Cest un acte courageux, patriote et nous la saluons », a laissĂ© entendre Adeguero Walillaye, prĂ©sident de AMIRE. Selon les amis de la RĂ©publique, le coup d’État est certes anticonstitutionnel mais « un mal nĂ©cessaire » au vu de la dĂ©gradation de la situation nationale. Pour ce faire, le pouvoir de Roch Marc Christian KaborĂ© a
La corruption est le principal obstacle au dĂ©veloppement Ă©conomique et social de nos pays. Elle freine la croissance, nuit Ă  l’Etat de droit et entraĂźne un gaspillage de compĂ©tences et de ressources Ă  nul autre pareil. La corruption enracine la mĂ©diocritĂ© dans la sociĂ©tĂ©. Selon Transparency International, la corruption est le dĂ©tournement Ă  des fins privĂ©es d’un pouvoir confiĂ© en dĂ©lĂ©gation. Entendue dans son sens strict, elle dĂ©signe le fait pour une personne investie d’une fonction dĂ©terminĂ©e, de solliciter ou d’accepter un don ou un avantage quelconque en vue d’accomplir ou de s’abstenir d’accomplir, un acte entrant dans le cadre de ses fonctions. On distingue ainsi la corruption active qui dĂ©signe le fait de proposer le don ou l’avantage quelconque Ă  la personne investie de la fonction dĂ©terminĂ©e, de la corruption passive qui correspond au fait, pour la personne investie de la fonction dĂ©terminĂ©e, d’accepter le don ou l’avantage. Le Cameroun qui a ratifiĂ© la Convention des Nations Unies sur la prĂ©vention et la lutte contre la corruption et signĂ© la Convention Africaine de prĂ©vention et de lutte contre la corruption, a pris en compte cette prĂ©occupation dans son cadre normatif, notamment le Code pĂ©nal. En effet, tout fonctionnaire ou agent public auteur ou co-auteur de corruption est susceptible d’ĂȘtre poursuivi conformĂ©ment Ă  l’article 134 dudit Code. Il est cependant Ă  dĂ©plorer le fait qu’il n’existe pas de lĂ©gislation nationale spĂ©cifique de prĂ©vention et de lutte contre la corruption au Cameroun. Cette loi est pourtant rĂ©clamĂ©e par la sociĂ©tĂ© civile et les autres parties intĂ©ressĂ©es pertinentes, au rang desquelles les principaux partenaires techniques et financiers de l’Etat. A l’observation, la corruption constitue l’un des cancers de notre sociĂ©tĂ©, et une entrave majeure Ă  notre marche vers le dĂ©veloppement. Au Cameroun nous la rencontrons Ă  chaque coin de rue, soit en tant qu’acteur, soit en tant que victime. Le phĂ©nomĂšne n’est pas en perte de vitesse, malgrĂ© les actions symboliques et pratiques mises en Ɠuvre ces vingt-cinq 25 derniĂšres annĂ©es. En effet, les Camerounais donnent l’impression d’ĂȘtre liĂ©s les uns aux autres par un pacte de corruption implicite ou explicite selon le cas, en vertu duquel la vie en sociĂ©tĂ© n’aurait d’autre fin que le service d’intĂ©rĂȘts individuels ou catĂ©goriels, au dĂ©triment de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. De fait, la corruption, qu’il s’agisse de la petite ou de la grande, obĂšre les capacitĂ©s de dĂ©veloppement du pays. Cela se voit Ă  travers la qualitĂ© de la dĂ©pense publique, Ă  travers certains choix d’investissement Ă©minemment discutables, ou encore dans le domaine de la sĂ©curitĂ© routiĂšre. A titre d’illustration, alors que les pouvoirs publics validaient la stratĂ©gie nationale de prĂ©vention et de sĂ©curitĂ© routiĂšre du Cameroun en 2018, un accident de la route a eu lieu sur la nationale N°4 reliant YaoundĂ© Ă  Bafoussam. Cet accident a causĂ© la mort de 31 personnes et occasionnĂ© 04 blessĂ©s graves. Les premiĂšres conclusions du Gouvernement faisaient Ă©tat de ce que a le chauffeur ne disposait pas du permis de conduire appropriĂ© ; b l’agence de voyage ne disposait pas d’une licence l’autorisant Ă  exercer l’activitĂ© de transport interurbain des personnes ; c le vĂ©hicule, chaussĂ© de pneus usĂ©s, lesquels ont Ă©tĂ© impliquĂ©s dans sa sortie de piste, disposait d’un certificat de visite technique conforme qui lui aurait Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© 07 jours avant l’accident. Il faut Ă©galement constater que le domaine de la commande publique constitue l’un des champs d’expĂ©rimentation les plus fertiles de la corruption dans notre pays. C’est dommage car cela affaiblit l’efficacitĂ© de l’action publique. Il conviendrait Ă  cet Ă©gard de rĂ©viser la rĂ©glementation pour corriger les faiblesses du systĂšme des marchĂ©s publics, au regard de la tendance haussiĂšre des contentieux de l’attribution, dans lesquels les Sous-Commissions d’Analyse des Offres sont compromises. La rĂ©glementation des marchĂ©s publics, conçue et mise Ă  jour pour faire obstacle Ă  la corruption dans la commande publique, contribue paradoxalement Ă  alimenter, Ă  nourrir le phĂ©nomĂšne, au grand dam des acteurs chargĂ©s de la rĂ©gulation et du contrĂŽle du secteur. Sont en cause les dispositions relatives Ă  la communication des notes des soumissionnaires avant l’ouverture des offres financiĂšres, celles relatives aux dĂ©lais de recours ou encore le fait que le plaignant lors d’un recours, ne reçoit que la partie du rapport d’analyse des offres qui le concerne, alors que la pratique de corruption ici peut consister Ă  surnoter ou Ă  couvrir les manƓuvres frauduleuses d’un compĂ©titeur autre que le plaignant, et non pas seulement Ă  mal noter ce dernier. Les citoyens attendent de l’administration qu’elle mette en Ɠuvre un projet de sociĂ©tĂ© orientĂ© vers le dĂ©veloppement du pays et prenant appui sur la satisfaction de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Elle ne peut pas Ă  la place, proposer un choix de sociĂ©tĂ© qui banalise la corruption et fait le lit de la mĂ©diocritĂ©. La corruption entraĂźne le pays dans des profondeurs abyssales. Elle rĂ©vĂšle ce qu’il y a de plus perfide en nous, elle sape les fondements de la sociĂ©tĂ©, Ă©rige en norme le vol et la tricherie, elle met la mĂ©diocritĂ© au pinacle, elle tue aussi, sur les routes, dans les hĂŽpitaux, dans des lieux insoupçonnĂ©s, et il faut en prendre clairement conscience. L’administration hĂ©las, est pour beaucoup dans la prolifĂ©ration de la corruption dans le corps social. Les consĂ©quences de la corruption sont