Maisà en croire David Fincher, la saison 3 ne verra pas le jour. Le producteur, qui a préféré se consacrer cette année à "Mank", son premier film

Existe-t-il un lien entre astrologie et tueurs en sĂ©rie ? Si l’on Ă©tudie de plus prĂšs les plus grands tueurs en sĂ©rie de tous les temps et qu’on se penche sur leur signe astrologique, c’est ce qu’on pourrait en dĂ©duire ! D’aprĂšs une Ă©tude rĂ©alisĂ©e par le statisticien Dr. Jan Ruis en 2008, il semblerait mĂȘme que cette relation soit plus Ă©troite que cela et que les signes qui ressortent le plus soient les signes mutables. Ces derniers sont ceux qui terminent chaque saison, Ă  savoir GĂ©meaux, Vierge, Sagittaire et Poissons. Vous pensiez que les Scorpions feraient les meilleurs tueurs en sĂ©rie ? Que nenni ! Ou alors, ils sont bien trop malins pour se faire attraper
 En revanche, celui qui ressort tout de mĂȘme le plus reste le signe du GĂ©meaux. De Jeffrey Dahmer, le cannibale de Milwaukee » Ă  Richard Ramirez, le traqueur nocturne » en passant par Louise Peete, l’une des premiĂšres veuves noires », tous sont nĂ©s sous l’un de ces quatre signes. GĂ©meaux, les plus cĂ©lĂšbres Le GĂ©meaux, gouvernĂ© par Mercure, est connu pour son habilitĂ© Ă  communiquer et Ă  facilement manipuler son petit monde. Cette prĂ©disposition lui permet alors d’attirer facilement ses proies. La dualitĂ© du GĂ©meaux lui permet Ă©galement de vivre aisĂ©ment dans deux rĂ©alitĂ©s distinctes, sans que jamais celles-ci se mĂ©langent, leur esprit vif leur permettant de conserver cette sĂ©paration. Le mensonge vient naturellement aux GĂ©meaux, qui peuvent se montrer particuliĂšrement gentils et apprĂ©ciables lorsqu’ils essaient d’embobiner leur proie. Vierge, la plus mĂ©ticuleuse Soucieuse du dĂ©tail, la Vierge peut parfois paraĂźtre maniaque aux yeux des autres signes. Elle a le souci du dĂ©tail et est extrĂȘmement exigeante, aussi bien envers elle que vers les autres. Puisqu’elle est Ă  ce point dans l’analyse, la Vierge observe les moindres faits et gestes de ses proies, ce qui en fait un tueur en sĂ©rie extrĂȘmement mĂ©ticuleux. Sagittaire, le plus nomade Avec le GĂ©meaux, le Sagittaire est l’un des signes que l’on retrouve le plus chez les tueurs en sĂ©rie. AttirĂ© par l’évasion, le voyage et plus que tout la libertĂ©, le Sagittaire aime plus que tout l’adrĂ©naline et les sensations fortes. Il a le goĂ»t du risque, faisant de lui un criminel particuliĂšrement audacieux et crĂ©atif ! Poissons, le plus imprĂ©visible Signe d’eau, le Poissons est extrĂȘmement intuitif et empathique, il pourra alors dĂ©celer n’importe quel mensonge. Mais puisqu’il est extrĂȘmement sensible, un Poissons auquel on ment prendra cette attitude trĂšs Ă  cƓur. Chez un tueur en sĂ©rie, ce signe passera trĂšs rapidement de sensible Ă  monstrueux, vivant parfois dans sa propre rĂ©alitĂ© et aura une imagination dĂ©bordante pour des meurtres toujours plus originaux
 Signe d’eau, empathique, intuitif, attirĂ© par tout ce qui est mystique et invisible Ă  l’Ɠil nu, il n’est donc pas surprenant que les tueurs en sĂ©rie du signe du Poissons fassent souvent appel Ă  des techniques occultes dans leurs meurtres. A lire aussi Astro voici les 3 signes qui tombent amoureux beaucoup TROP rapidement Astro ces 3 signes sont les moins romantiques Astro ces signes sont les plus badass du Zodiaque

Cetueur en sĂ©rie s'est attaquĂ© surtout Ă  des jeunes couples en Californie, dans les annĂ©es 1960 et 1970. Il est assez connu pour ses lettres codĂ©es envoyĂ©es Ă  plusieurs journaux. Des lettres dans lesquelles il revendiquait ses meurtres (preuve Ă  l’appui) et menaçait les journalistes de faire encore plus de victimes s'ils ne les publiaient pas.
