QuirĂ©flĂ©chit, en parlant du son ou de la lumiĂšre 2°En gĂ©omĂ©trie, se dit des courbes produites par la rĂ©flexion de la lumiĂšre sur une ligne ou sur une surface. AnachorĂšte : (a-na-ko-rĂš-t’), n. m. 1°Religieux qui vit dans la solitude, par opposition Ă  cĂ©nobite, religieux qui vit en communautĂ© avec d’autres 2°Homme qui vit loin du monde.
-&- Ce qu'avait la belle Grecque ? Ardemment, sous la robe, la chaleur d'une cuisante fessĂ©e Ă  la cravache ; autour de la taille, la pression Ă©touffante d'un corset trop serrĂ©, et tout cela Ɠuvre de qui ? De sir Thrasher, le prĂ©cepteur qu'elle avait tant admirĂ© et remerciĂ©. La mise au cachot, en fin de pĂ©nitence, de Sophie, Palmyre et Minerve, n’avait Ă©tĂ© qu’une frime d'austĂšre Ă©ducation. Ce qu'il fallait, c'Ă©tait Ă©loigner les jeunes filles. Pourquoi ? Lady Buskingson l'avait appris de Sir Thrasher en phrases brĂšves, dans la langue que ne comprenait pas Mme Fevrinorgopoulos et laquelle, d'ailleurs, aprĂšs la sĂ©vĂšre cravachĂ©e qui avait Ă©tĂ© l'apanage de ses filles ne pouvait en aucun cas s'imaginer que d'aussi ... rouges desseins Ă©taient nourris Ă  l'Ă©gard de son envers. Sir Thrasher, tout en souriant Ă  sa future et inconsciente victime, dĂ©veloppait son plan Ă  lady Buskingson, qui approuvait et rĂ©glait de surcroĂźt les derniĂšres petites questions de dĂ©tails. - Mais parfaitement, mon cher, afin que vous n'ayez pas l'air trop empruntĂ©, souvenez vous que les chaĂźnes dont vous aurez nĂ©cessairement besoin sont sous la tapisserie derriĂšre le secrĂ©taire. Pour les fillettes je les cloĂźtrerai dans un endroit oĂč elles auront autre chose Ă  faire qu'Ă  s'inquiĂ©ter de ce qui se passera ici ! Lady Buskingson Ă©tait partie avec ses trois prisonniĂšres condamnĂ©es au cachot, elle Ă©tait revenue et avait vu, avec joie, que sir Thrasher, en son absence, avait dĂ©barrassĂ© une lourde table de chĂȘne massif et, sous les apparences d'un quidam qui fit des recherches de motifs de dĂ©coration, avait placĂ© dessus un coussin, en se reculant, ensuite, pour juger de l'effet... surtout ne pas mettre en dĂ©fiance Mme Fevrinorgopoulos. La pauvre, chĂšre et confiante madame ! De quoi aurait-elle eu souci de se mĂ©fier ? Avec une amie telle que lady Buskingson... un prĂ©cepteur aussi intransigeant que sir Thrasher ? Elle Ă©tait bien calme, Ă  peine avec un peu de regret de ne pouvoir converser, en tĂȘte-Ă -tĂȘte, avec un si correct gentleman qui par malheur n'entendait ni le grec, ni l'anglais, ni l'espagnol. Elle Ă©tait toute souriante encore de bonheur lorsque lady Buskingson lui annonça que son invitĂ© voulait lui donner une leçon toute particuliĂšre pour l'Ă©ducation de ses filles et sans mĂ©fiance lui tendit gĂ©nĂ©reusement ses mains pour les secouer selon son habituelle mĂ©thode de dire merci. Quand elle cria, il Ă©tait trop tard d'un geste prompt, sir Thrasher lui avait emprisonnĂ© les poignets dans des bracelets d'acier et, avec dĂ©sinvolture, la soulevait de terre et la couchait sur la table de chĂȘne, ventre d'aplomb sur le coussin. Des chaĂźnettes brillantes Ă©taient rivĂ©es Ă  chacun des bracelets, sir Thrasher les fixa, en les tournant Ă  deux pieds de la table, laissa la pĂ©tulante Grecque battre des jambes sans pudeur pour tout ce qu'elle dĂ©couvrait de bas de soie, de cuisses nues et de dentelles de lingeries intimes, puis, comme il avait emprisonnĂ© les poignets, il encercla d'anneaux d'acier Ă  fermeture automatique les deux chevilles. Les chaĂźnettes qui pendaient Ă  ces deux nouveaux bracelets furent aussi tournĂ©es et fixĂ©es aux deux autres pieds de la table, et, sans vergogne, sir Thrasher troussa la Grecque jusqu'aux Ă©paules. Son pantalon, car elle portait un pantalon, Ă©tait fermĂ©. Une coulisse l'attachait sur un corset de satin brochĂ© qui avait pour mission de contenir les appas abondants de Mme Fevrinorgopoulos. AprĂšs avoir dĂ©tachĂ© le pantalon, avant de relever la chemise pour dĂ©couvrir la croupe la plus spacieuse qui fut offerte Ă  regards d'homme, sir Thrasher dĂ©noua le lacet du corset et, avec force, le tira pour rĂ©trĂ©cir la cuirasse de satin et de baleines au point d'Ă©touffer sa propriĂ©taire. Quand, de nouveau, il renoua le lacet, par l'Ă©tranglement de la taille, la croupe avait doublĂ© de volume et soulevait la courte chemise comme un tutu de danseuse. - Ne bougez pas, chĂšre amie, conseilla lady Buskingson, notre ami va vous montrer comment se fouette une jeune fille. A la simple explication, ça ne vaut rien pour bien saisir le coup de main, le tour de poignet, la mĂ©thode en un mot. Mais Ă  la pratique, vous allez comprendre et une petite correction infligĂ©e de temps Ă  autre dans ce goĂ»t Ă  vos charmantes demoiselles... - Je vous ordonne de me dĂ©tacher ! cria Ă  s'en Ă©trangler Mme Fevrinorgopoulos qui ne goĂ»tait guĂšre la flatterie d'ĂȘtre comparĂ©e par rajeunissement verbal Ă  une jeune fille, pas plus que l'ironique recommandation de ne pas bouger alors que les chaĂźnes lui tiraient les bras et les jambes, la clouant littĂ©ralement Ă  la table. Je vous ordonne de me dĂ©tacher, entendez vous ? - Il faudrait ĂȘtre sourd, railla lady Buskingson, mais vous dĂ©tacher est impossible pour la prise de cette leçon, au troisiĂšme coup de cravache vous fuiriez comme la gazelle et nous voyez vous dans l'obligation de vous courir ridiculement aprĂšs pour la suite, continuation et fin ? Allons, soyez bien sage, chĂšre amie, que diantre aussi ! Il ne fallait pas remercier avec tant d'effusion avant que de savoir ! Notre ami s'est cru autorisĂ© par votre geste expansif, maintenant que tout est prĂȘt, il est trop tard je ne veux pas encourir le risque de le vexer. - Mais moi je ne veux pas ĂȘtre fouettĂ©e ! rĂąla la dame grecque. - Peuh ! sourit malignement lady Buskingson, on dirait Ă  vous entendre que vous ne l'avez jamais Ă©tĂ© ? La rumeur public, pourtant, a apportĂ© jusqu'Ă  mes oreilles certaines petites aventures... HĂ© ! HĂ© ! Il avait aussi la cravache facile, l'illustrissime Fevrinorgopoulos ? - Oui... mais lui... c'Ă©tait mon mari... je lui devais obĂ©issance... Et puis ce n'est pas vrai ! Elle ment, la rumeur publique ! - Nous allons bien voir, dit lady Buskingson, une femme qui n’a jamais Ă©tĂ© fouettĂ©e supporte vingt coups sans broncher, le temps que son Ă©piderme revienne de sa surprise. Si donc vous criez avant, ma trĂšs chĂšre belle, c'est que monsieur votre mari avait l'habitude de vous faire pan pan ! sous la chemise. Et de plus, au coup que vous crierez, nous saurons combien de fois par jour il usait de cet argument. Mme Fevrinorgopoulos avait honte d'avouer que son Ă©poux la fustigeait, sous diffĂ©rents prĂ©textes ; elle fit son possible pour encaisser les vingt cinglĂ©es de cravache sans broncher, elle y rĂ©ussit ; aussi, encouragĂ©, sir Thrasher lui en appliqua-t-il cinq autres qui la firent frĂ©tiller de la croupe comme une bacchante, puis cinq encore qui lui arrachĂšrent des cris ; Ă  la trentaine, une dizaine fut ajoutĂ©e cette fois dans des pleurs et dans des secousses terriblement spasmodiques de tout le corps. La croupe Ă©tait cramoisie et gonflĂ©e, la bordure du corset entrait dans le potelĂ© des reins, sir Thrasher fouetta Ă  grands coups bien espacĂ©s, lignant le fessier de barres sombres dix fois, ce qui faisait cinquante cinglĂ©es ce qu'avaient reçu Sophie et Minerve. La Grecque geignait - A mon Ăąge... quelle honte... Oh ! ... et par un homme... Ah ! ... par un homme... - Sir Thrasher n’est pas un homme, haussa des Ă©paules lady Buskingson, c'est un prĂ©cepteur, ce n'est pas la mĂȘme chose. - Ah ? Dit Mme Fevrinorgopoulos. Ce n'est pas... Et ses yeux seuls, en roulant, exprimĂšrent sa pensĂ©e Quel dommage ». AuteurInconnu © 2000 Docile tout droits rĂ©servĂ©s maie La maie ressemble Ă  un haut coffre large et profond au couvercle plat se rabattant sur le dessus. Ce meuble trĂšs rĂ©pandu dans les campagnes d'autrefois servait Ă  conserver le pain cuit Ă  l'abri de l'humiditĂ© et des rongeurs. En effet, Ă  la campagne, on ne cuisait gĂ©nĂ©ralement le pain qu'une seule fois par semaine.