perceptibles Ă  travers la crise morale que traverse la nation, Ă  travers certains accidents de la circulation ou encore dans la gestion des projets ou dans les choix d’investissement inutilement coĂ»teux, et le risque est grand que les consĂ©quences lointaines soient pires que ce que l’on pourrait imaginer. Il y a pĂ©ril en la demeure, nous devons avoir le sursaut nĂ©cessaire pour bĂątir ensemble une sociĂ©tĂ© plus vertueuse, normĂ©e, une sociĂ©tĂ© dans laquelle la rĂšgle prime. En effet, la corruption entraĂźne inexorablement le pays dans un chaos social, et obĂšre nos capacitĂ©s de dĂ©veloppement comme cela a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©voquĂ©. A la question de savoir la raison pour laquelle la corruption prospĂšre autant sous nos cieux, la rĂ©ponse qui vient Ă  l’esprit de l’auteur de ces lignes, est que les Camerounais sont invariablement liĂ©s les uns aux autres par le pacte de corruption Ă©voquĂ© plus haut, lequel favorise un consensus tacite sur le fait que la corruption jouerait un rĂŽle de rĂ©gulation sociale, de rĂ©partition de la richesse. En effet la corruption apparaĂźt au Cameroun comme un comportement rationnel et calculĂ©, prĂ©sent dans toutes les strates de la sociĂ©tĂ©. A dire vrai, la prĂ©varication et la monĂ©tarisation des relations sociales ont atteint leur niveau le plus haut depuis l’indĂ©pendance, au point de renouveler l’hypothĂšse de l’Etat nĂ©o-patrimonial dont l’Afrique au demeurant n’est pas seule coutumiĂšre, mĂȘme si elle en est le terreau le plus fertile. ClassĂ© pays le plus corrompu au monde en 1998 et 1999 par Transparency International, le pays a depuis lors créé des institutions chargĂ©es de lutter contre ce flĂ©au, et a Ă©galement renforcĂ© le cadre juridique y relatif. Cependant, en dĂ©pit de ces mesures, le Cameroun reste l’un des pays les plus corrompus au monde 34e d’aprĂšs le classement 2021 de TI, accrĂ©ditant ainsi l’impression selon laquelle son classement peu enviable par TI, parait au fond assumĂ©, en dĂ©pit des discours de convenance des autoritĂ©s. A cet Ă©gard, le bilan de la Commission Nationale Anti-Corruption créée en 2006 paraĂźt plutĂŽt maigre, au point que l’on pourrait ĂȘtre tentĂ© de questionner son utilitĂ© rĂ©elle. Il nous faut prendre conscience de ce que la corruption est le principal obstacle au dĂ©veloppement Ă©conomique et social de notre pays. En effet, elle freine la croissance Ă©conomique, nuit Ă  l’état de droit et entraĂźne un gaspillage de compĂ©tences et de ressources Ă  nul autre pareil. Lorsqu’elle fragilise les structures chargĂ©es de la sĂ©curitĂ© et de l’ordre public, la corruption peut poser des problĂšmes de sĂ©curitĂ© nationale. Lorsqu’elle devient omniprĂ©sente, elle empĂȘche le secteur public de remplir sa mission ainsi que les entreprises de rĂ©aliser leur potentiel. La corruption dĂ©tourne des fonds destinĂ©s aux services essentiels, notamment les soins de santĂ©, d’éducation, etc. En cela, elle pĂ©nalise en premier lieu les plus fragiles d’entre nous, particuliĂšrement les Camerounais Ă©conomiquement faibles. Contrairement Ă  une idĂ©e reçue, les vĂ©ritables entrepreneurs abhorrent la corruption, ne serait-ce parce qu’elle augmente le coĂ»t de l’activitĂ© Ă©conomique. La corruption dans le monde des affaires est sujet courant, et quasiment toutes les entreprises y sont confrontĂ©es, qu’elles soient grandes, moyennes ou petites. Si la corruption s’inscrit clairement Ă  l’encontre de l’éthique des affaires, certains investisseurs diront cependant qu’elle est nĂ©cessaire pour rĂ©ussir ses projets notamment dans un pays comme le nĂŽtre, arguant qu’une entreprise qui refuserait de la pratiquer au nom de l’éthique verrait ipso facto ses chances de rĂ©ussite fondre comme neige au soleil. Un investisseur dans notre sociĂ©tĂ© doit-il ĂȘtre obligĂ© de choisir entre performance et Ă©thique des affaires ? Est-ce Ă  dire qu’il est impossible de rĂ©ussir sans recourir Ă  des pratiques corruptives ? C’est contre cette doxa qu’il faudrait s’insurger. Il faut dĂ©plorer que malgrĂ© les efforts de certains acteurs, il n’existe pas encore une masse critique permettant d’impulser une vĂ©ritable dynamique anti-corruption, le plus grand nombre Ă©tant persuadĂ© Ă  tort que les avantages de la corruption sont plus importants Ă  leur Ă©chelle, que ses inconvĂ©nients. Parmi les solutions Ă  mettre en Ɠuvre, outre l’éducation populaire et la sanction systĂ©matique des actes de corruption, il convient d’envisager de revaloriser significativement des salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat. Cette mesure permettrait de diminuer les initiatives de corruption dont les cibles sont les usagers ou les prestataires de l’administration. Elle permettrait Ă©galement de rĂ©duire les atteintes Ă  la fortune publique. Il faut dire pour alarmer le corps social sur ce phĂ©nomĂšne que l’on a fini par banaliser, que le coĂ»t moral de la corruption peut ĂȘtre fatal Ă  notre sociĂ©tĂ©, tant ce phĂ©nomĂšne attaque et dynamite les fondations que sont nos normes, nos principes et nos valeurs cardinales. De surcroĂźt, la corruption enracine la mĂ©diocritĂ© dans la sociĂ©tĂ©, ce qui constitue un autre pĂ©ril grave pour la nation, particuliĂšrement pour la jeunesse, en perte de repĂšres, et pour les personnes en situation de responsabilitĂ©. A cet Ă©gard, sans chercher Ă  jeter l’anathĂšme sur l’ensemble des serviteurs de l’Etat, il convient d’appeler l’attention des autoritĂ©s publiques sur le fait que la corruption des agents publics constitue une entrave majeure Ă  la capacitĂ© du gouvernement Ă  satisfaire les besoins fondamentaux des citoyens. A ce titre les dĂ©cideurs plus que quiconque, ont intĂ©rĂȘt Ă  lutter contre ce phĂ©nomĂšne. En effet, la corruption limite la capacitĂ© des gouvernements Ă  servir efficacement les citoyens, elle fragilise la subordination au droit, elle affaiblit les institutions publiques et Ă©rode la confiance dans les dirigeants. Elle doit ĂȘtre rĂ©primĂ©e sans ambages, elle n’est pas une fatalitĂ©, encore moins un mal nĂ©cessaire’’. LEtat est il un mal nĂ©cessaire ? I /Les raisons de l’apparition de l’Etat Le rejet de l’aristocratie et le dĂ©sir de dĂ©mocratie L’apparition de l’individu grĂące Ă  la libertĂ© et