Dans le dĂ©cor idyllique de Biarritz, des cadavres de jeunes filles Ă©chouent sur la plage. Audrey Camille Lou Ă©chappe au prĂ©sumĂ© tueur en sĂ©rie surnommĂ© Itsas. Mais 16 ans plus tard, l’histoire se rĂ©pĂšte, confrontant la jeune femme aux mensonges de sa jeunesse. Un polar trĂšs prenant Ă  voir sur La Une dĂšs le 15 aoĂ»t, et en replay sur Auvio. À Biarritz, la jeune Audrey profite de la vie Ă  100%. Surf, plage et soirĂ©es en club rythment son quotidien. Mais un soir, sa vie prend un tournant dramatique. AccompagnĂ©e de son copain, elle s’introduit dans une villa luxueuse oĂč le jeune couple subtilise un collier de valeur. Un incendie interrompt la soirĂ©e des deux tourtereaux et Audrey se retrouve seule Ă  errer dans les bois. Elle se fait alors agresser par un inconnu qui tente de l’assassiner. Audrey s’échappe et rentre chez elle Ă  l’aube, accueillie par sa famille et son petit ami. Celui-ci n’a qu’une seule inquiĂ©tude que Audrey rĂ©vĂšle Ă  la police leur effraction. EffrayĂ©e, Audrey ment aux enquĂȘteurs, notamment au commandant Joseph Layrac Thierry Neuvic. C’est le dĂ©but du cauchemar. Son mensonge aura des consĂ©quences dramatiques qui se rĂ©percuteront encore 16 ans plus tard. On la retrouve alors avocate, mariĂ©e, maman et Ă©panouie. Mais la dĂ©couverte du cadavre d’une jeune fille, MaĂŻalen, dans les bois de Biarritz oblige Audrey Ă  se confronter Ă  son passĂ©. Thierry Neuvic et Camille Lou dans la mini-sĂ©rie "J'ai menti", un duo efficace. 2020/THIERRY LANGRO – LES FILMS DU 24 – UGC FICTION – FRANCE 3Intense et intriguante, cette mini-sĂ©rie française nous balade adroitement entre deux Ă©poques 2003, l’annĂ©e de l’agression d’Audrey, et 2019, l’annĂ©e du meurtre de Mayalen. Dans les rĂŽles principaux, Camille Lou et Thierry Neuvic forment un duo efficace, embourbĂ© dans une relation extrĂȘmement complexe. En plus de l’enquĂȘte criminelle, c’est ce lien entre la victime et l’enquĂȘteur qui fait toute la force de J’ai menti. RĂ©vĂ©lĂ©e par Le Bazar de la CharitĂ©, la comĂ©dienne Camille Lou porte la sĂ©rie avec grĂące et justesse, entourĂ©e notamment de Marilyn Lima SKAM France, Christopher Bayemi Luther, Roxane Bret Sam, Hubert Delattre Zone Blanche, Annelise Hesme Nina, HĂ©lĂšne Seuzaret Le crime lui va si bien et Stephan GuĂ©rin-TilliĂ© Les Innocents. "J’ai menti", un thriller Ă  dĂ©couvrir dĂšs le 15 aoĂ»t Ă  20h45 sur La Une et en replay sur Auvio. PARTAGERSur le mĂȘme sujetArticles recommandĂ©s pour vous
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Avec The Golden Glove», film sombre et violent sur un tueur des annĂ©es 1970, le rĂ©alisateur allemand Fatih Akin a Ă©branlĂ© les spectateurs de la 22h28Le tueur en sĂ©rie Fritz Honka est reprĂ©sentĂ© avec une allure monstrueuse dans le d'Ă©cran YouTubeLe rĂ©alisateur allemand Fatih Akin a provoquĂ© le malaise samedi Ă  la Berlinale avec The Golden Glove», un film sombre et trĂšs violent sur un tueur en sĂ©rie allemand des annĂ©es bande-annonce de The Golden Glove»Violence difficilement soutenableAdaptation d'un roman de Heinz Strunk, The Golden Glove» raconte l'histoire de Fritz Honka, un tueur en sĂ©rie qui a tuĂ© au moins quatre prostituĂ©es Ă  Hambourg entre 1971 et 1974, dont il gardait les corps dĂ©coupĂ©s en morceaux dans son film montre un homme Ă  l'allure monstrueuse, le