La "vieille chouette" a trouvĂ© sur sa longue route occitane plein de traditions, d'histoires, de recettes qu'elle partage bien volontiers avec vous . Mais , pour mieux vous transmettre les usages, les traditions d'une famille cela se transmet encore mieux de "vive-voix" avec les gestes, les odeurs , les outils, l'atmosphĂšre et les mots . Alors venez donc jusqu'ici ! Et, en attendant un" lessic occitan- françois" qui vous donnera je l'espĂšre l'envie de venir dans la "maison du Bonheur" chez "la vieille chouette" et le "vieux hibou" pour dĂ©couvrir tout cela ; Je viens de vous ajouter un petit outil qui vous sera bien pratique vous tapez le nom d'un Ă©lĂ©ment ou deux et il vous retrouve les recettes concernĂ©es Recherche l'Ă©lĂ©ment le plus souvent possible est classĂ© par ordre alphabĂ©tique ... d'oĂč le nom de " dico" . Sinon cliquez sur la lettre initiale du mot que vous cherchez et vous trouverez votre bonheur A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S TU V Ă  Z et diverses expressions leissic occitan françois a dĂ©jĂ  avancĂ© Il s'agit d'un genre de "dico" dans lequel vous retrouverez les produits avec leurs noms . Vous cliquerez sur la lettre et vous vous retrouvez au dĂ©but de la lettre . Aussi ça risque d'ĂȘtre un peu long pour dĂ©rouler" toute la lettre . C'est parfois plus facile de choisir la lettre suivante et de remonter mais le lexique français occitan , en attente ... ça va venir ! Pour le moment j'espĂšre avoir le plus souvent traduit "dans le texte".. sinon un coup de fil ou un mail ou TEL ou les dialectes occitans leissic occitan françois Adieussiatz, bonjour ! Pour vous expliquer les bonnes choses de “mon” pays il me faudra souvent mettre notre mot d’ici avant le mot français qu’il traduit parfois trĂšs bien , parfois d’une façon moins nette . Je vous donnerais donc quelques petites explications complĂ©mentaires . Éditez donc ces quelques lignes qui vous rendront service par la suite lorsqu'ils s'Ă©chapperont dans les "recĂšptas"recettes, façons de faire. Je mettrais les mots par ordre alphabĂ©tique mais bien sĂ»r au fur et Ă  mesure de la progression de mes recettes je vous complĂ©terais ce petit lexique . C’est un lexique un peu bizarre car si vous trouverez parfois un simple mot de traduction, vous pourrez avoir des synonymes ou des explications pour que vous “sentiez” mieux le mot Toutefois il y a un mot que je vais vous citer en exergue MASCAGNER Depuis que j’habite ici , je n’ai pas encore pu rĂ©ussir Ă  traduire ce mot . Je ne peux que vous l’expliquer ... plutĂŽt tenter de vous l'expliquer . C’est Ă  la fois peiner beaucoup mais surtout dans de mauvaises conditions, de force, de temps, de lieu , bref ce serait quelque chose comme “s’emmerdouillaminer”. Et encore sans la certitude de rĂ©ussir !! Bref , je viens de “mascagner” pour vous traduire ce mot . Utilisez-le Ă  bon escient et vous allez voir que vous l’adopterez ...car c’est dĂ©jĂ  mascagner un peu moins ! ArrivĂ©e directe Ă  la lettre A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S TU V Ă  Z diverses expressions A abajon myrtilles on ne les trouve "dins las montanhas, dins lo sul" dans les montagnes, dans le sud, dans les PyrĂ©nĂ©es abessou ou custou petite plume naissante encore enveloppĂ©e de son petit sac apparaissant sur la peau des volailles... trĂšs difficile Ă  "espilar" qu'on flambusque" le plus souvent sur la flamme abalandrar brinquebaler, tanguer , se balancer ablasit complĂštement aplati, avachi, flasque ... minable quoi! accessors aide, assistant, collaborateur, participant Ă  une tĂąche par exemple" l'accessor" du" tuaĂŻre"lors de la "pĂšle-tessou" acent l'accent ... mais on ne l' "aganta" attrape jamais il faut ĂȘtre "nascut al paĂŻs"nĂ© au pays acuĂšlh l'accueil , un mot qu'on ne connait ici qu'avec "brava" bon devant !! adieussiatz ou adieĂč dire a diousiatsse adieussiatz dire a diou siatsse= en somme Ă  Dieu soyez .ou adiouJe vous avoue tout de go, que malgrĂ© tous mes efforts, je n'ai toujours pas "agentat l'acent ! peu avoir deux sens bonjour et au revoir, c'est le" salut " des jeunes en somme... voir aussi bonjourn prononcez bounejourne = bonjour ! agantar saisir, attraper, par exemple voir au dessus"agentat l'acent" agra verjus, du jus de raisin vert "bio", non sulfatĂ© . Genre de "vinaigre" fragile Ă  gerder le moins possible ou bien stĂ©riliser "s' agrolir" ou comme qui dirait s' espatafar ou s'Ă©splatafar"...en français s'avachir, quoi! ahier hier , il y a quelques temps, dĂšs qu'il s'agit d'un fait passĂ© c'est "ahier" aiga l'eau ! Mais bien sĂ»r en cuisine vous n'utiliserez que de la bun aiga aiga amb botigas l'eau avec des bulles , l'eau pĂ©tillante . C'Ă©tait surtout l'eau de Seltz qui avait la cĂŽte du temps du "cafĂš dels platanas" !! AĂŻgo bolida on dit aĂŻgo boulido C’est le plus souvent la soupe Ă  l’ail. En français, se traduit par "eau bouillie". S’appelle aussi "tourin", dans le pays toulousain voir le mot . AĂŻgo de boudin eau de boudin n'a ici aucun caractĂšre pĂ©joratif ! C'est l'eau de cuisson des boudins laquelle est l'excellent et trĂšs parfumĂ© "boulhon" de cuisson dans lequel quasi Ă  tous les coups un ou deux boudins ont "esclapat" . On s'en sert pour la "boudinade" la soupe du dĂźner de la fĂȘte du cochon . Vous avouerais-je qu'il m'est arrivĂ© d'en crever un exprĂšs si aucun n'avait Ă©clatĂ© ?? Selon les "oustals" on l'agrĂ©mente de trempes voir le mot, de pĂątes, de tapioca, de perles du Japon ou autres aigardent ou fina l'eau ardente , l'eau de vie bien sĂ»re ! Mais sachez que vous avez tous les choix dans la rĂ©gion oĂč certes on apprĂ©cie la "pruna", la "prunelĂ " mais aussi la "cadenelĂ " l'eau de vie de geniĂšvre ... le Gin du Causse aira ou airal selon les rĂ©gions c'est la cour de la ferme, le "devant de porte", le lieu acuĂšlh d'accueil, d'arrivĂ©e, de fĂȘtes des noces ... ou du tessou et c'est de lĂ  que repart le "corbilhard" du dernier voyage vers la glĂšsia dites glĂ©sio alh l'ail et les ailhets les pousses jeunes des gousses d'ail , ce que nos cuisiniers savants s'Ă©vertuent Ă  nous faire enlever pour que l'ail soit" plus digeste" ... L'ail de chez nous, le vrai pas celui du Mexique ou de Chine je vous parle de l'ail blanc de Lomagne ou du rose de Lautrec il ne fait pas mal " pĂ©caĂŻre "... A peine , peut-ĂȘtre un peu l'haleine ??? Votre "amourous" n'a qu'Ă  manger de l'ail aussi !!! aillade toulousaine de l’occitan "alhada tolosenca". Sorte de "purĂ©e", d’ "aĂŻoli", de "pesto" Ă  l’huile de noix prĂ©parĂ© avec des noix et bien sĂ»r de l’ail pilĂ©s bien fin . Cette