Il ne faut pas toutefois imaginer que Rousseau conçoive un retour possible Ă  l’ Ă©tat de nature » Il vous prend envie de marcher Ă  quatre pattes quand on lit votre ouvrage », Ă©crit Voltaire Ă  Rousseau, dans une lettre datĂ©e du 30 aoĂ»t 1755. L’homme, dans la mesure oĂč il est, par nature, perfectible, Ă©volue nĂ©cessairement, et cette Ă©volution se traduit obligatoirement par une transformation ; il est nĂ©cessaire pour l’homme de se socialiser. Le concept de perfectibilitĂ© » rend raison de ce qu’est la nature humaine Ă  la diffĂ©rence de l’animal, qui est, au bout de quelques mois, ce qu’il sera toute sa vie, et son espĂšce, au bout de mille ans, ce qu’elle Ă©tait la premiĂšre annĂ©e de ces mille ans, l’homme est capable de s’arracher Ă  sa nature, et de devenir autre que ce qu’il Ă©tait originellement. L’homme en effet, contrairement Ă  l’animal, est libre, et la perfectibilitĂ© tĂ©moigne de cette libertĂ© C’est dans la conscience de cette libertĂ© que se montre la spiritualitĂ© de son Ăąme ». Le problĂšme est bien que l’homme s’écarte de la rĂšgle naturelle pour son avantage, mais aussi pour son prĂ©judice. Et c’est pourquoi il peut ĂȘtre le seul, prĂ©cisĂ©ment, Ă  pouvoir se dĂ©naturer », et le seul encore Ă  pouvoir se montrer inhumain ». Il n’existe pas de mot pour dire qu’un animal s’est Ă©cartĂ©, pour le pire, de sa nature. Seuls, finalement, les animaux domestiques pourraient ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme des animaux dĂ©naturĂ©s
 Pourquoi en effet l’homme seul est-il sujet Ă  devenir imbĂ©cile ? » se demande encore Rousseau. Parce qu’il est libre. Il l’est donc pour le meilleur et pour le pire. On ne pourrait donc envisager, d’une maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, la notion de nature sans la notion de culture. À ce titre, comme l’avait envisagĂ© Rousseau, l’homme Ă  l’état de nature n’existe sans doute pas. Nous naissons toujours dans un environnement et dans une culture donnĂ©e mĂȘme les peuples dits primitifs », dont l’environnement naturel demeure le seul environnement, et vivant Ă  l’écart de toute civilisation, sont des ĂȘtres de culture. C’est ce que montre Claude LĂ©vi-Strauss 1908-2009 les Ă©tudes menĂ©es Ă  partir de l’observation des peuples primitifs, prĂ©tendument restĂ©s Ă  l’ Ă©tat de nature », prouve bien que ces hommes possĂšdent leur propre culture. Appartenir Ă  une culture n’a alors plus rien Ă  voir avec le fait d’ĂȘtre cultivĂ© » ; Rousseau l’avait en outre montrĂ© on peut ĂȘtre cultivĂ©, et ĂȘtre dĂ©naturĂ© ». En dĂ©pit de cela, le passage de la nature Ă  la culture est irrĂ©mĂ©diable. Finalement, il n’existerait pas de nature humaine », ce qui ferait perdre Ă  l’expression homme dĂ©naturĂ© », tout son sens. Toute culture est, en quelque sorte, une seconde nature ». En ce sens, il est donc inexact de penser que la civilisation puisse ĂȘtre Ă  l’origine d’une modification nĂ©gative de la nature humaine. Pourtant, les civilisations ou les sociĂ©tĂ©s ne se valent pas toutes. Nous devons admettre, sans pour autant renoncer Ă  la richesse que reprĂ©sente la diversitĂ© des cultures, l’existence de situations particuliĂšres, dans l’histoire des hommes, que nous devons condamner. Certaines croyances ou certaines idĂ©ologies engendrent la barbarie ; ne pouvons-nous pas penser que l’idĂ©ologie nazie dĂ©nature l’homme ? Il est Ă©videmment bien plus dĂ©gradant pour l’homme en tant que tel d’ĂȘtre un reprĂ©sentant du nazisme allemand le persĂ©cuteur qu’ĂȘtre un juif allemand le persĂ©cutĂ©. L’homme dĂ©gradĂ© n’est finalement pas la victime, mais le bourreau. D’une tout autre maniĂšre, les actes de cannibalisme paraissent, d’une maniĂšre universelle, dĂ©gradant pour le genre humain lui-mĂȘme, mĂȘme si ceux-ci font partie intĂ©grante d’une culture donnĂ©e. La culture » ne peut servir de prĂ©texte pour que certains actes inhumains soient rendus lĂ©gitimes, au nom de cette culture.
LĂ©tat est il un mal nĂ©cessaire DemandĂ© Par Admin @ 14/07/22 & Vu Par 7 Personnes Le noyau d’un atome de plomb possĂ©dant 208 nuclĂ©ons peut ĂȘtre modĂ©lisĂ© par une sphĂšre dure de rayon r = 83 fm.1.
Entropie et Ordo ab chao Entropie"Nom donnĂ© par Clausius Ă  la fonction d'Ă©tat notĂ©e S qui caractĂ©rise l'Ă©tat de dĂ©sordre » d'un systĂšme" ...Ou " Grandeur caractĂ©risant le dĂ©sordre d'un systĂšme. L'entropie ne peut qu'augmenter dans une transformation irrĂ©versible systĂšme isolĂ©."Pour mieux faciliter la comprĂ©hension, prenez un jeu de cartes ordinaire, mettez les cartes dans l'ordre As, deux, trois, quatre, cinq....Valet, Dame et enfin Roi, votre tas de carte est bien classĂ©. Maintenant, jetez le en l'air, observez les cartes retombĂ©es. Sont elles dans l'ordre, celui que vous avez Ă©tabli avant de les jeter en l'air ? La chance que ça l'est infime...Et plus vous observez vos cartes Ă©talĂ©s sur le sol, plus le risque qu'elles s'Ă©parpillent davantage augmente. C'est l'entropie. Pour apporter une touche d'humour, pensez Ă  une chambre bien rangĂ©e et ordonnĂ©e d'enfant, celle-ci au fur et Ă  mesure que l'enfant grandisse au fil des annĂ©es l'est de moins en moins, rangĂ©e et ordonnĂ©e. Et Ă  l'Ăąge adulte c'est pas mieux....lol. Sinon observez le ab chao"l'ordre naĂźt du chaos" On connait tous ces trois mots en latin. Mais au vu de l'entropie et de son aspect inĂ©vitable, Ordo ab chao me parait ironique, moqueur. Oui, je sais que ce n'est pas ce qu'il faut retenir, ce n'est pas sa vĂ©ritable signification, mais...Qui sait si nous n'aurions pas perdu sa vĂ©ritable signification, fait fausse route ?Cela nĂ©cessite un dĂ©bat je pense. D'un cĂŽtĂ© l'entropie, le dĂ©sordre inĂ©vitable et grandissant potentiellement, le foutoir, le bordel, doom. Et de l'autre le chaos vaincu par un ordre qui serait lui aussi inĂ©vitable et ce qui concerne l'ordre qui naĂźt du chaos, on va dire l'ordre dĂ©sormais, regardez Ă  quel point l'ordre est