nez tordu, bossu, boiteux, les dents abĂźmĂ©es, les yeux exorbitĂ©s, s'attaquant Ă  des femmes seules, anciennes prostituĂ©es alcooliques et Ă©dentĂ©es, qu'il viole, maltraite, frappe et tue tour Ă  tour dans des scĂšnes de violence parfois difficilement soutenables.Quand on fait un film sur la violence sexuelle, malheureusement il faut la montrer», s'est dĂ©fendu Fatih Akin lors d'une confĂ©rence de presse, alors que ces scĂšnes ont choquĂ© lors de projections de presse.On ne peut pas parler de quelque chose sans montrer ce qui se passe. DĂ©cider comment on montre la violence, comment on place la camĂ©ra, cela a fait l'objet de discussions trĂšs longues. On en parlait tous les jours avec mon chef opĂ©rateur», a-t-il ajoutĂ©.Pas un film pour tout le monde»Vraiment, ce serait un mensonge de dĂ©tourner la camĂ©ra. Mais il faut aussi trouver un compromis pour ne pas glorifier la violence», a-t-il encore dit, justifiant par ailleurs l'allure monstrueuse de Fritz Honka dans le film par le fait que le vĂ©ritable personnage ressemblait Ă  Frankenstein».Je voulais vraiment rester le plus fidĂšle possible au livre, et malheureusement le rĂ©sultat est que ça ne va pas ĂȘtre un film pour tout le monde», a-t-il Akin a par ailleurs assurĂ© que le mouvement MeToo, qui s'est dĂ©veloppĂ© alors qu'il faisait ce film et qu'il a soutenu», avait eu un impact sur la façon dont il place la camĂ©ra».J'essaie d'ĂȘtre aussi vrai et honnĂȘte que possible», a-t-il dĂ©veloppĂ©, mais cet homme a tuĂ© ces femmes». Il ne faut pas non plus que MeToo crĂ©e une censure».AFPCet article a Ă©tĂ© automatiquement importĂ© de notre ancien systĂšme de gestion de contenu vers notre nouveau site web. Il est possible qu'il comporte quelques erreurs de mise en page. Veuillez nous signaler toute erreur Ă  community-feedback Nous vous remercions de votre comprĂ©hension et votre collaboration.
Cefilm récent est basé sur les crimes de Cayetano Santos Gordino ou Petiso Orejudo, le plus jeune tueur en série d'Argentine. Ce jeune homme a tué quatre enfants (le premier d'entre eux alors que l'agresseur avait à peine neuf ans), en plus d'avoir tenté de tuer sept autres personnes et de mettre le feu à autant de bùtiments.
Écrans & TV Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s 3 minutes Ă  lire PubliĂ© le 05/02/22 Partager Films, sĂ©ries, documentaires
 les tueurs en sĂ©rie sont partout ! Alors que CinĂ©+ Frisson propose de passer une nuit en leur monstrueuse compagnie ce samedi, l’historien Fabrice d’Almeida dĂ©crypte le phĂ©nomĂšne. Il suffit d’une simple recherche sur Netflix ou Google pour se rendre compte de l’ampleur du phĂ©nomĂšne. Du film Le Silence des agneaux Ă  la sĂ©rie Mindhunter et aux nombreuses sĂ©ries documentaires disponibles actuellement sur la thĂ©matique, comme Making a Murderer ou Ted Bundy dans la tĂȘte d’un tueur, les serial killers n’en finissent pas d’inspirer la crĂ©ation. La derniĂšre Palme d’or, dĂ©cernĂ©e Ă  Titane, de Julia Ducournau, ne mettait-elle pas en scĂšne une tueuse en sĂ©rie ? Fabrice d’Almeida, historien, professeur Ă  l’universitĂ© PanthĂ©on-Assas, spĂ©cialiste des mĂ©dias et coauteur, avec Marjorie Philibert, du livre Sur les traces des serial killers Ă  chaque Ă©poque, son tueur Ă©ditions de La MartiniĂšre, 2015, s’est intĂ©ressĂ© au sujet dĂšs