Le« discours sur lâAfrique » que prononce Victor Hugo le 18 mai 1879, au cours dâun banquet oĂč lâon commĂ©more lâabolition de lâesclavage en prĂ©sence de Victor SchĆlcher, ne rĂ©vĂšle sans doute pas la face la plus Ă©clairĂ©e de lâĂ©crivain et montre que mĂȘme les esprits les plus avancĂ©s peuvent ĂȘtre prisonniers de leur Ă©poque, de []
Quid novi?Informations complémentaires au cours de français de seconde. Publié le 8 janvier 2011 Lisez d'abord le poÚme, ici. Voici ensuite deux exemples de commentaires, rédigés par vos camarades, qui concernent tous deux la partie "Une plainte lyrique à la fois intime et universelle". DeuxiÚme proposition de commentaire
PoĂšme , Victor HUGO. PoĂ©sie Française est Ă la fois une anthologie de la poĂ©sie classique, du moyen-Ăąge au dĂ©but du XXĂšme siĂšcle, et Ă©galement un espace de visibilitĂ© pour l'internaute, amateur Ă©clairĂ© ou professionnel qui dĂ©sire y publier ses oeuvres Ă titre gratuit. Retour Ă lâaccueil de PoĂ©sie Française. Nos autres univers : Vos PoĂšmes ; Tous les auteurs;
On vit, on parle, on a le ciel et les nuages Sur la tĂȘte ; on se plaĂźt aux livres des vieux sages ; On lit Virgile et Dante ; on va joyeusement En voiture publique Ă quelque endroit charmant, En riant aux Ă©clats de l'auberge et du gĂźte ; Le regard d'une femme en passant vous agite ; On aime, on est aimĂ©, bonheur qui manque aux rois ! On Ă©coute le chant des oiseaux dans les bois Le matin, on s'Ă©veille, et toute une famille Vous embrasse, une mĂšre, une soeur, une fille ! On dĂ©jeune en lisant son journal. Tout le jour On mĂȘle Ă sa pensĂ©e espoir, travail, amour ; La vie arrive avec ses passions troublĂ©es ; On jette sa parole aux sombres assemblĂ©es ; Devant le but qu'on veut et le sort qui vous prend, On se sent faible et fort, on est petit et grand ; On est flot dans la foule, Ăąme dans la tempĂȘte ; Tout vient et passe ; on est en deuil, on est en fĂȘte ; On arrive, on recule, on lutte avec effort... - Puis, le vaste et profond silence de la mort ! On vit, on parle... est un poĂšme extrait du recueil les Contemplations 1856, composĂ© par Victor Hugo, auteur du XIXe siĂšcle 1802 â 1885. Ce livre est consacrĂ© Ă LĂ©opoldine, fille de Hugo morte Ă lâĂąge de seulement dix-neuf ans. Ce fut dix ans plus tard, au retour du cimetiĂšre de Saint-MandĂ©, oĂč venait dâĂȘtre inhumĂ©e Claire Pradier, la jeune fille de Juliette Drouet, Ă savoir lâaimĂ©e de Victor Hugo, que le poĂšte trouve enfin les mots pour exprimer sa douleur. Cette Ćuvre qui paraĂźt comme une biographie gĂ©nĂ©rale de lâhomme, et donc aussi des lecteurs du poĂšme, a comme thĂšme la vie et la mort. Lors de sa lecture on a lâimpression que lâauteur tire des conclusions, voire des leçons, de la mort des deux jeunes filles. Par consĂ©quence il va de soi que le poĂšme prend sa place dans un recueil portant le titre les Contemplations . Se posent dĂšs lors les questions suivantes comment le poĂšte parvient-il Ă nous donner la vision dâune vie que chacun dâentres-nous connaĂźt si bien et quelle forme prend ce poĂšme ?Quandune femme vous parle, Ă©coutez ce qu'elle vous dit avec ses yeux. Commenter J Victor Hugo (niveau facile) Lequel de ces livres n'est pas de Victor Hugo ? Les MisĂ©rables. Notre-Dame de Paris. Germinal. Les Contemplations. 10 questions 1115 lecteurs ont rĂ©pondu ThĂšme : Victor Hugo CrĂ©er un quiz sur cet auteur. Navigation. Aide PublicitĂ© Masse
Victor-Marie Hugo, nĂ© le 26 fĂ©vrier 1802 Ă Besançon et mort le 22 mai 1885 Ă Paris, est un Ă©crivain, dramaturge, poĂšte, homme politique, acadĂ©micien et intellectuel engagĂ© français, considĂ©rĂ© comme lâun des plus importants Ă©crivains romantiques de langue française. Fils dâun gĂ©nĂ©ral dâEmpire souvent absent, Victor Hugo est Ă©levĂ© surtout par sa mĂšre. Alors quâil est encore Ă©lĂšve au lycĂ©e Louis le Grand, il se fait connaĂźtre en publiant son premier recueil de poĂšmes, Odesâ et obtient, pour celui-ci, une pension de Louis XVIII. Chef dâun groupe de jeunes Ă©crivains, il publie en 1827 sa premiĂšre