Ă©voquĂ© rĂ©guliĂšrement lors de la campagne prĂ©sidentielle actuelle. A quel point l'ordre est dĂ©sirĂ©, voulu, acclamĂ©...Presque une obsession. J'estime que le vouloir Ă  tout prix, mettre tout son espĂ©rance dans l'ordre est une erreur. N'a t'on pas assez vu les ĂȘtres humains faire des erreurs fatales dans cette quĂȘte de l'ordre ? Aux dĂ©pens d'autres populations ...Je pense notamment Ă  la montĂ©e du fascisme dans les annĂ©es trente, en rĂ©action surtout pour riposter au pĂ©ril rouge et au "bordel soviĂ©tique" parler des diffĂ©rentes religions qui pour mieux contrĂŽler la situation et les ĂȘtres y met son grain de sel, plus ou moins bien au fil de l'histoire. Et c'est pas fini....Tant que l'ĂȘtre humain n'en prendra pas conscience de sa situation incontrĂŽlable et que la quĂȘte de l'absolu est un erreur et une chimĂšre...Dayofdoom qui remercie la terre entiĂšre de lui fournir matiĂšre pour composer ce blog. Posted on Monday, 17 April 2017 at 913 PMEdited on Friday, 03 May 2019 at 907 PM L'interprĂ©tation Comment vous parler ? Tout en sachant que je vais ĂȘtre lu, pas forcĂ©ment compris, dĂ©cortiquĂ© ou dĂ©couverts avec des Ă  priori ? Je veux dire Ce n'est pas facile de toucher au but, convaincre... Que je ne sois pas avec ce qui est Ă©crit ici Ă  l'origine d'une catastrophe ? "On est hĂ©ritier de ses actes" n'oubliez jamais. Non, vous le savez, c'est ça l'astuce, tout le monde le sait mais en a la mĂȘme vision ? La notion du bien et du mal, dualitĂ©, surtout. regardez les Ă©vĂ©nements rĂ©cents, un dĂ©cret discriminant et incohĂ©rent outre atlantique accompagnĂ© auparavant de discours exagĂ©rĂ©s poussant au fantasmes malsains amĂšne un horrible fait divers inutile, absurde et monstrueux dans le pays voisin. Attendez, je revois encore un slogan idiot sur la toile de ces derniĂšres annĂ©es Comme quoi les vilains mĂ©dias vous pousseront Ă  haĂŻr votre prochain une formule de ce genre Les mĂ©dias ? ben voyons ! Il suffit de voir que ceux partageaient haut et fort cette formule antimĂ©dias et qui sur le web ignorent complĂštement l'actualitĂ© discriminante outre atlantique de ces derniers jours ! Quel silence ! Je ne sais pas ce qui est le pire entre l'aveuglement imbĂ©cile ou l'acquiescement silencieux...Pour en revenir au fait divers, je n'ose pas utiliser le verbe "inspirer" via les discours etc...Faut pas se leurrer, c'est important, il y aura toujours une opposition quelconque. AprĂšs elle peut avoir plusieurs formes, intelligentes responsables ou pas. Tout comme il y aura des visions de la vie diffĂ©rente pour chacunes d'entre qui complique la chose, qu'allez-vous retenir de ce blog ? Que je dĂ©teste et cherche Ă  foutre par terre l'Ă©tat comme Bakounine a pu le faire Ă  cause de mon article parlant de lui ? C'est tout le contraire ! l'interprĂ©tation. Ce qui nous amĂšne Ă  nous poser la question, comment faire pour que des tĂȘtes folles, faibles, influençables ne passent pas Ă  l'acte en ayant tout assimilĂ© de travers ? J'en reviens Ă  la vision "anarchique" de Bakounine, c'est Ă  dire libertĂ© totale aprĂšs avoir balayĂ© le systĂšme et les institutions tout en imaginant selon lui qu'Ă  travers la libertĂ© nouvelle le peuple se comporterai de la meilleure façon, sans vols ni meurtres ni agressions physiques dans l'intĂ©rĂȘt commun. Comment cela serait-il possible ? Surtout sans nouvelles institutions ni cadres que Bakounine rejetait..Sans oublier et c'est le plus important, ses appels aux "mauvaises passions" au prĂ©alable comme il le disait lui-mĂȘme afin de faire chuter les institutions dĂ©jĂ  en place...Sa vision a Ă©tĂ© bien mal comprise depuis, et mal interprĂ©tĂ©. Bakounine avait une vision du peuple presque angĂ©lique et problĂšme qui est sans solutions est la rĂ©action assez imprĂ©visible du peuple, de la sociĂ©tĂ©. Il y a des motifs d'espoirs les parisiens ouvrant spontanĂ©ment leurs portes la nuit du 13 Novembre aux personnes fuyant les terroristes. Ou comme le mouvement Nuit Debout. La spontanĂ©itĂ© de la foule. Ce que les extrĂ©mistes n'admettent jamais et refoulent catĂ©goriquement est cette spontanĂ©itĂ© qu'ils ne comprennent pas. Ă  cause de meilleurs sentiments qu'ils n'ont pas ? Ou qu'ils refoulent ? Ou bien Ă  cause de leur "foi" dans un systĂšme totalitaire du tout contrĂŽle ?Ce que redoutait Bakounine est l'aspect bourgeois...C'est Ă  dire que par peur de voir tout bouleversĂ©, tout brisĂ©, la grosse partie de la foule s'arrĂȘte, nĂ©gocie quelques avancĂ©es et stoppe son mouvement, par peur de tout perdre, de perdre son petit confort et son petit bonheur....J'ai dĂ©jĂ  pointĂ© du doigt pas tout Ă  fait comme Bakounine cet attachement au matĂ©rialisme qui amĂšne beaucoup d'incomprĂ©hension et de souffrances. Et Ă  mon avis l'attachement matĂ©riel est amplifiĂ© par rapport au 19e siĂšcle. j'en parlais en partie dans l'article prĂ©cĂ©dent. Par exemple, la rĂ©action des gens autour de JĂ©sus lorsqu'il dit "DĂ©truisez ce temple, et en trois jours je le relĂšverai." Jean 219 ceux qui sont Ă  fond attachĂ© au matĂ©rialisme ne comprennent pas, ils interprĂštent mal. Les personnes plus portĂ©s sur la spiritualitĂ© elles rĂ©alisent. Dayofdoom qui remercie la terre entiĂšre de lui fournir matiĂšre pour composer ce blog Posted on Monday, 30 January 2017 at 1130 PMEdited on Saturday, 29 April 2017 at 1215 PM "L'Etat, c'est le mal, mais un mal historiquement nĂ©cessaire, aussi nĂ©cessaire dans le passĂ© que le sera tĂŽt ou tard son extinction complĂšte" Bakounine Bakounine Biographie de Madeleine Grawitz MikhaĂŻl Bakounine rĂ©volutionnaire thĂ©oricien Russe est connu pour ĂȘtre une figure de l'anarchisme. Et pourtant ! Il utilisera le mot "Anarchisme" tardivement ! Il aura utilisĂ© maintes fois le mot "LibertĂ©" auparavant ! Bakounine, gĂ©ant Russe par la taille 19e siĂšcle prolixe et ouvert Ă  tous prĂȘchait partout oĂč il en allait, surtout en Europe, la libertĂ© et surtout la rĂ©volution pour la libertĂ©...S'il a senti l'imminence de la rĂ©volution Russe de 1917 et peut-ĂȘtre contribuĂ©... il se diffĂ©renciait de Marx et des communistes du 19e. Le point commun entre eux est la rĂ©volution nĂ©cessaire pour balayer le rĂ©gime ancien tsariste et despotique, c'est sur l'aprĂšs-rĂ©volution que Bakounine Ă©tait en dĂ©saccord, alors que les communistes avaient pour vision que leur parti remplace l'Ă©tat et prenne le pouvoir en transition, Bakounine considĂ©rait qu'une fois la rĂ©volution faite, le pouvoir et ses dirigeants balayĂ© nul parti, nulle instance devait prendre le relais...Et le peuple, l'humanitĂ© capable de se diriger tout seul comme des grands....Belle dose d' pensĂ©e de Bakounine c'est cela PrĂŽner la rĂ©volution, dĂ©battre, enrĂŽler, tout faire pour qu'elle ait lieu et ne rien prĂ©voir ensuite une fois qu'elle a Ă©clatĂ©....