les annĂ©es 2010. La tĂ©lĂ©vision commençait Ă  diffuser des sĂ©ries intĂ©ressantes avec des tueurs en sĂ©rie, comme Harper’s Island, NCIS EnquĂȘtes spĂ©ciales, ou Hannibal, sur le cĂ©lĂšbre tueur cannibale. Je constatais, en mĂȘme temps, que de plus en plus d’étudiants choisissaient cette thĂ©matique pour en faire des mĂ©moires. On sentait bien qu’il y avait une sorte d’engouement mondial pour le genre. » Paiement sĂ©curisĂ© Sans engagement DĂ©sabonnement simple DĂ©jĂ  abonnĂ© ? Je me connecte DĂ©couvrir toutes nos offres True crime Partager Contribuer Postez votre avis Pour soutenir le travail de toute une rĂ©daction, abonnez-vous Pourquoi voyez-vous ce message ? Vous avez choisi de ne pas accepter le dĂ©pĂŽt de "cookies" sur votre navigateur, qui permettent notamment d'afficher de la publicitĂ© personnalisĂ©e. Nous respectons votre choix, et nous y veillerons. Chaque jour, la rĂ©daction et l'ensemble des mĂ©tiers de TĂ©lĂ©rama se mobilisent pour vous proposer sur notre site une offre critique complĂšte, un suivi de l'actualitĂ© culturelle, des enquĂȘtes, des entretiens, des reportages, des vidĂ©os, des services, des Ă©vĂšnements... QualitĂ©, fiabilitĂ© et indĂ©pendance en sont les maĂźtres mots. Pour ce faire, le soutien et la fidĂ©litĂ© de nos abonnĂ©s est essentiel. Nous vous invitons Ă  rejoindre Ă  votre tour cette communautĂ© en vous abonnant Ă  TĂ©lĂ©rama. Merci, et Ă  bientĂŽt. S’abonner
Lamise en scĂšne de la violence sociale Ă  travers la figure du tueur en sĂ©rie dans le cinĂ©ma hollywoodien Bettina Borgel To cite this version: Bettina Borgel. La mise en scĂšne de la violence sociale Ă  travers la figure du tueur en sĂ©rie dans le cinĂ©ma hollywoodien. Art et histoire de l’art. 2019. ïżœdumas-02362119ïżœ
Par le biais de mon site on me demande souvent d’oĂč me vient ma passion » pour les serial killers. Ce n’est pas une passion. Je suis passionnĂ©e par l’écriture, par l’Histoire, par l’Inde. Je ne suis pas passionnĂ©e » par les tueurs en sĂ©rie. Je cherche Ă  comprendre la noirceure dans laquelle l’esprit humain peut parfois se vautrer. Les tueurs en sĂ©rie, lorsque l’on comprend rĂ©ellement ce qu’ils sont, reprĂ©sentent le pire des pensĂ©es et des actions dont un ĂȘtre humain peut se rendre coupable. Je m’interroge constamment sur la capacitĂ© de l’Homme Ă  faire le Mal, Ă  commettre des actes abominables, Ă  ĂŽter la vie, Ă  faire souffrir
 et en Ă  tirer du plaisir. Ce questionnement m’accompagne depuis l’adolescence et, arrivĂ©e Ă  l’ñge adulte, j’ai lu un ouvrage le seul en français Ă  l’époque qui m’a ouvert les yeux sur ce que sont vĂ©ritablement les tueurs en sĂ©rie Serial Killers, de StĂ©phane Bourgoin. Ce livre a Ă©tĂ© pour moi une terrible introduction qui m’a poussĂ©e Ă  lire de nombreux autres ouvrages, et Ă  visionner presque autant de documentaires. Contrairement Ă  ce qui nous est prĂ©sentĂ© dans la grande majoritĂ© des films, sĂ©ries et romans, les tueurs en sĂ©rie ne sont ni glamours, ni fascinant, ni particuliĂšrement intelligents. Ils sont Ă©goĂŻstes, narcissiques, creux, lĂąches, et aussi ignobles qu’insignifiant. La majoritĂ© d’entre eux est totalement sain d’esprit. La plupart sont de pauvres types ou des femmes paumĂ©es. Et si j’aime lire ou visionner des histoires de tueurs en sĂ©rie », les clichĂ©s et les idĂ©es reçues