piĂšce de théùtre en vers, Cromwellâ, puis Orientalesâ et Hernaniâ. Il sâimpose comme le porte-parole du romantisme aux cĂŽtĂ©s de GĂ©rard de Nerval et de Gautier. En 1831, il publie son premier roman historique, Notre-Dame de Parisâ, et en 1838 son chef-dâĆuvre romantique Ruy Blasâ. En 1841, il est Ă©lu Ă lâAcadĂ©mie française. En 1843, la mort de sa fille LĂ©opoldine le dĂ©chire et le pousse Ă rĂ©viser son action. Il entame une carriĂšre politique. Ălu Ă lâassemblĂ©e constituante en 1848, il prend position contre la sociĂ©tĂ© qui lâentoure la peine de mort, la misĂšre, lâordre moral et religieux. Câest en 1862 que Victor Hugo termine Les MisĂ©rablesâ, immense succĂšs populaire Ă lâĂ©poque. Fervent opposant au coup dâĂtat du 2 dĂ©cembre 1851, il doit prendre le chemin de lâexil jusquâen 1870. InstallĂ© Ă Jersey et Guernesey, il Ă©crit Les ChĂątimentsâ, et Les Contemplationsâ. De retour en France, Ă plus de 60 ans, il entame la rĂ©daction de La LĂ©gende des siĂšclesâ. PoĂšte romantique, dramaturge en rupture avec les codes classiques, et auteur de romans mythiques, Victor Hugo a connu la gloire populaire et la reconnaissance de ses pairs. Victor Hugo occupe une place importante dans lâhistoire des lettres françaises et celle du dix-neuviĂšme siĂšcle, dans des genres et des domaines dâune remarquable variĂ©tĂ©. Il est Ă la fois poĂšte lyrique avec des recueils comme Odes et Ballades » 1826, Les Feuilles dâautomne » 1832 ou Les Contemplations » 1856, mais il est aussi poĂšte engagĂ© contre NapolĂ©on III dans Les ChĂątiments » 1853 ou encore poĂšte Ă©pique avec La LĂ©gende des siĂšcles » 1859 et 1877. Son Ćuvre multiple comprend aussi des discours politiques Ă la Chambre des pairs, notamment sur la peine de mort, lâĂ©cole ou lâEurope, des rĂ©cits de voyages Le Rhin, 1842, ou Choses vues, posthumes, 1887 et 1890, et une correspondance abondante. Victor Hugo a fortement contribuĂ© au renouvellement de la poĂ©sie et du théùtre ; il a Ă©tĂ© admirĂ© par ses contemporains et lâest encore, mais il a Ă©tĂ© aussi contestĂ© par certains auteurs modernes. Il a aussi permis Ă de nombreuses gĂ©nĂ©rations de dĂ©velopper une rĂ©flexion sur lâengagement de lâĂ©crivain dans la vie politique et sociale grĂące Ă ses multiples prises de position qui le condamneront Ă lâexil pendant les vingt ans du Second Empire. Ses choix, Ă la fois moraux et politiques, durant la deuxiĂšme partie de sa vie, et son Ćuvre hors du commun ont fait de lui un personnage emblĂ©matique que la TroisiĂšme RĂ©publique a honorĂ© Ă sa mort le 22 mai 1885 par des funĂ©railles nationales qui ont accompagnĂ© le transfert de sa dĂ©pouille au PanthĂ©on, le 31 mai 1885.
RĂ©sumĂ©du document. « Ă quoi songeaient les deux cavaliers dans la forĂȘt » nous prĂ©sente deux cavaliers, apparaissant, l'un sous la forme d'un « je », l'autre sous le prĂ©nom d'Hermann, galopant dans la forĂȘt dans une scĂšne nocturne. Alors qu'ils ne cessent de galoper, un dialogue semble se crĂ©er entre eux. Mais ce dialogue est
On vit, on parle, on a le ciel et les nuages Sur la tĂȘte ; on se plaĂźt aux livres des vieux sages ; On lit Virgile et Dante ; on va joyeusement En voiture publique Ă quelque endroit charmant, En riant aux Ă©clats de lâauberge et du gĂźte ; Le regard dâune femme en passant vous agite ; On aime, on est aimĂ©, bonheur qui manque aux rois ! On Ă©coute le chant des oiseaux dans les bois Le matin, on sâĂ©veille, et toute une famille Vous embrasse, une mĂšre, une soeur, une fille ! On dĂ©jeune en lisant son journal. Tout le jour On mĂȘle Ă sa pensĂ©e espoir, travail, amour ; La vie arrive avec ses passions troublĂ©es ; On jette sa parole aux sombres assemblĂ©es ; Devant le but quâon veut et le sort qui vous prend, On se sent faible et fort, on est petit et grand ; On est flot dans la foule, Ăąme dans la tempĂȘte ; Tout vient et passe ; on est en deuil, on est en fĂȘte ; On arrive, on recule, on lutte avec effort⊠â Puis, le vaste et profond silence de la mort !
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