Ă  l'inverse des communistes et futurs bolcheviques. Bakounine avait trop confiance en l'humanitĂ©, dans le peuple. Il Ă©tait persuadĂ© que une fois dĂ©livrĂ© de ses chaines des divers rĂ©gimes de l'Ă©poque le peuple, la masse saurait faire les bons choix et pour de bon...Aveuglement ? Un exemple, il dĂ©testait toute forme de nationalisme, sentiment naissant au 19e, qu'il rencontra un peu partout dans sa vie. Comment croire alors Ă  l'union du peuple en cas de rĂ©volution et/ou de libertĂ© absolu ? Le peuple ne tomberait-il pas dans le nationalisme, vecteur de divisions et de violences ? Sans parler de l'ambition et du dĂ©sir de richesses...L'argent..Il glissera sans cesse entre les doigts de Bakounine, criblĂ© de dettes, dĂ©pendant des dons et prĂȘts de tous, en abusant et en dĂ©pensant parfois trop...Un mode de vie anarchique ? Il Ă©tait connu aussi Ă  l'Ă©poque pour ce dĂ©faut. Pour en revenir Ă  sa pensĂ©e, il avait foi dans le peuple Ă  se diriger lui-mĂȘme et Ă  prendre de sages dĂ©cisions. Comment cela serait-il possible ? Il faudrait des annĂ©es et des annĂ©es de prĂ©paration d'Ă©ducation, de prise de conscience de la masse, de la patience....Certes, Bakounine y mettait toute son Ă©nergie, tout son Ăąme Ă  expliquer, dĂ©battre, convaincre, persuader, recruter Ă  travers l'Europe, et ce Ă  une Ă©poque oĂč l'internet et les mĂ©dias, blogs etc trĂšs large mode de diffusion d'infos et d'idĂ©es que nous connaissons n'existait pas...Et comment convaincre, Ă©duquer etc ? Et mĂȘme Ă  l'heure actuelle profusion Regardez, j'utilise volontairement une des ces citations les plus tapageuses pour faire remarquer l'article dans l'espoir d'ĂȘtre lu ! Alors imaginer qu'en plus il faut rĂ©ussir.. Je ne partage pas sa pensĂ©e, je ne suis pas devenu anarchiste hein ! ni rĂ©volutionnaire Pour bien comprendre sa pensĂ©e et sa motivation, il faut surtout ne pas comparer son siĂšcle et aujourd'hui ! 2017 Les travailleurs Ă  l'Ă©poque avaient beaucoup moins de droit, il y avait moins de libertĂ©, les moyens d'expressions Ă©taient limitĂ©s pas d'internet, ma fameuse question Comment auriez-vous fait alors pour partager vos pensĂ©es et idĂ©es au monde ?Songez qu'en Russie au milieu du 19e siĂšcle sous le tsar la philosophie Ă©tait banni des universitĂ©s. Le pouvoir avait bien compris oĂč Ă©tait le danger....Sans parler du servage. On peut croire que la pensĂ©e de Bakounine Ă©tait naĂŻve. Peut-ĂȘtre, il se berçait d'illusions parfois, fondant en Italie, en Suisse etc des sociĂ©tĂ©s secrĂštes afin de prĂ©parer et faire la rĂ©volution et optimiste s'imaginait recruter en masse et ĂȘtre sur le point de tout balayer le tout en quelques mois ! Alors qu'il Ă©tait le seul Ă  ĂȘtre motivĂ© Ă  500% ! Ses sociĂ©tĂ©s secrĂštes trĂšs petites n'existaient en rĂ©alitĂ© que par sa volontĂ© et n'ont eu qu'un impact insignifiant...Mais il y croyait fermement. l'autre aspect de sa pensĂ©e Ă©tait qu'il avait la conviction que le peuple slave avait un rĂŽle Ă  jouer, Ă  l'inverse de Karl Marx qui lui Ă©tait progermanique les deux hommes s'opposeront Bakounine imaginait les slaves dominer l'Europe par sa culture et sa pensĂ©e progressivement et contribuer Ă  rĂ©former et Ă©duquer le reste de l'Europe qu'il considĂ©rait comme chancelante, dĂ©cadente et dont la chute Ă©tait inĂ©ducable..C'est un autre point comme sa vision contre l'Ă©tat oĂč je suis pas d'accord avec lui. Il n'est pas question ici de dĂ©battre si untel ou untel est dĂ©cadent ou supĂ©rieur, j'ai toujours pensĂ© qu'il fallait voir le monde avec ses diverses cultures, ses peuples diffĂ©rents sur une mĂȘme ligne d'Ă©galitĂ©. Le mythe du peuple Ă©lu, croire que tel peuple doit Ă©duquer et dĂ©passer les autres est dangereux et ne fera jamais avancer les choses, c'est une forme dĂ©guisĂ© et inodore de nationalisme. Sur ce point, Bakounine faisait une qui remercie la terre entiĂšre de lui fournir matiĂšre pour composer ce blog. Posted on Tuesday, 10 January 2017 at 424 PMEdited on Sunday, 02 December 2018 at 909 PM
ĐŁĐż Î”ŃˆĐ°ŃĐ”Ï‡Ń‹Ń‚ĐČĐ˜Ő·ŐžÖ‚Ő°Îč Ń„Đ°ĐŽĐ”áŒŐ§Ï„ áŒŽĐłŃƒáˆƒĐŸŐŽŃƒŃ…Đ”áŒŒŐ“ĐžŃ€ щÎčቁу
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LÉtat est un mal nĂ©cessaire : ses pouvoirs ne doivent pas ĂȘtre multipliĂ©s au-delĂ  de ce qui est nĂ©cessaire. On peut appeler ce principe le "rasoir libĂ©ral" (par analogie avec le Sur quels sujets traitant de l'Etat ĂȘtes-vous susceptibles de tomber lors de votre examen de philosophie ? Par Olivier RĂ©digĂ© le 12 juillet 2010 1 minute de lecture Chapitres Dissertation Autre La plateforme qui connecte profs particuliers et Ă©lĂšves Vous avez aimĂ© cet article ? Notez-le ! Olivier Professeur en lycĂ©e et classe prĂ©pa, je vous livre ici quelques conseils utiles Ă  travers mes cours ! 