qu’ils vĂ©hiculent me dĂ©rangent Ă©normĂ©ment. Je comprends qu’on les prĂ©sentent comme des gĂ©nies du mal inspirĂ©s par les versets de la Bible ou la pleine lune, c’est plus intĂ©ressant, car les vĂ©ritables serial killers sont ennuyeux et, somme toute, trĂšs banals. Mais transformer les tueurs en sĂ©rie en anti hĂ©ro » mĂšne souvent Ă  oublier les personnages principaux de toutes ces histoires les victimes. Demandez Ă  n’importe qui dans la rue de vous citer le nom d’un tueur en sĂ©rie ils en trouveront au moins un. Demander leur de vous citer le nom d’une victime
 SÉRIE– Netflix a dĂ©voilĂ© le trailer de « Mindhunter », une sĂ©rie de David Fincher sur les tueurs en sĂ©rie. À voir cet automne. AprĂšs un teaser bien Ă©nigmatique en mars dernier Rahimi, une journaliste de TĂ©hĂ©ran idĂ©aliste et passionnĂ©e par son mĂ©tier, se rend dans la ville sainte de Mashhad oĂč les pĂšlerinages attirent les foulent et suscitent une ferveur religieuse dĂ©lirante, voire
 dĂ©moniaque. Dans cette ville mystĂ©rieuse et grouillante, la journaliste mĂšne l’enquĂȘte sur les crimes commis par un tueur en opĂšre la nuit et, sous prĂ©texte de purifier » la ville, s’en prend aux jeunes filles droguĂ©es qui, pour se payer leurs doses, ont recours Ă  la prostitution. Les cadavres s’amoncellent seize au total et la police comme la justice, imprĂ©gnĂ©es par l’idĂ©ologie des ultraconservateurs du rĂ©gime des mollahs, ne semblent pas dĂ©sirer outre-mesure mettre la main sur ce tueur qui prĂ©tend mener une guerre sainte » de sociĂ©tĂ© tueusePour bĂątir le scĂ©nario des Nuits de Mashhad, Ali Abbasi, un cinĂ©aste de 41 ans nĂ© en Iran et exilĂ© depuis 2002 en Europe du Nord en SuĂšde puis au Danemark, n’a malheureusement rien inventĂ© puisqu’il s’est inspirĂ© d’une terrifiante affaire criminelle ayant affligĂ© son pays natal au dĂ©but du siĂšcle. Je vivais encore en Iran quand cette histoire s’est produite racontait le cinĂ©aste lors du dernier Festival de Cannes oĂč son film figurait en compĂ©tition. Curieusement, on ne parlait pas vraiment de cet Ă©vĂ©nement. Les mĂ©dias, Ă  demi-mot, ont commencĂ© Ă  l’évoquer seulement quand il y a eu une dixiĂšme victime
 Surtout, ils se sont vraiment prĂ©occupĂ©s de l’affaire quand le meurtrier a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©. »À LIRE AUSSI "Un hĂ©ros" du cinĂ©aste iranien Asghar Farhadi un des meilleurs films de l’annĂ©e 2021 Ce qui est fou dans cette histoire, c’est que, aprĂšs son arrestation, ce criminel a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© par certains comme une sorte de hĂ©ros qui s’était sacrifiĂ© pour la "bonne cause" de la morale et de la dĂ©fense de la sociĂ©tĂ© iranienne, poursuit le rĂ©alisateur. Mon intĂ©rĂȘt vient de lĂ . Je ne suis pas fan des films de serial killer ce qui m’intĂ©resse dans les affaires criminelles, c’est ce qu’elles rĂ©vĂšlent du monde dans lequel nous vivons. Avec Les nuits de Mashhad », je n’ai pas voulu tourner un film sur un tueur en sĂ©rie, mais un film sur une sociĂ©tĂ© tueuse. »Un double visageDans cette fiction tendue Ă  l’extrĂȘme, Ali Abbasi retrace les investigations de Rahimi, la journaliste courageuse aux prises avec le redoutable machisme et la non moins redoutable censure sĂ©vissant dans son pays. En parallĂšle, le cinĂ©aste suit Ă  la trace le criminel