sauce accompagne en particulier les magrets grillĂ©s. aira ou airal selon les coins la cour de ferme, l'aire de battage, le "devant" de porte , lĂ  oĂč on attelle les bĂȘtes, lĂ  oĂč arrivent les rĂ©coltes,la oĂč ont fait les fĂȘtes des battages, des noces ... ou du "tessou", lĂ  oĂč on monte dans la voiture pour "aller en ville" ... ou au cimetiĂšre ambe ou ambes avec ancian ancien, vieux voir aĂŻeul anduelh l'andouille assurez-vous c'est comme en français les deux sens du mot se pratiquent! . En fait , ce n'a rien de comparable aux "andouilles" du commerce . C'est quelque chose de typique au goĂ»t trĂšs particulier Ă  tester ... et Ă  adopter ! Voyez "mossiur lou Tessou" . Une spĂ©cialitĂ© c'est une spĂ©cialitĂ© ... Surprenant la premiĂšre fois que vous en faites ... et puis vous en refaites Ă  chaque "tue-cochon" agranhon prunelle , prune sauvage, la petite "bleue" qui se fait attendre jusqu'aux gelĂ©es et dont on fait , pardon faisait au beau temps de la LibertĂ© en campagne de fameuses "fines" apimpar, s'apimpar se faire "belle"beau, s'arranger ... anhel agneau, le vrai petit qui commence juste Ă  grignoter quelques branches de thym sauvage par curiositĂ© . Mais il prĂ©fĂšre suivre sa mĂšre en gambadant , lui donnant de grands coups de tĂȘte pour rĂ©clamer son lait arbudel embauchoir, entonnoir pour les anduelhs et autres salcissots armari armoire, placard auca ou aoucat l oie grasse, juste bien ronde, se pavanant sur ses pattes jaunes pliĂ©es sous le poids de son foie . Une "dame" qui a bien souvent le droit de se pavaner dans la basse-cour ... voir dans la cour de la ferme on la surveille mieux ! aucisedor s aides indispensables pour les exĂ©cutions, les "accesseurs" ... en justice .... ou pour la "tue-cochon" auratge l'orage presque "gentil", entre deux soleils, l'orage d'Ă©tĂ© qui empĂȘche la sĂ©cheresse trop longue ... mais annonce souvent l'automne auriste ouragan tornade un genre d' auratge orage tropical qui a tendance Ă  laisser des ... grosses traces! agantar attraper, saisir au vol, agripper. Tenez essayer "d'agantar" le dernier canard d'un troupeau alors que tous ses frĂšres ont disparus dans les mains des" tuaĂŻres" peu Ă  peu le jour oĂč on "fa lo grasse" . voir le mot "far" alicuit le plat phare de la cuisine locale au moment oĂč les canards et les oies font un dernier voyage vers les pots graissiers . Vous connaissez maintenant la formule "se pert res aqui " On perd rien ici. Un dĂ©licieux ragoĂ»t d'abattis de volailles avec des pĂątes voyez donc l'alicuit de victorine aligot comme le "cassolet", les recettes sont trĂšs familiales et ont des variantes . Mais la cĂ©lĂšbre purĂ©e filante de l’Aubrac Ă  la tome de Laguiole. Le mot aligot est dĂ©rivĂ© de aliqu’ot, lui-mĂȘme dĂ©rivĂ© du latin aliquod . L'aliquod des moines d'Aubrac qui accueillaient les pĂšlerins de St Jacques de Compostelle se fabriquait avec les ressources locales soit du pain trempĂ© avec un peu de lait et du fromage . L'aligot est donc une forme "moderne importĂ©e" avec l'arrivĂ©e de la pomme de terre Notre pays aime les traditions mais elles se modifient dans le temps ! amor ai-je besoin de traduire ? amouros on dit amourousse le pluriel est normal puisse que dans ce cas ... on est deux ! api cĂ©leri arregandir mettre hors la vue des curieux les bonnes choses de l' "oustal" dans la "ricantou" dont la clĂ© pendait Ă  la ceinture de la "capmestra", sous le "davantal", voir sous le "plumon" de la "mameta" armari armoire, placard un endroit oĂč on range des bonnes choses "mises de cĂŽtĂ© pour en avoir devant soi" Atal ! Ma foi ! Mon Dieu ! Je veux ! etc... une expression admirative qui appui une dĂ©claration, une dĂ©couverte ,une constatation, une Ă©motion atalhonar dĂ©couper, faire des morceaux . On le dit en particulier du dĂ©coupage d'une bĂȘte pour en rĂ©partir les morceaux par catĂ©gories pour les prĂ©parer, pour les cuisiner ... Étant entendu qu'on ne cuisine pas le filet mignon comme le filet ; tout court ! aqui Ici , lĂ  . D'aqui ? d' ici , du paĂŻs armagassoun s et les guinas Les cerises qu'on met Ă  l'eau de vie , les petites cerises sauvages les merises ou les guignes . Bref ces petites cerises aigres de nos grands mĂšres qui sont les reines de la confiture ou de nos "millards nordics" et bien sĂ»r de "l'aigardent" l'eau de vie assessor ou acessor ou assistentao aide, assistant, copain, complice atal Je cherche vainement la "traduction" c'est "tiens donc", "ainsi", "dis-donc", "ça alors" ... selon la tĂȘte de l'orateur ou du spectateur auristre un mot que ne connaissait mĂȘme pas le "vieux hibou" mais qu'on connaĂźt bien puisque c'est le deuxiĂšme de notre vie maintenant l'ouragan azinat La version ariĂšgeoise de la potĂ©e auvergnate . Que voulez-vous l'Occitanie comme vous le savez est si vaste ! Dans tous les cas une base de choux et de "coustellous" voir le mot B A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S TU V Ă  Z diverses expressions babilheja ou la "parleta" c'est la "causette", le bavardage gentil baĂŻssar baisser, diminuer, rĂ©duire balet prononcez "ballette" . Une institution d'ici, un genre de perron Ă©largi, de prĂ©au , une avancĂ©e couverte devant la maison . Vous y accueillez le visiteur, vous y prenez le frais le soir sur le "banc" ou le "paredon" le banc de pierre Ă  l'abri du "serein" vous savez l'humiditĂ© lĂ©gĂšre des soirs d'Ă©tĂ© qui "tomba sul esquina" . Vous vous y abritez du "soulel" de midi . Vous y "faites" la "babilheja" la "parleta", la "causette", vous y faites los "festins" et les "brespails" et "vesperines" casse-croĂ»te et goĂ»ter Bref, ne cherchez pas vous y "faites" toutes les choses importantes de la vie de tous les jours ! balicĂČt le basilic , le "pistou", cette plante si parfumĂ©e qui ne peut embaumer que sous "lou solel" banca planche Ă  laver . Si vous en trouvez une vraie qui a bien servi pendant des annĂ©es Ă  une lavandiĂšre au bord de la riviĂšre ou au lavoir elle est si lissĂ©e par les coups de linge et de battoirs qu'on la croirait passĂ©e Ă  la pierre d'onyx par un Ă©bĂ©niste ! Elle est superbe ... et elle marchera merveilleusement pour dĂ©doubler les boyaux de votre tessou . Un crime absolu ??? Vous en servir comme planche Ă  dĂ©couper!!!. Certes les "planches" en plastique modernes ne valent rien mais ce serait tellement dommage "bietase" de vous servir de la banca . Voyez plutĂŽt le mot "picafars" bartasse ou bartasse ou baranhas y en a toujours plusieurs des buissons formaient les jolies "haies" oĂč se nichaient les oiseaux et le "pare-soleil" des vaches au plein Ă©tĂ© dans les champs . Devenus trĂšs rares il y a encore quelques vieux cenelliers, prunus, prunelliers et autres "sauvageons" et sauvageonnes qu'on pourra dĂ©couvrir pour s'en rĂ©galer bediga la brebis , l'animal doux et qui produit un si bon lait pour le Roquefort et autres tomes belfilh ou nora la belle fille, celle Ă  qui on se demandait toute la vie si on faisait bien de transmettre les recettes de l' "oustal" .... bĂ©lugue, bĂ©lugues les petites particules incandescentes qui s'envolent sur le feu de la St Jean... ou sur le feu dans la cheminĂ©e quand on secoue les braises bestiesa, on dit aussi bestige, colhonada comme qui dirait bĂ©tise, "couillonnade" ... se fait plutĂŽt Ă  plusieurs "copanh" ou copaha c'est plus drĂŽle! bezout le "gouyat", le "croissant" , une sorte de faux courte et costaude pour attraper et Ă©laguer les petites branches, pour faire le "petit bois", l'outil de dĂ©broussaillage des "bartasses" biĂ©tase ou pietase ou mĂȘme viĂštase quelque chose comme pardi, pardieu, "pardines" avec plein de regrets dans la voix ; Trop difficile Ă  traduire . Voir "Pietase" plus bas bicat sarclette, vous savez cet outil merveilleux qu'on devrait obliger tout Ă©colo parisien Ă  utiliser pour dĂ©sherber "lo mil" le maĂŻs en lieu et place des produits dĂ©sherbants ... Allez soyons sport juste une rangĂ©e et pas en plein canhas voir plus bas encore bigarrada l orange bigarade , la vraie , le fruit du bigaradier, cet oranger rustique qui trĂŽnait dans les "balets" de nos grands'mĂšres . Il rĂ©sistait aux hivers rudes parfois, au manque d'arrosage en Ă©tĂ© pendant les moissons, bref il Ă©tait lĂ  et il participait de la cuisine traditionnelle, de la "soupo" Ă  la "coque" , du fabuleux canard Ă  l'orange pas l'ersatz actuel avec des oranges douces qui n'ont rien Ă  voir avec le "vrai" au chocolat chaud de NoĂ«l l'orange amĂšre n'est plus aujourd'hui cĂ©lĂ©brĂ©e que par les amateurs du bleu Curaçao bigarardier au mĂ©lange tonitruant de couleurs bilhon billot, souvent une simple planche trĂšs Ă©paisse gardĂ©e lorsqu'on a coupĂ© les chĂątaigniers pour rĂ©parer les poutres de la grange . Elle a un gros trou pour la suspendre bien propre Ă  un clou dans le "ricantou" d'oĂč elle ressort pour y faire les "hachis" depuis des gĂ©nĂ©rations voir le mot picafars. Un peu creuse Ă  l'endroit oĂč les couteaux forcent le plus mais elle est si sĂšche que je dĂ©fie n'importe quel fonctionnaire europĂ©en qui les a interdit sous prĂ©texte de dangerositĂ© des esquilles du bois d'essayer de l'entamer . Quant au nettoyage ??? l'huile de coude est encore ce que je connais de plus efficace, c'est Ă©colo et ça pollue pas !!! blanqueta on dit blanqueto ici mais elle est dite blanquette dans le nord l'ancĂȘtre du Champagne mais en meilleur car dans nos pays le raisin mĂ»rit au soleil et forcement "lou bi" le vin c'est autre chose ... "boĂątes" Le plus typique d'ici est le mot "caca" voir plus bas ... mais il me "chiffonne" davantage . Je lui prĂ©fĂšre ce mot amusant de "boĂątes" que j'ai adoptĂ© car je n'arrivait pas Ă  bien prononcer le mot . Aussi il est restĂ© pour dĂ©signer les bocaux et boĂźtes de conserves chez la "vieille chouette" et le "vieux hibou" ... et vous le trouverez donc un peu partout ! En fait la "caca" pluriel les "cacas" c' est plutĂŽt la boite en fer . La "boĂąte" c'est plutĂŽt le bocal en verre avec couvercle Ă  vis ou le bocal de verre avec caoutchouc classique ou le plus moderne "familia wiss" . On prĂ©fĂšre ces derniers pour les conserves de viandes car on "dĂ©moule" plus facilement terrines ou confits qu'avec les bocaux Ă  cols Ă©troits . bodufĂ  ou bauduffa la fin du gros intestin, la partie renflĂ©e oĂč se trouve l'appendice chez l'homme, un trĂšs gros boyau "en cul-de-sac" ce qui permet d'y "entonner" le "galavar" on dit aussi "galabar" un gros boudin plein de gros morceaux de viande le plus souvent de la tĂȘte, de la langue, bref plein de bonnes choses. Certaines personnes s'en servent pour y mettre sĂ©cher la "coppa" . On l'utilise aussi dans la rĂ©gion d'Aquitaine pour "entonner" le "grenier mĂ©docain" voir la recette bolegar ->> donne bouleguer C'est mĂ©langer, "touiller" avec la derniĂšre Ă©nergie ... Vous vous rappelez ??? "secouez-moi, secouez-moi pour mĂ©langer..." C'est tout Ă  fait ça! En "franco-occitan" on conjugue volontiers le mot je boulĂ©gue, ils boulĂ©geuront etc bolhon ou boulhon le bouillon , le fond du potage qui a bouilli , bref voyez la fiche boulhon de LVC bonanuĂšch bonne nuit ! faites de beaux rĂȘves bonheta , bonhetas beignets frits Ă  l'huile ... ou avec une de nos bonnes graisses d'ici !! bonjourn prononcez bounejourne = bonjour ! On dit aussi adio se dit adiou ou adieussiatz dire a diou siatsse = en somme Ă  Dieu soyez . boun bon , meilleur, excellent boudinade la soupe Ă  base de" bolhon de "confison" des "trulets" et autres "butiflaus" comme qui dirait l'eau de boudin,laquelle, gratifiĂ©e de divers"complĂ©ments", sert d'entrĂ©e au repas du tessou le premier jour boudiflau l'autre nom du boudin, du budelh ou budel bougnette un genre de saucisse avec des Ɠufs, de la "ventrĂȘche" poitrine fraĂźche et du pain hachĂ©s. A l'origine une saucisse de "pauvres" car on y mettait bien sĂ»r plus ou moins de lard selon les moyens de la maisonnĂ©e boulĂ©guar, boulĂ©guer remuer dans tous les sens avec vigueur . Tenez par exemple on "boulĂšgue" une sauce pour Ă©viter les grumeaux, ou bien le cochon dans l'eau bouillante dans sa "maie" pour son dernier bain boutiffa le caecum, le bout, le cul-de-sac"du gros intestin qui sert pour faire le "galabar", le gros boudin de viandes ou dans lequel on empriconne la copa pour la faire sĂ©cher brasucar griller le dessus d'un plat, d'un gratin , former la "pela", la croĂ»te brava bon ,bonne , bien , grand, favorable etc ... s'utilise volontiers pour un peu toutes les choses "kivonbien" brespail ou vrespail ou vespertine "petit" en-cas, "goĂ»ter", des petites choses consistantes et sympathiques qui se digĂšrent ... toutes seules et vous donnent plein de gaietĂ©, de bonheur et de forces brusc = camparol le champignon mais ici le brusc, le camparol c'est le plus souvent le cĂšpe, le champignon-roi et le roi des champignons budel boyau "brut" . On peut dire aussi trulet surtout quand il s'agit des boyaux qu’on prĂ©pare pour “faire le cochon” buĂČu le boeuf, celui qui souffle tendrement dans la crĂšche, et qui est tendre sur l'Ă©tal !!! bufet prononcez bouffette le soufflet avec des cĂŽtĂ©s de cuir avec lequel on ranime le feu dans le "cantou" sous le "cuveau del grasse" bodufa la baudruche , le bout du gros intestin ne cherchez pas le tessou n'a pas appendice! A traiter avec la plus grande dĂ©licatesse car c'est cette belle "poche" qui vous servira pour lo "galabar" ou, si vous ne faites pas ce boudin de viandes, vous y emballerez la prĂ©cieuse "coppa" bolir bouillir, plutĂŽt Ă  gros bouillons bolido, bolida bouilli botifara ou trudelh ou trulle des noms de boudin s Ne vous Ă©tonnez pas de tant de noms il y a mille sortes de boudins! botiflau ou butiflau un des boudin d'ici , du sang et un petit peu de "cansalada" grillĂ©e ou quelques "fritons" ou de la "viande de tĂȘte" coupĂ©e bien petite et entonnĂ©e dans les "trulets". On l'appelle aussi galabar ou galavar boulĂ©gar, "boulĂ©guer" Difficile Ă  traduire c'est Ă  la fois secouer comme un panier Ă  salade, brasser dans tous les sens, fouetter une sauce, secouer les habitudes .. bref c'est ... boulĂ©guer! brayau petite peau, cloison raide, Ă  l'intĂ©rieur d'une chĂątaigne , difficile Ă  enlever pour rĂ©cupĂ©rer le fruit entier lors de l'Ă©pluchage . Le "marron" en a trĂšs peu mais il a aussi moins de goĂ»t du reste on les confit pour les amĂ©liorer !!! brusque , brusques champignons , pas forcement sauvages , peuvent ĂȘtre cultivĂ©s C A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S TU V Ă  Z diverses expressions cabecou de l'occitan "cabecon" . LE petit fromage rond que la bergĂšre faisait Ă  l'origine avec le lait de sa chĂšvre au fur et Ă  mesure de la traite . Ceci vous explique qu'ils sont restĂ©s