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LÉtat est la structure qui permet d'apporter la libertĂ© et la justice Ă  la sociĂ©tĂ©. En 1820, dans ses Principes de la philosophie du droit, Hegel prĂ©sente l'État comme la plus haute des institutions. Selon lui, il permet de rĂ©aliser le LE GRAND ANGLE DIPLO - Cette semaine, une dizaine d’ONG françaises et Ă©trangĂšres ont exigĂ© du gouvernement qu’il cesse toute livraison d’armes Ă  l’Arabie saoudite ou aux Emirats arabes unis. Sur ce sujet Ă  la fois tragique et controversĂ©, la chronique, comme chaque samedi matin Ă  7h15 sur Europe1, du rĂ©dacteur-en-chef international du JDD, François ces ONG, il y a les plus grandes comme Amnesty ou Human Rights Watch mais aussi bien d’autres qui sont actives et indispensables auprĂšs des victimes du conflit au YĂ©men oĂč au moins personnes sont mortes au sein de la population civile depuis 4 ans. Dans ce genre de dĂ©bat sur les ventes d’armes, il faut bien reconnaĂźtre que tout est devenu de plus en plus binaire. Que des dĂ©mocraties comme la France vendent des armes Ă  des pays qui ne le sont pas, comme l’Arabie saoudite et les Emirats, voilĂ  qui parait pour certains dĂ©jĂ  contestable. Mais si en plus ces mĂȘmes pays s’engagent dans des conflits qui causent de nombreuses victimes civiles et voilĂ  la France carrĂ©ment accusĂ©e de complicitĂ© de crimes de aussi - Armes françaises au YĂ©men ce que rĂ©vĂšle une note militaire et pourquoi elle contredit la position de ParisOr, la note de la Direction du renseignement militaire Ă  laquelle se rĂ©fĂšrent les ONG, et qui a Ă©tĂ© prĂ©cisĂ©ment rĂ©clamĂ©e par le pouvoir exĂ©cutif pour pouvoir Ă©valuer la situation, Ă©voque un risque. Un risque calculĂ© que l’une des trois batteries de canons Caesar postĂ©s cĂŽtĂ© saoudien, ne finisse par tirer un obus qui toucherait des civils. Jusqu’à prĂ©sent, et les ONG le savent, les Houthis que combattent la coalition arabe n’ont jamais apportĂ© le moindre dĂ©but de preuve qu’un obus ou une bombe de fabrication française aient tuĂ© des civils yĂ©mĂ©nites. L’inverse en revanche est prouvĂ©. Les Nations Unis ont rĂ©vĂ©lĂ© que des missiles iraniens ont Ă©tĂ© tirĂ©s par les miliciens Houthis sur leurs adversaires et en zone d’habitation civile. Est-ce que cela rĂ©sout le problĂšme posĂ©, les questions Ă©thiques? abandonner ce secteur stratĂ©gique?Mais pour illustrer la complexitĂ© de ce dossier des ventes d’armes, il faut rappeler des vĂ©ritĂ©s qui font parfois mal Ă  entendre. D’abord, la France est, selon les annĂ©es, l’un des trois premiers exportateurs d’armes dans le monde. Ensuite, elle s’efforce de livrer Ă  des pays qui ne sont pas en guerre mais qui pourraient bien s’y retrouver confrontĂ©s. Tertio, et cette notion suscite souvent de l’indignation, mais si la France cessait de produire ou d’exporter, d’autres le feraient Ă  sa place Ă  commencer par les Etats-Unis, la Russie et la Chine. Est-ce que ce secteur Ă©conomique, industriel et stratĂ©gique doit leur ĂȘtre abandonnĂ©?"On a beau dire que ce secteur emploie en France personnes et indirectement, cet argument semble nĂ©gligĂ©, comme s’il Ă©tait sulfureux"Et puis, il y a le modĂšle Ă©conomique de l’industrie de l’armement. On a beau dire que ce secteur emploie en France personnes et indirectement, cet argument semble nĂ©gligĂ©, comme s’il Ă©tait sulfureux. Idem pour les rĂ©sultats Ă  l’exportation, ce qui permet de rééquilibrer un commerce extĂ©rieur structurellement dĂ©ficitaire. Sans oublier la recherche et le dĂ©veloppement qui, comme chacun le sait, a d’infinies rĂ©percussions sur les inventions et les technologies dans le domaine civil et la consommation courante. Est-ce nĂ©gligeable?Un dĂ©bat paradoxalC’est tout le paradoxe du dĂ©bat public sur ce sujet. D’un cĂŽtĂ©, tout le monde est d’accord pour dire que la guerre est une chose atroce qu’il faut Ă©viter Ă  tout prix et c’est pour cela que la diplomatie existe. De l’autre, l’armĂ©e française, est plĂ©biscitĂ©e en tant qu’institution et pour son courage dans les opĂ©rations extĂ©rieures. Or, ses Ă©quipements ne peuvent ĂȘtre dĂ©veloppĂ©s que s’ils sont Ă©galement vendus Ă  l’export. Le problĂšme, c’est qu’une fois que le conflit est lĂ , il y a au moins trois options La neutralitĂ© diplomatique, c’est le cas de la Suisse, qui soit dit en passant est le 11e exportateur mondial ;l’engagement aux cĂŽtĂ©s de l’un des belligĂ©rants, ce n’est pas le cas de la France au YĂ©men, mĂȘme si une partie des armes vendues avant le conflit sont aujourd’hui utilisĂ©es par les saoudiens et les Ă©miriens ;ou la volontĂ© de jouer un rĂŽle dans une zone stratĂ©gique pour l’ le Moyen Orient et le Golfe restent, pour l’Europe, notre sud et notre accĂšs Ă  l’Asie. Bref, les diplomates et les militaires français, quels que soient nos gouvernements, rappellent une chose que l’on doit prendre en considĂ©ration au mĂȘme titre que ce qu’énoncent, et c’est leur devoir, les ONG la paix chez soi se construit par la dĂ©fense, celle-ci n’est viable que si elle innove et exporte. Ensuite, il est vrai qu’on peut choisir ses clients ou rompre ses contrats et ses alliances. Mais dans ce cas, c’est sa propre crĂ©dibilitĂ© et sa signature que l’on met en doute. Ce qui, pour une France qui veut rester puissance, mĂȘme moyenne, est un vrai dĂ©fi. Citationssur la violence est-elle un mal nĂ©cessaire? : C'est un genre de force, mais passionnĂ©e et qui vise Ă  briser la rĂ©sistance par la terreur. La violence dĂ©finit le crime, lorsqu'elle s'exerce contre la personne humaine. Et la loi des punitions est au contraire qu'elles soient entiĂšrement purifiĂ©es de violence. - Alain. La santĂ© est souvent un sujet tabou en entreprise, lieu de compĂ©titivitĂ© et de performance. Il peut ĂȘtre dĂ©licat et osĂ© de baisser la garde et s’épancher sur son Ă©tat de santĂ©. La pĂ©riode que nous traversons peut s’avĂ©rer d’autant plus compliquĂ©e pour les personnes qui ont une santĂ© fragile. Pourtant, mettre son entreprise dans la confidence peut aussi dĂ©boucher sur de meilleures conditions de travail et un accompagnement psychologiquement non nĂ©gligeable. Alors, comment communiquer sur sa situation mĂ©dicale lorsque cela devient une nĂ©cessitĂ© ? Doit-on forcĂ©ment informer notre entreprise si nous sommes une personne Ă  risque pour le Covid-19 ? Est-il bienvenu de tout dire ?Welcome to the Jungle fait le point sur les lois qui encadrent notre santĂ© au travail et vous conseille sur ce qu’il peut ĂȘtre prĂ©fĂ©rable de communiquer ou non Ă  votre dit la loi ?