un ancien combattant de la guerre Iran-Irak et, a priori, un honnĂȘte pĂšre de famille, qui, derriĂšre son apparente respectabilitĂ©, dissimule un pedigree de LIRE AUSSI Massoud Jafari Jozani "En Iran, tous mes films sont passĂ©s par la censure"Le cinĂ©aste, en mettant en scĂšne les meurtres effroyables et l’enquĂȘte de la journaliste, dĂ©crit une sociĂ©tĂ© iranienne dĂ©liquescente, oĂč les institutions s’accommodent des faits et gestes d’un tueur qui, en un sens, en un terrible sens, nettoie » la ville Ă  leur place. Au point de devenir un hĂ©ros et un modĂšle pour une frange de la population, dont le jeune fils du meurtrier, qui se fĂ©licite de voir sa sainte citĂ© » dĂ©barrassĂ©e de ces femmes qui salissent et dĂ©shonorent sa d’une femmeTournĂ© en Jordanie, Les nuits de Mashhad, avec son portrait au vitriol de l’Iran et du sort rĂ©servĂ© aux femmes, a Ă©tĂ© accueilli favorablement lors du dernier festival de Cannes. Sauf, Ă©videmment, par les autoritĂ©s iraniennes qui ont dĂ©noncĂ© sa prĂ©sentation en compĂ©tition. Et le courroux desdites autoritĂ©s a redoublĂ© quand, Ă  l’heure du palmarĂšs, le prix d’interprĂ©tation fĂ©minine est venu justement rĂ©compenser l’actrice Zar Amir Ebrahimi, remarquable dans la peau de Rahimi, la journaliste qui refuse de baisser les bras et de se soumettre Ă  la loi du LIRE AUSSI "Le Serpent" sur Netflix un pĂ©riple angoissant portĂ© par l'impeccable Tahar RahimUne consĂ©cration en forme de revanche personnelle pour la comĂ©dienne qui a dĂ» fuir l’Iran en 2008 suite Ă  l’interdiction de tourner et au harcĂšlement dont elle Ă©tait l’objet. Je ne prends pas de risques en tournant ce film puisque je ne peux pas retourner en Iran, racontait l’actrice Ă  Cannes. Pour Ali Abbasi comme pour moi, la libertĂ© consiste aujourd’hui Ă  tourner des films comme Les nuits de Mashhad sans avoir Ă  nous soucier de la censure. ». Une libertĂ© d’exilĂ©s qui leur permet de tĂ©moigner avec une rare puissance des rĂ©alitĂ©s les plus sombres de leur pays d’origine. Les nuits de Mashhad », de Ali Abbasi. Sortie le 13 juillet. Bref la traĂźnĂ©e de sang laissĂ©e par les amoureux sur le chemin du Nebraska est sans fin. Et comment cette histoire se termine, nous apprenons du film. Henry: Portrait d'un tueur en sĂ©rie . Le film est le premier travail du rĂ©alisateur John McNaughton. Il est Ă  noter que le film "Henry: Portrait d'un assassin maniaque" est basĂ© sur le Ce sont des monstres et pourtant le cinĂƠma leur ouvre grand les bras pour conter leurs histoires. Quñ€™est-ce qui fait le succĂ¹s des films sur les tueurs en sĂƠrie ?Vous aussi vous aimez regarder un film, un documentaire ou une sĂƠrie sur les tueurs en sĂƠrie, aussi appelĂƠs serial killers, bien au chaud au fond de votre canapĂƠ ? Mais quel est cet attrait ĂƠtrange pour la vie de ces tueurs de sang-froid, pour ces tortionnaires que nous aimons dĂƠcouvrir sur grand ĂƠcran ?AstuceDĂƠcouvrez des films et sĂƠries sur le sujet sur Be tv .Pourquoi ils nous fascinent ? Richard Ramirez cela ne vous dit rien ? Il possĂ¹de pourtant des milliers de fans ! Ce tueur en sĂƠrie californien a ĂƠtĂƠ exĂƠcutĂƠ dans le couloir de la mort pour 10 viols et meurtres. Depuis sa mort, sa Âƀ fanbase ÂƄ lui a crĂƠĂƠ des sites internet, des comptes Twitter, ses poĂ¹mes ou effets personnels sont vendus Ă prix