petits mĂȘme si on les fabrique "en grand" maintenant dans des laiteries "aux normes" . Mais au risque de me faire honnir par les "gros producteurs" leurs petites crottes blanches bien rĂ©guliĂšres, calibrĂ©es n'ont plus rien Ă  voir avec ces petites merveilles qui fondaient sur la langue avec un dĂ©licieux arriĂšre goĂ»t des herbes folles du Causse NB on les trouvent sous le nom de Rocamadour lorsqu'ils sont fabriquĂ©s dans le lot "vers" Rocamadour . Attendez un peu, ils vieilliront certes mal voir la fiche fromages mais se sera dĂ©jĂ  mieux ... cailletta les "caillettes" de dĂ©licieuses prĂ©parations dans la crĂ©pina carabiscol traduction littĂ©rale quelque chose comme "tĂȘte folle" , la prĂ©paration d'un "pĂątĂ© de tĂȘte", d'un "fromage de tĂȘte" selon les coins de France mais il faut dire qu'ici la hure n'est pas un "bas morceau" mais un "bon morceau" du tessou cacaĂŻ vous avez devinĂ© ?? C'est ça ici les "pitchouns" on ne les martyrisait pas comme dans le temps avec le "petit savon" pour faire "lo "cacaĂŻ" dans le pot idoine . Ils regardaient avec dĂ©lice les petits cochons, les accompagnaient et revenaient vers la ferme avec une grande feuille pour se faire "essugar lou darriĂšr" .Ne pas confondre avec le mot suivant cacas ou boĂątes ; se sont les boites de conserves mĂ©talliques pour les premiĂšres vous devrez les faire sertir avant de les stĂ©riliser ou en verre trempĂ© qui seront stĂ©rilisĂ©es Ă  la maison dans la lessiveuse de grand'mĂšre Ă  dĂ©faut de stĂ©rilisateur . L'engin est plus moderne et plus pratique certes car vous y calerez plus facilement vos bocaux . Mais c'est moins typique que le drĂŽle de champignon qui remontait le liquide bien bouillant et le recrachait dessus avec des borborygmes dignes de Pluton . Et ma foi c'Ă©tait trĂšs efficace ! cadenelĂ  une eau de vie qui se fabriquait traditionnellement avec les baies des petits genĂ©vriers rachitiques de nos Causses CafĂš juste un problĂšme" d'acent " mais c'est la mĂȘme boisson indispensable dans n'importe quelle action collective ! Vous pourrez utiliser "lo cafĂš de esquirols" de la "vieille chouette" voir fiche car mĂȘme pour les "sans caféïne" ça marche cagarol , cagouille ou escargel la mĂȘme bestiole sous des noms locaux qui changent selon le "chasseur" ou le "mangeur" . Toujours un dĂ©licieux "colimançon" qui sent toutes les plantes de nos Causses sauvages caĂźssal c'est une dent , une grosse ... voir une molaire CAMBAJOU LE JAMBON le seul, le vrai l'unique le jambon de "Mossiur lou Tessou", que vous attendrez, si vous ĂȘtes raisonnable et gourmet au moins huit Ă  douze mois minimum avant de l'entamer . Surtout pensez Ă  l'Ă©conomiser car le prochain ne sera que dans un an ....! Bien sĂ»r ça n'a rien Ă  voir avec les jambon "labĂ©lisĂ©s" du commerce ... C'est un peu comme si vous osiez comparer votre gentille voisine poussant la chansonnette dans sa douche avec la Calas ou la jolie petite croĂ»te dĂ©nichĂ©e aux puces avec un Rembrant . VoilĂ  c'est ... diffĂ©rent, nous dirons, pour n'ĂȘtre pas mĂ©chant ... C'est autre chose. cambajounet, la petite jambe chez le tessou,entre le jambon et le pied, c'est le jarret don't l'autre nom, plus usuel est le garron cambajou cuĂšche le jambon de Paris, le jambon cuit, une importation "nordic" . Essayez quand mĂȘme la recette de la "vieille chouette" car si vous ĂȘtes un "sans sel " se sera le seul moyen d'en manger du cambajou . Si vous craquez, au moins ne craquez pas pour de l'industriel, mĂȘme labĂ©lisĂ© je vous le dis il vous ferait mal ! camisa la chemise, la blouse, l'enveloppe "quicon che se met dessus" quelque chose qui se met dessus can LE chien celui qui rassemble les troupeaux, qu'on rabroue quand il voudrait participer Ă  la "tue-cochon" ... mais qui console les "pitchouns" des bagarres, des taloches canhas la canicule , la vrai celle des champs au mois d'aoĂ»t, quand il n'y a pas "oune pet" d'air, ou l'air vous brĂ»le en rentrant dans les poumons, mĂȘme si en bon "sudiste" vous avez lĂąchĂ© lou "trinquet"ou lou "bicat" et que vous faites une petite "siestoune" avant de repartir "al trabalh" , Ă  la "fresc" caulet, caoulet le choux ,l'ensemble des choux ... Ici Gainsbourg Ă©tait un "carabirol de caoulet" . Avouez que c'est quand mĂȘme plus joli, ça sonne mieux Ă  l'oreille musicienne que "tĂȘte de choux"non??? capmestra la maĂźtresse de maison, celle qui dirige l' "oustal", celle qui dĂ©cide Ă  l'intĂ©rieur de la maison... Mais qui mangeait et restait debout quand les hommes Ă©taient Ă  table camba se dit "cambo" . C'est la jambe . Donc dans le tessou la patte camparol champignon en principe sauvage mais bien sĂ»r chacun a forcement ses fans ... et des noms tous forts sympathiques et Ă©vocateurs trĂ©moulades, rousillous etc.. canĂšla dire canĂ©lo le robinet dans le sens le plus large mĂȘme le petit "robinet" auquel vous pensez en souriant cantou, et al cantou le meilleur endroit de la maison la cheminĂ©e, le feu, le coin du feu .C 'est lĂ  que la "mamĂ©ta" chauffait ses rhumatismes "al foc", en radotant un peu les recettes tout en surveillant "lo grasse" et "lo confit" dites bien lou "grasssse", lou "counfitte"... C'est lĂ  que le papet raconte les histoires aux petits enfants, c'Ă©tait lĂ  qu'on se groupait au temps des "velhadas", des "convis" les veillĂ©es carselade viande sĂ©chĂ©e le plus souvent de la "ventrĂȘche" le lard salĂ©, roulĂ© et sĂ©chĂ© castanha s dites castagnosse c'est la "castagne" de la cour de rĂ©crĂ©, certes mais c'est surtout la chĂątaigne . Bien sĂ»r comme on est gourmet "aqui" , on la prĂ©fĂšre aux marrons qui sont plus faciles Ă  Ă©plucher mais plus fades . Testez donc avec quelques chĂątaignes grillĂ©es, de la saucisse aux chĂątaignes salsissa als castanhas ... et pour ceux qui peuvent "un vin bourut" dites ouno bine bourutte le vin "bourru" le vin nouveau ! Tous les ors d'un automne dans le sud... cap la tĂȘte ordinaire mais voyez carabirol et mourou carabirol la tĂȘte la cap mais un mot Ă  la fois gentil, humoristique mais parfois assez proche de la "tĂȘte de lard" des "nordics" . En rechange on ne le dit pas pour le hure d'un cochon ordinaire qui aura un "morre"voir le mot plus bas. Quant Ă  "Mossiur lou Tessou" chez nous il a un "mourou" voir le mot plus bas . carsalada ou cancelade le lard, mais pas n'importe, lequel, celui dit aussi "ventresca", le lard de poitrine juste entrelardĂ© Ă  point . La "ventrĂȘche" est trĂšs aimĂ©e ici lorsqu'elle est roulĂ©e avec sel et Ă©pices et servie sĂ©chĂ©e attention pas fumĂ©e . Elle peut ĂȘtre grillĂ©e sur un barbecue , la graisse fond... et elle est si peu grasse mais tellement parfumĂ©e . Mais essayez lĂ  aussi en tranche fine avec des oeufs au plat .. ou grillĂ©e et bien froide avec une salade aux herbes sur la terrasse en Ă©tĂ© carchofa l'artichaut , ici on prĂ©fĂšre les "petits violets" qui se mangent crus Ă  la "croque-au-sel" ou cuits trĂšs vite ils sont si tendres mais les "Macau" , leurs dodus cousins ne sont pas nĂ©gligĂ©s non plus ... et surtout "esfarcits" cassa dite casso bien sĂ»r c'est la louche elle doit tenir debout dans la "sopa" lorsqu'elle arrive sur la table cassolette une petite casserole de terre cuite dans laquelle cuisait le cassoulet, plat auquel elle a donnĂ© son nom . Devenues introuvables car leur queue Ă©tait fragile et on ne les fabrique