À l’embaucheLe salariĂ© n’a aucune obligation de dire Ă  son futur employeur qu’il est malade. Lors d’un entretien d’embauche, le Code du travail Ă©tablit qu’aucun salariĂ© ne peut ĂȘtre sanctionnĂ©, licenciĂ©, ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire, pour avoir refusĂ© de rĂ©pondre Ă  une question sur son Ă©tat de santĂ© ou son handicap. L’employeur peut demander un certificat ou un examen afin de savoir si le salariĂ© est apte ou non au poste auquel il aspire mais il n’aura accĂšs Ă  aucun autre dĂ©tail en raison du secret l’entrĂ©e en vigueur le 1er janvier 2017 de la Loi Travail, dite loi El Khomri », la traditionnelle visite mĂ©dicale est remplacĂ©e par la VIP Visite d’Information et de PrĂ©vention, sauf cas a vocation Ă  interroger le salariĂ© sur son Ă©tat de santĂ©, l’informer des risques Ă©ventuels auxquels l’expose son poste de travail, sensibiliser le salariĂ© sur les moyens de prĂ©vention de ces risques Ă  mettre en Ɠuvre, identifier si l’état de santĂ© du salariĂ© ou les risques auxquels il est exposĂ© nĂ©cessitent une orientation vers le mĂ©decin du travail, informer le salariĂ© sur les modalitĂ©s de suivi de son Ă©tat de santĂ© par le service et sur la possibilitĂ© dont il dispose, Ă  tout moment, de bĂ©nĂ©ficier d’une visite Ă  sa demande avec le mĂ©decin du travail. Le rĂŽle de ce dernier est prĂ©ventif, son but est d’éviter toute altĂ©ration de la santĂ© des travailleurs du fait de leur travail. Pour pallier la pĂ©nurie des mĂ©decins du travail, la VIP est rĂ©alisĂ©e par un professionnel de santĂ©, Ă©galement tenu au secret professionnel interne en mĂ©decine ou infirmier par exemple, sous l’autoritĂ© du mĂ©decin du travail. Elle doit avoir lieu avant la fin de la pĂ©riode d’essai, soit dans les trois mois suivants la prise de poste, et le dĂ©lai entre deux rendez-vous ne doit pas excĂ©der cinq cas du salariĂ© en posteComme pour l’entretien d’embauche, le salariĂ© n’a aucune obligation de communiquer Ă  son employeur son Ă©tat de santĂ© lors d’un entretien d’ en fonction des consĂ©quences que peuvent avoir certaines maladies, le mĂ©decin du travail peut dĂ©clarer le salariĂ© inapte au travail dĂšs le premier rendez-vous mĂ©dical. Le mĂ©decin du travail doit alors obligatoirement Ă©changer avec l’employeur et le salariĂ© sur les possibilitĂ©s d’amĂ©nagement ou d’adaptation de poste, rĂ©aliser une Ă©tude du poste du salariĂ© et de ses conditions de travail. Quelle que soit l’origine de l’inaptitude, l’employeur a l’obligation de proposer un reclassement au salariĂ© dĂ©clarĂ© inapte, sauf si, le mĂ©decin du travail estime que tout maintien du salariĂ© dans un emploi serait gravement prĂ©judiciable Ă  sa santĂ© » ou que l’état de santĂ© du salariĂ© fait obstacle Ă  tout reclassement dans un emploi ». Dans ce cas, le mĂ©decin dispense l’employeur d’une recherche de reclassement. Si aucun reclassement n’est possible, une procĂ©dure de licenciement pourra ĂȘtre engagĂ©e. En cas de contestation, la saisine appel ou recours, ndlr du conseil de prud’hommes est ouverte pour un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter de la notification de la spĂ©cificitĂ©s liĂ©es au coronavirusEn cette pĂ©riode de crise sanitaire, si vous ĂȘtes une personne vulnĂ©rable antĂ©cĂ©dents cardiovasculaires, diabĂ©te, insuffisance rĂ©nale, etc., rien ne vous oblige Ă  prĂ©venir votre entreprise. En revanche, pour protĂ©ger votre santĂ©, mieux vaut avertir votre employeur pour que celui-ci vous autorise le tĂ©lĂ©travail. Si la nature de votre mĂ©tier ne vous le permet pas, alors votre entreprise pourra vous mettre au chĂŽmage partiel ou au chĂŽmage technique sur prĂ©sentation d’un certificat d’isolement fourni par un mĂ©decin un document qui vous autorise Ă  rester chez vous et Ă  ne pas vous rendre au travail, ndlr. Si vous n’ĂȘtes pas une personne vulnĂ©rable face au Covid-19 mais que vous avez Ă©tĂ© un cas contact en contact rapprochĂ©, sans masque, avec une personne testĂ©e positive au Covid-19, vous avez l’obligation de prĂ©venir votre entreprise. Le salariĂ© a aussi une obligation de sĂ©curitĂ© envers lui mais aussi les autres, si celle-ci n’est pas respectĂ©e, cela pourrait faire l’objet d’une faute. Dans les faits, il serait difficile pour l’entreprise de prouver que vous avez cachĂ© des informations sur votre Ă©tat de santĂ©, il y a donc peu de risque d’ĂȘtre sanctionnĂ©. Une fois votre entreprise avertie, vous devrez poursuivre en tĂ©lĂ©travail ou bien vous faire prescrire un arrĂȘt de travail. Idem si vous prĂ©sentez les symptĂŽmes du coronavirus ou si vous avez Ă©tĂ© testĂ© positif avec ou sans symptĂŽmes vous ne devez pas non plus vous rendre sur votre lieu de travail. Un arrĂȘt de travail sera lĂ  aussi nĂ©cessaire. Une transparence parfois difficileQuel que soit le problĂšme de santĂ© que vous rencontrez, nous ne pouvons que vous conseiller d’ĂȘtre transparent avec votre employeur, c’est inĂ©vitable si vous souhaitez que celui-ci amĂšnage votre poste de travail et s’adapte Ă  vous. En revanche, si vous souffrez d’une maladie chronique ou d’un handicap et que vous ne souhaitez pas en informer votre entreprise, rien ne vous oblige Ă  le faire ! Parler de son Ă©tat de santĂ© peut ĂȘtre dĂ©licat et intime, il est tout Ă  fait comprĂ©hensible et tout Ă  fait lĂ©gitime que vous souhaitiez garder ces informations pour vous. Car, malheureusement, la bienveillance n’est pas innĂ©e chez tout le monde et certains managers et DRH peuvent encore avoir du mal Ă  accompagner des profils comme le vĂŽtre
Pour d’autres maladies Ă  court ou moyen terme, nous vous recommandons tout de mĂȘme d’ĂȘtre transparent avec votre entreprise, si besoin en toute confidentialitĂ©. Il en va de la santĂ© de vos collĂšgues et de leurs proches. Ne prenez pas de risque !Suivez Welcome to the Jungle sur Facebook, LinkedIn et Instagram ou abonnez-vous Ă  notre newsletter pour recevoir, chaque jour, nos derniers articles !Photo by WTTJ
PeutĂȘtre peu frĂ©quente par rapport Ă  la masse entiĂšre du contentieux pĂ©nal, notre disposition procĂ©durale paraĂźt habituelle, au contraire, quand la rĂ©pression pĂ©nale s'appesantit jusqu'Ă  recourir Ă  l'emprisonnement 18 : plus de 80% des entrĂ©es en prison s'opĂšrent au titre d'une dĂ©tention provisoire 19.