dñ€™or, et des jeunes se font mĂƞme tatouer son nom sur le corps ! Mais pourquoi ? Parce que comme Ted Bundy, tueur en sĂƠrie extrĂƞmement prolifique dans les annĂƠes 70, ces tueurs ont du charisme et ils sont beaux. Ils ont une aura, nĂƠgative certes, autour dñ€™eux et les jeunes filles tombent sous le charme. Charles Manson, tueur en sĂƠrie qui a sĂƠvit en 1969 Ă Los Angeles, sñ€™ĂƠtait mĂƞme crĂƠĂƠ une armĂƠe de jeunes filles totalement sous son emprise Âƀ La famille MansonÂƄ. Certains surfent sur la vague pour faire des bĂƠnĂƠfices, comme avec la Murderabilia, vente dñ€™objets ou de Âƀ souvenirs ÂƄ de ces sĂƠrial killers, ou bien pour rĂƠcupĂƠrer des ĂƠgalement Âƀ Hidden ÂƄ de Mark Andrew et Ed Talfan, cette sĂƠrie anglaise dĂƠcrit la traque dñ€™un tueur de jeunes filles sur fond de paysages boisĂƠs et inquiĂƠtant dñ€™une des rĂƠgions les plus pauvres du Pays de Galles, ĂƠtouffant et palpitant ! Les meilleurs films sur les tueurs en sĂƠrieVotre truc cñ€™est plutĂ®t les salles obscures ? Cela tombe bien le cinĂƠma nñ€™est pas en reste pour les films sur les tueurs en sĂƠrie. Certains, et ça fait froid dans le dos, basĂƠs sur des faits rĂƠels comme Âƀ Zodiac ÂƄ de David Fincher. Ce film dĂƠcrit la trĂ¹s longue enquĂƞte sur les meurtres du Zodiac qui a sĂƠvit Ă San Francisco dans les annĂƠes 60 et qui nñ€™a jamais ĂƠtĂƠ dĂƠmasquĂƠ ! Ce tueur inconnu est ĂƠgalement appelĂƠ le Jack Lñ€™Ă‰ventreur amĂƠricain, cĂƠlĂ¹bre tueur en sĂƠrie anglais anonyme, le film retrace la traque sur plus de 40 ans par un policier et un dessinateur de ce tueur qui restera un mystĂ¹re. Ou encore Âƀ Monster ÂƄ de Patty Jenkins, un des seuls films inspirĂƠs des meurtres dñ€™une femme tueuse. Le jeu de Charlize Theron qui sñ€™est mĂƠtamorphosĂƠe pour interprĂƠter Aileen Wuornos la tueuse vengeresse, lui a valu un Oscar de Meilleure Actrice bien mĂƠritĂƠ. Âƀ Le Silence des Agneaux ÂƄ de Jonathan Demme est un bon mix entre fiction et rĂƠalitĂƠ. Lñ€™auteur souhaitait crĂƠer un tueur vraiment monstrueux et a donc mixĂƠ plusieurs tueurs qui ont existĂƠs Gary Heidnik, Ted Bundy, Jerry Brudos, Ed Gein, Gary Ridgway et Ed Kemper pour ĂƠcrire le rĂ®le de Buffalo Bill. Lñ€™imagination des scĂƠnaristes est ĂƠgalement prolifique, ils rivalisent dñ€™ingĂƠniositĂƠ pour raconter des histoires de serial killer tout Ă fait rĂƠalistes. Comme Âƀ The house that Jack built ÂƄ de Lars von Trier qui met en scĂ¹ne un tueur dĂƠcrivant avec dĂƠlectation ses meurtres Âƀ les plus rĂƠussis encore Âƀ Les enquĂƞtes du dĂƠpartement V dossier 64 ÂƄ de Christoffer Boe, qui est le quatriĂ¹me film dñ€™une saga dñ€™enquĂƞtes menĂƠes par deux policiers qui se chargent des affaires compliquĂƠes, obscures et quelques fois sanglantes, celles dont personne ne veut en thĂ¹me des tueurs en sĂƠrie permet ĂƠgalement quelques incartades face Ă la rĂƠalitĂƠ comme dans Âƀ Brightburn ÂƄ de David Et si Superman ĂƠtait bien tombĂƠ sur Terre lorsquñ€™il ĂƠtait enfant mais au lieu de vouloir sauver les Hommes il voulait faire le mal ?Un film un peu plus onirique, Âƀ The prodigy  ÂƄ de Nicholas McCarthy est lñ€™histoire dñ€™un enfant pas comme les autres. Un tueur en sĂƠrie est abattu par la police, au mĂƞme moment un enfant inespĂƠrĂƠ est conçu, et si les deux ĂƠtaient liĂƠs ? 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