plus de nos jours caçolet bon si vous prĂ©fĂ©rez "cassoulet" en "françois" . Voyez plutĂŽt la recette . LĂ  aussi , selon les ressources de la cuisiniĂšre et de son "ricantou" cela varie beaucoup mais c'est toujours un chef d'oeuvre ! cĂ©ba on dit cĂ©bo l'oignon ce qui vous explique que les pousses vertes de l'oignon de printemps , si doux et si goĂ»teux dans la saladette s'appellent eux des "cĂ©betas" dites cĂ©bĂ©to ou cebettes en "françois". Le "torril" ou "tourin" est la version occitane de la soupe Ă  l'oignon chabrot une institution ici qui m'avait tellement surprise la premiĂšre fois que j'en garde un souvenir violent . Nous dĂźnions ensemble pour la premiĂšre fois avec mon cher vieux hibou . La garbure voir le mot brĂ»lante et bien grasse presque finie mon cher Doudou versa un verre de Cahors dans son Ă©cuelle . Vous qui ne connaissez pas imaginez le spectacle des yeux de graisse d'oie flottant sur un brouet violĂątre . Et l'odeur ! Il paraĂźt que malgrĂ© son aspect peu ragoĂ»tant c'est dĂ©licieux En gascon, on utilise aussi le terme "godala" prononcez godalo chalar, charar chatar ou charcar un truc de "femnas" de femmes bavarder gaiement , faire la causette, ... je crois un genre de "tchacher" comme diraient aujourd'hui nos "pitchouns" chaudel s l'Ă©chaudĂ© voir plus bas "escaudats" che dire kĂ© c'est que , qui chocolatine une importation du nord le pain au chocolat ! Mais il paraĂźt que notre mot Ă  nous serait adoptĂ© par l'AcadĂ©mie ... alors.. chots la chouette et le hibou !! c'est le mĂȘme mot pour les deux espĂšces . Ceci pose un problĂšme aux ornithologues car chez nous on pourrait faire un couple avec une "chot" et un "chot" ! En somme , Doudou et moi nous sommes "dos viĂšlh chots" Rassurez-vous il y a des noms particuliers pour les diffĂ©rentes espĂšces dama blanca, gran duca... . ! cillat , cillats frits, cuits en grande friture ou dans un corps gras trĂšs chaud codena ou codana couenne la peau bien dĂ©barrassĂ©e de son "derme" , de sa couche de gras . Indispensables dans la cuisine occitane . Elles sont dites roladas lorsqu'elles sont roulĂ©es Elles sont une spĂ©cialitĂ© qu'adore un "hibou gourmand" dans les tourins, le cassoulet bien sĂ»r mais surtout avec une sauce Ă  l'oseille cogoleta courgette quelque soit sa taille ou sa couleur cloquejar couver , tant pour la "glousse" la vraie poule que pour la mĂšre trop protectrice pour son pitchoun "confison" le fait de "confire", de faire cuire, rĂ©duire peu Ă  peu Ă  petit feu pitchou foc confit ou counfit prononcez "counfite" . La seule mĂ©thode de conservation de nos anciens . Quand arrivait l'automne le "tessou" avait bien profitĂ© de la glandĂ©e, il Ă©tait au mieux de sa forme et on savait que l'hiver on n'aurait plus rien . C'Ă©tait plus rude en ces temps anciens vous savez bien que la planĂšte se rĂ©chauffe . Et l'on faisait la "festin del tessou" . Il fallait que la graisse fondue lou grassa = le saindoux pour les nordics "couvre" la viande afin qu'elle se conserve Ă  l'abri de l'air . conilh , conilha dites counille, counillo = le lapin, la lapine . Ne pas vous poser trop de problĂšme de prononciation . Partout on vous parlera de "lou lapine", mot beaucoup plus utilisĂ© dans la vie de la ferme !!! Du reste lorsque je suis arrivĂ©e en Occitanie, au marchĂ© j'achetais du "lapine" et tout le monde comprenait la nordiste Ă  l' "assente pointut" ! convis la "veillĂ©e priĂ©e" , celle oĂč l'on se donnait rendez-vous pour pelar las castanhas peler et manger les chĂątaignes, dĂ©pĂ©lucar lo milh dĂ©shabiller les Ă©pis de maĂŻs, tous ces petits travaux qu'on pouvait faire Ă  la flamme de la bougie, de la lampe Ă  pĂ©trole avec les jambes bien chauffĂ©es par le feu en racontant les lĂ©gendes , les "pachacas del paĂŻs" potins, cancans du pays "cop de ben" formule pour "Ă  tout de suite", je reviens ou je vous attends selon le cas coppa ou copa une recette importĂ©e ici depuis des temps immĂ©moriaux par les italiens c'est le dessus du cou, l'Ă©chine ce superbe morceau bien entre-lardĂ© qu'on fait sĂ©cher avec plus ou moins d'herbes selon les "oustals" aprĂšs l'avoir logĂ© dans le "boutiffa " ou bien "saucissonnĂ©" dans un sac de toile bien serrĂ© copanh , copanha copain, copine , celui avec lequel on partage des choses ... des bons moments ... et parfois des "bestiasas et autres colhonadas" corgorla ou tuquier courge . Il existe des "petits noms" pour les diverses variĂ©tĂ©s ,quelque chose comme les "escails" mais je n'en connais que quelques uns . Chez nous il reste encore dans les jardins mille sortes de vieilles courges dont on garde les graines depuis des gĂ©nĂ©rations et bien sĂ»r nul botaniste ne saurait dĂ©terminer quelle courge est la "cogorla del Fernand" ou "aquel de la Maribenne" cosiniĂšra comme en "françois" la cuisiniĂšre qui fait cuire "lo manjar"et l'ancien "piano" de nos mĂ©mĂ©s qui trĂŽnait dans la cuisine, rutillant de tous ses cuivres bien briquĂ©s, oĂč l'on mettait du bois et avec des "ronds" qu'on enlevait Ă  la demande selon le "derriĂšre" des la "toupinas" qu'on devait y coincer pour la cuisson. Je me rappelle de celle de Toinette qui avait mĂȘme un robinet pour l'eau chaude avec son petit seau de cuivre . Il y avait mĂȘme une chanceliĂšre ... et en bas une Ă©tuve d'oĂč sortait la "brique" qui le soir rĂ©chauffait les lits . Il y avait mĂȘme, luxe suprĂȘme une porte oĂč on mettait sĂ©cher les pantoufles et mĂȘme la chemise de nuit pour les petits! . Il n'y avait pas de chauffage central en ce temps lĂ  et on dĂ©shabillait les enfants devant le feu, on les emportaient bien vite dans le lit chauffĂ© par la brique ou le"monge" . Et il faisait bien chaud dans les plumes ... mĂȘme si on gardait bien le nez sous le drap pour Ă©viter les courants d'airs cotelet , cotelets un "faux-ami" ça n'a rien Ă  voir avec de la viande = c'est les haricots verts!!! cotis de tessou le travers de porc ! ce que les amĂ©ricains ont baptisĂ©s "ribs" et que les la mode anglo-saxonne a fait adoptĂ© en "FrancĂšs"! coufinel parfois coufinat c'est le panier trĂ©ssĂ© . Cela a donnĂ© en "françois" le "couffin" car la tradition voulait que si une jeune mĂšre vivait isolĂ©e mari absent, veuve elle emportait son nouveau-nĂ© avec elle aux champs dans son panier portĂ© au coude. Elle le dĂ©posait Ă  l'ombre pendant son "trabalh" et venait lĂ  lui donner le sein coutel Le couteau, tant celui du tuaĂŻre ou de la cuisiniĂšre que celui que chaque homme a dans sa poche, cet outil "sert-Ă -tout" indispensable Ă  tout "umes" . Pour vous dire , chaque homme a si bien "son coutel" dans sa poche que la maĂźtresse de maison n'en mettait mĂȘme pas sur la table des repas de moisson, vendanges ... ou de la "tue-cochon" ! Elle aurait "fait injure" Ă  son hĂŽte "biĂ©tase" ! Vous me direz que les femmes n'en portaient pas pas de problĂšme elles ne s'asseyaient pas Ă  table avec les hommes !!! Les couteaux de table sont trĂšs rĂ©cents ils sont venus Ă  table ???... avec les femmes lors des banquets de noces ...! coustellous un genre de "plat de cĂŽte" de cochon lesquels sont gĂ©nĂ©ralement passĂ©s par le saloir covivere acqui vivre ici en partageant les traditions, les usages craoumel Une vannerie qu'on aurait bien du mal Ă  voir de nos jours, mĂȘme dans une vraie ferme "bio". C'est qu'il y a bien longtemps que les poules les "glousses" ne