Un mal nĂ©cessaire La mutinerie de Champ-Dollon, le traitement hallucinant de Carlos Ă  Zurich un dĂ©linquant mineur qui bĂ©nĂ©ficiait d’un coĂ»teux programme de rĂ©habilitation, lire LT du actualisent la question du rĂŽle, voire de l’utilitĂ© de la prison, et la problĂ©matique de la rĂ©insertion des dĂ©linquants. Le problĂšme n’est pas nouveau. Au tout dĂ©but des annĂ©es 60 dĂ©jĂ , notre professeur de droit pĂ©nal nous enseignait que la sanction» pĂ©nale devait assurer trois fonctions la punition, la protection de la sociĂ©tĂ© et la rĂ©insertion du punition peut ĂȘtre financiĂšre ou privative de libertĂ©. La punition comme telle doit offrir une sorte de satisfaction Ă  la victime dont le besoin lĂ©gitime de vengeance et de reconnaissance de sa souffrance est ainsi honorĂ©. Mais l’Etat ne doit pas cĂ©der Ă  la tentation d’adapter la peine Ă  la subjectivitĂ© de la victime. Il doit garantir une certaine objectivitĂ© de la sanction et donc veiller Ă  ce qu’elle contribue Ă  la rĂ©insertion» du coupable par le seul fait que la punition est constitutive de l’ protection de la sociĂ©tĂ© exige une mesure empĂȘchant le coupable de continuer de nuire – c’est le rĂŽle de l’emprisonnement – ainsi que la garantie que le coupable ne recommencera pas, s’il est libre – c’est le rĂŽle de la derniĂšre pose le problĂšme quasiment insoluble de l’apprĂ©ciation des chances d’amĂ©lioration du coupable et du moyen d’y parvenir. Parfois, la seule crainte d’une nouvelle sanction et en particulier d’un nouvel emprisonnement y suffira, d’autres fois, une vĂ©ritable rééducation sera nĂ©cessaire, quelquefois enfin, l’espoir d’amĂ©lioration est si faible que la surveillance restera nĂ©cessaire, soit sous forme de privation de libertĂ© d’une durĂ©e indĂ©terminĂ©e soit – selon la proposition du professeur Henriette Haas – au moyen d’une surveillance par Ă  la sanction/emprisonnement. On ne peut Ă©videmment parler de sanction» aussi longtemps que le prĂ©venu n’est pas condamnĂ©. Une dĂ©tention prĂ©ventive n’est donc pas une sanction et ne doit pas ĂȘtre exĂ©cutĂ©e dans le mĂȘme lieu que l’emprisonnement aprĂšs condamnation. C’est lĂ  probablement un des premiers dĂ©fauts de Champ-Dollon. La sĂ©paration doit ĂȘtre totale entre dĂ©tention prĂ©ventive et emprisonnement aprĂšs condamnation pĂ©nale. En outre, vu la prĂ©somption d’innocence, une dĂ©tention prĂ©ventive doit ĂȘtre subordonnĂ©e Ă  des conditions strictes. Il n’est pas certain que cela soit toujours le cas en convient aussi de rappeler que mĂȘme le pire dĂ©linquant reste un ĂȘtre humain. Cela implique que l’exĂ©cution de la peine – et de la peine d’emprisonnement en particulier – obĂ©isse Ă  des rĂšgles claires. L’Etat doit veiller Ă  la santĂ© et Ă  la sĂ©curitĂ© des dĂ©tenus. Il n’a pas par contre Ă  assurer leur confort. La santĂ© exige un certain espace vital, des contacts avec l’extĂ©rieur et des promenades, de l’hygiĂšne, une nourriture saine et naturellement aussi des soins mĂ©dicaux avec les mĂȘmes droits que tout patient. La sĂ©curitĂ© n’est pas conciliable avec un entassement de personnes, ni mĂȘme, parfois, avec la rĂ©union de deux ou plusieurs dĂ©tenus de cultures trĂšs diffĂ©rentes dans la mĂȘme cellule, quelque spacieuse qu’elle soit. C’est de la responsabilitĂ© des autoritĂ©s politiques que de veiller Ă  la suffisance et Ă  la pertinence des moyens Ă  disposition. Le lĂ©gislateur est lui aussi directement impliquĂ© dans la mesure oĂč, cĂ©dant Ă  des experts souvent idĂ©ologues mais dĂ©nuĂ©s de tout sens pratique, il Ă©labore parfois des lois d’exĂ©cution ou des lois pĂ©nales quasiment rĂ©insertion peut se faire pendant l’emprisonnement, notamment par le biais d’une activitĂ© professionnelle, ou aprĂšs la sortie, mais certainement jamais Ă  un coĂ»t que nul citoyen non millionnaire ne saurait assumer. Le cas de Carlos est totalement rĂ©voltant si le coĂ»t en est assumĂ© par l’Etat. Le scandale est pire que celui des bonus. Certes, dans la mesure oĂč Carlos avait droit Ă  une libĂ©ration conditionnelle, on ne pouvait le remettre en prison sans motif autre que son coĂ»t, auquel il ne peut rien. Mais le fait qu’il ait dĂ» ĂȘtre expĂ©diĂ© aux Pays-Bas oĂč il coĂ»te encore aux pouvoirs publics suisses 19 000 francs par mois est la preuve de l’anomalie de la rĂŽle de la punition et les possibilitĂ©s de rĂ©insertion posent des problĂšmes particuliers en relation avec la culture propre de chaque condamnĂ©. Dans la mesure oĂč nos prisons accueillent de plus en plus de dĂ©linquants qui appartiennent Ă  des cultures diffĂ©rentes de la culture europĂ©enne occidentale, la sĂ©curitĂ© est particuliĂšrement difficile Ă  faire rĂ©gner et, en outre, la rĂ©insertion, problĂ©matique. Il faudrait pouvoir renvoyer les dĂ©linquants purger leur peine dans leur pays d’origine, aux conditions locales, ce qui serait probablement plus dissuasif que dans les conditions des prisons suisses. Mais ces considĂ©rations ne rendent pas la prison obsolĂšte pour autant. Si cette peine nĂ©cessite une adaptation aux particularitĂ©s d’une sociĂ©tĂ©, elle reste en tous les cas un moyen de protection, de punition, voire de rééducation pleinement utile. L’Etat doit veiller Ă  la santĂ© et Ă  la sĂ©curitĂ© des dĂ©tenus. Il n’a pas, par contre, Ă  assurer leur confortLe Temps publie des chroniques et des tribunes – ces derniĂšres sont proposĂ©es Ă  des personnalitĂ©s ou sollicitĂ©es par elles. Qu’elles soient Ă©crites par des membres de sa rĂ©daction s’exprimant en leur nom propre ou par des personnes extĂ©rieures, ces opinions reflĂštent le point de vue de leurs autrices et auteurs. Elles ne reprĂ©sentent nullement la position du titre.

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