couvent plus leurs poussins sous le "craoumel" ! Le notre est plus "moderne" puisqu'il est en grillage . Mais je ne peux que dĂ©plorer que les petits enfants ne reverront jamais plus le spectacle d'une mĂšre-poule regroupant ses poussins juste Ă©clos , ces petites boules jaunes, sous le craoumel qui les protĂ©geait de tous ces dangers de la ferme, chats, chiens, renard etc ... Car les prĂ©dateurs potentiels savaient ce qu'ils risquait avec le bec en furie d'une "que cloquejar" crespina la crĂ©pine ou "toile" de porc , le pĂ©ritoine du porc, fine membrane avec un joli rĂ©seau de graisse fin , trĂšs rĂ©sistante dans laquelle on dĂ©pose la chair . On la retrousse ensuite, sur une feuille de laurier , comme un joli jupon brodĂ© sur le dessus de la terrine avant de la coiffer de son couvercle pour la protĂ©ger d'une trop vive cuisson au four . On y plie la farce des "fricandeaux" les pĂątĂ©s de campagne cuits au fou , la farce au foie et aux herbes des "caillettes" du midi, les "crĂ©pinettes" un genre de "saucisses" aplaties de chez moi que l'on grille Ă  la braise ou ... mais oui dans la poĂȘle dans un joli beurre "noisette" . Bref une fois encore le "tessou" est bien aimable de fournir de si bons "emballages"! cremalh dites crĂ©maille c'est l'indispensable crochet Ă  plusieurs niveaux auquel on accroche l'anse du pot pour cuire la soupe Ă  la cheminĂ©e . On dit "la toupine penchat al cremalh" la marmite pendue Ă  la crĂ©maillĂšre cremat accrochĂ©, brĂ»lĂ©, roussi bref difficile Ă  "rĂ©cupĂ©rer" , crespina" toile, toilette crĂ©pine du porc , la membrane qui "emballe" l'ensemble des boyaux et sert pour fabriquer caillettes, crĂ©pinettes, fricandeaux etc voir Ă©galement "tela ou teleta " crespo ou pascajou ou galeto crĂȘpe , galette de farines diverses crostada on dit croustado ici . C'est la tourte du "nort" croustade s J'ai mis "s" parce qu'il y a une infinitĂ© de "croustades" dans notre Occitanie 1 - Il y a d'abord un genre de tourte de pĂąte feuilletĂ©e farcie de pommes ici on dit pomme de pommier pour les diffĂ©rencier des pommes de terre ou de poires. Le tout bien dorĂ© au four 2 - Plus au sud le "pastis "gascon Ă  ne pas confondre avec l'apĂ©ro sudiste le mĂȘme genre de "croustade" mais copieusement arrosĂ© d'Armagnac ... qu'il n'est pas interdit de rajouter en portant le plat et de le flamber . Et croyez-moi, vu la dose ça flambe ! 3 - Le numĂ©ro 2 devient "tourtiĂšre" dans les landes . Il peut ĂȘtre lui aussi flambĂ© mais son nom vient sĂ»rement du fait de l'anciennetĂ© de ce gĂąteau . Avant le four moderne on le cuisait dans la tourtiĂšre, la "crostiĂšra" dites crostĂ©rio . C'est la tourtiĂšre de fonte posĂ©e dans les cendres et la braise de la cheminĂ©e et chapeautĂ©e de son couvercle lequel on remplissait de braises . Tout l'art alors pour la maĂźtresse de maison Ă©tait de savoir quand soulever le couvercle pour obtenir un gĂąteau bien dorĂ© 4- Le mot dĂ©signe mĂȘme chez Victorine le gĂąteau du dimanche qu'on achetait Ă  la charrette de "Goubet" le "pĂątissier" Ă  la sortie de la messe . Les "protestants" d'en face bien sĂ»r n'achetaient pas le chef-d'oeuvre . Imaginez, et si les voisins ennemis s'Ă©taient parlĂ©s par l'intermĂ©diaire de la croustade ... On ne sait jamais ... Bien sĂ»r je vous parle d'un temps oĂč les guerres de religion n'Ă©taient pas encore tout Ă  fait Ă©teintes dans certains villages . Maintenant un jeune catholique peut Ă©pouser une jeune protestante sans attendre la mort des parents ... mais il n'y a plus d'Occitan... ni de croustade du dimanche ... cuol dite "tchoule" , les anglais disent post-face, c'est plus gentil qu'en "françois"n mais c'est quand mĂȘme ... le cul cusinera se dit cousinĂšro ou coisedora se dit coisedoro, CuisiniĂšre ne nĂ©cessite pas d'autres explications cussous ou cussons ne vont jamais seuls! ces petits "squatters"-lĂ  ils envahissent vos plus vieux meubles et si vous les laissez faire ils les rĂ©duiraient en poudre . C'est "en francĂšs" la vrillette . Le traitement ?? Avec une seringue hypodermique, trou par trou avec du XylophĂšne naturel +++ une bonne dose de patience . Mais je vous parle aussi des "cussous" de nos coudes, de nos genoux, de ces douleurs parfois si vives qu'elles vous rĂ©veillent la nuit . Et ces douleurs c'est mĂȘme le jour ! Ça vous empĂȘche de faire la causette au marchĂ©, mĂȘme de poser le pied par terre, de mettre la pipe ou le ballon de Fronton sous la moustache en levant le coude, de vous mettre Ă  genoux pour ramasser le crayon des mots croisĂ©s qui c'est lĂąchement Ă©chappĂ© de vos doigts pour se coincer sous le buffet . Bien sĂ»r, d'aprĂšs Rika ZaraĂŻ un bain de siĂšge serait gĂ©nial, excellent ...mais je me demande si le XylophĂšne fut-il naturel marcherait ?? Essayez plutĂŽt l'onguent Ă  l'ortie de LVC custou ou abessou petite plume naissante encore enveloppĂ©e de son petit sac apparaissant sur la peau des volailles... trĂšs difficile Ă  "espĂ©lar" qu'on "flambusque" le plus souvent sur la flamme pour s'en dĂ©barrasser cuveau ou tinĂšls , chaudron de cuivre hĂ©ritĂ© des ancĂȘtres, que vous allez finir d'astiquer au dernier moment pour que son cuivre brille comme un soleil pour y "fondre lou grasse" . Il a encore sa grande anse de fer forgĂ© qui servait Ă  le "penchar"voyez le mot penchar Ă  la crĂ©maillĂšre . Bien pratique aujourd'hui pour le manipuler Ă  deux lorsqu'il est plein de bonnes choses ou pour le recaler sur le trĂ©pied ! Il est en cuivre pur et contrairement Ă  ce que les "canards" et autres "fuelhs de caoulet" feuilles de choux ont racontĂ© le cuivre Ă©tait, est et sera le meilleur des conducteurs de la chaleur . Donc confits et confitures cuisent plus uniformĂ©ment dans le cuivre . Une seule prĂ©caution mais ABSOLUE , essentielle NE JAMAIS LAISSER REFROIDIR DANS LE CUIVRE car effectivement il y a alors oxydation le "vert de gris" qui lui est TRÈS TOXIQUE D A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S TU V Ă  Z diverses expressions darriĂšr dernier, derniĂšre, ultime ... et aussi le "post-face" des anglais davantal ou "devantiau" dans le "nort" de l'Occitanie Plus logique que le tablier "françois" puisque c'est ce qui se met devant soi pour se protĂ©ger !! dĂ©couvert dites "dĂ©couverte" le morceau favori pour faire une vraie "dĂČba d'aqui" , la vraie daube d'ici . Voyez la recette decoupaĂŻre dĂ©coupeur, celui qui sait faire les tranches, "lo che coupa lo farç"= celui qui coupe la farce=le chef dedins dedans, dans. Par exemple Como se dis din lou paĂŻs " se pĂšrder res din lou tessou" comme on dit dans le pays, rien ne se perd dans le cochon! dĂ©junĂ  la solide collation qui remplaçait avantageusement notre petit dĂ©jeuner actuel, si petit du reste que bien souvent il n'existe mĂȘme plus . Dommage car aprĂšs le jeĂ»ne de la nuit il vaudrait mieux un vrai dĂ©jeuner comme les anciens ! Pour une fois les anglais qui repartirent d'Aquitaine avec le souvenir de nos copieux "dĂ©junĂ s" sont beaucoup plus raisonnables avec leur santĂ© . MĂȘme si la "panse de brebis farcie" ne s'approchera jamais de "lo farcit d'acqui " ! din en; dans, en dinar le repas de midi !! Le soir on "sopa", on "soupe" voir sopar" desgalhar dire dĂ©ssegalillare ne gĂąte pas , va bien dispenchar ou destampar dĂ©pendre, descendre s'utilise essentiellement pour dĂ©pendre la saucisse, et surtout le grand jour le cambajou . TĂąche rĂ©servĂ©e au "marit" qui c'est bien connu, est plus fort, plus grand ... Donc on prend moins de risque qu'il tombe entraĂźnant le cambajou dans sa chute . Sinon ?? La mĂ©mĂ© tient l'Ă©chelle et la cale avec sa canne ou son fauteuil roulant, la "mainada" retient la table avec le torchon bien blanc Ă©talĂ© dessus, la "mĂšstra" monte sur l'escabeau, les jambes flageolantes, et, le serrant sur son coeur, elle descend le chef-d'oeuvre sur la table . Je sais elle ne le coupera pas, lou cambajou c'est le "marit que coupa lo farsa" despenjaĂŻr des enduelhs le "dĂ©pendeur d'andouilles", vous savez ce grand type immense qui met toujours sa main sur son front avant de passer la porte, est trĂšs utile pour dĂ©pendre les choses pendues . Mais bien Ă©videment ne lui demandez pas de ramasser par terre ce qu'il Ă©chappe lĂ  il est handicapĂ© dosi , dosis doses , des doses ... pour ceux a qui il faut toujours la mĂȘme "dose" de toute chose c'est aussi le mot maintenant pour les "dosettes" de cafĂ© ... Des choses plutĂŽt mal faites puisque vous ne pouvez plus "doser" la "chose" selon votre envie du moment !! E A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S TU V Ă  Z diverses expressions embarramente mise en cage, enfermement une traduction du mot Ă  la mode en ce moment le "confinement" ... j'adore les "nĂ©ologismes" de nos "penseurs nationnaux" embuc -> embucar l'embauchoir, la "gavette" ou l' "entonnoir Ă  saucisse" Le mĂȘme mot dĂ©signe la "gavette" avec lequel la "mameta" entonne le maĂŻs cuit dans le cou du canard pour le gaver et l'entonnoir ou la piĂšce spĂ©cial du hachoir qui permet de pousser la chair Ă  saucisse dans la boyau embucaĂŻre celle "ki-sait", celle qui gave juste comme il faut emmenucar comme qui dirait amenuiser, couper en tous petits bouts . Si vous "emmenucar menut" lĂ  vous faites de la chair Ă  saucisse fine, vous hachez enduelh del paĂŻs l'andouille d'ici , rien Ă  voir avec les andouilles et andouillettes d'ailleurs, un mĂ©lange de chair Ă  saucisses et de couennes confites qui se mange fraĂźche comme des saucisses, bien roussies au feu . On peut la mettre en "boĂątes" pour la dĂ©guster froide avec une gentille saladette verte, ou en farce dans une grosse "pascajoun" enfestolit, enfestolits en fĂȘte, en joie se traduirait par "enfestoyĂ© e;es;s" ...avec un brin de folie quand mĂȘme enseignar apprendre, enseigner, montrer Ă  quelqu'un esbolhantar Ă©bouillanter esbigar , s'esbignar quelque chose comme "mascagner" mais en s'entĂȘtant escardil, escardils c'est la panicule, la panouille, la tige de l'Ă©pi de maĂŻs abandonnĂ© lorsqu'on rĂ©cupĂšre les grains . Sert beaucoup ici comme "allume-feu" car il "tient" particuliĂšrement la braise s' esbignar ? Le plus proche mascagner voir plus bas mais peut se traduire par s'Ă©chiner, se donner de la peine pour faire quelque chose escarabissa, escarabissas Ă©crevisse . La vraie de chez nous a Ă©tĂ© chassĂ©e puis exterminĂ©e dans les "gourges" de nos petits ruisseaux par l' amĂ©ricaine, une"tourista" qui n'est jamais repartie escaudat s ou chaudel s L’échaudĂ© est un petit biscuit de pĂąte Ă  pain levĂ©e contenant des grains d'anis . Il est toujours coupĂ© en triangle . Toujours trĂšs sec il se conserve parfaitement Ă  tel point qu'il servaient dĂ©jĂ  de viatique aux pĂšlerins de Saint Jacques de Compostelle 1 - un peu moins dur il est cuit deux fois . D’abord Ă  l'eau bouillante , il est ensuite cuit au four. c'est l' "escaudat" 2 - s'il est cuit directement au four il est moins gonflĂ© et plus dur encore c'est le "jeanot" du Tarn escargel ou cagarol ou cagouille ou la mĂȘme bestiole sous des noms locaux qui changent selon le "chasseur" ou le "mangeur" . Toujours un dĂ©licieux "colimançon" qui sent toutes les plantes de nos Causses sauvages escail traduction approchĂ©e "petit nom", un genre de surnom . Typique d'ici et il est recommandĂ© de connaĂźtre son escail si vous cherchez quelqu'un . Allez donc voir l'article plus bas sur l' "oustal" esclafar, esclatar , se dit pour la saucisse dont la peau trop tendue va Ă©clater Ă  la cuisson en laissant s' "esplatafar" son contenu . Ce ne sera pas mauvais mais le rĂ©sultat sera pas trop "polit" faux ami veut dire joli! escaravic ou escarvic un vieux lĂ©gume dĂ©licieux et oubliĂ© le panais . La mode du "retour-Ă -la-terre" lui a redonnĂ© un petit coup de jeune. Une grosse racine d'un blanc crĂ©meux, entre la carotte blanche sa cousine elle aussi revenue Ă  la mode et la betterave son autre cousine issue-de-germaine . Injustement dĂ©daignĂ©, c'est un lĂ©gume dĂ©licieux mais ... "fantaisiste" ce qui a provoquĂ© son dĂ©samour des acheteurs des grandes surfaces . C'est qu'il doit ĂȘtre utilisĂ© tout de suite sorti de terre donc pas question de le garder dans les "chapelles" des centres de stockage jusqu'Ă  Ă©coulement sur les Ă©tals ! Le problĂšme est de le choisir car "il prend facilement le bĂąton" je traduis le coeur peut devenir trĂšs chanvreux. TĂątez le "haut" de la racine, le long du plumet ou du trou s'il a Ă©tĂ© enlevĂ© . Souvent il n'y a plus de plumet car il "vire" trĂšs vite , devient noir et on l'enlĂšve toujours pour la mĂȘme raison de prĂ©sentation ! . Donc "tastat" il ne faut surtout pas qu'il soit mou . Le lĂ©gume se sert de sa rĂ©serve de nutriments pour entretenir son plumet vert qui reste la future fleur donc la future graine ... et l'avenir de l'espĂšce . En somme rien que de trĂšs normal . Donc, prenez le risque il le mĂ©rite . Maintenant que vous savez comment choisir une des fameuses "racines" dont se nourrissaient nos ancĂȘtres avant Louis XVI et Parmentier ... et dĂ©gustez le au bouillon , en bĂ©chamel et gratinĂ©, en frites et mĂȘme en dessert ! Et oui voyez la fiche encornets farcis et purĂ©e de panais , ou bĂ»che farcie patates douces et panais par exemple D'aucuns - certes de bonne foi- prĂ©tendent que l'escaravic donnait du talent au "pĂ©toman" des antiques foires du trĂŽne . MĂ©disance . Quelques pincĂ©es de bicarbonate Ă  la cuisson et les autres qualitĂ©s douceur, fondant,onctuositĂ©, parfum demeurent escaluĂšnha Ă©chalote . DĂ©signe aussi les oignons longs type oignons-banane espelar ou espilar vous aviez compris c'est bien ça c'est Ă©piler mais c'est aussi enlever les petits "custous" des canards et ma foi il vous faut parfois chercher la "pincega de espilar" pour en venir Ă  bout ! espelucar Ă©plucher , enlever les petites peaux des fĂšves par exemple qui seront elles," espelucates" esporte le sport ! Estofinada dites estofinado plat traditionnel des bateliers du Lot. Et oui le Lot fut bien longtemps navigable ... et naviguĂ© . La tradition veut que le stockftisch sorte de morue sĂ©chĂ©e et fumĂ©e venue d’Écosse dĂšs la guerre de cent ans le "scottish fish" , ce poisson Ă©cossais devint "stockftisch" "ave l'acent". Il remontait depuis la Gironde vers le Massif central sur les gabarres . Ces grosses pĂ©niches remontaient Ă©pices, toiles etc ... depuis Bordeaux et redescendaient le bois des forĂȘts . La tradition veut que dĂ©jĂ  Ă  l'Ă©poque les morues Ă©taient attachĂ©es derriĂšre la gabarre qui remontait le courant et elles dessalaient pendant tout le voyage . INTERDIT BIEN ENTENDU AUX "SANS SEL" De mĂȘme il vous faudra de la patience et dessaler au moins huit jours ces bĂątons si durs en changeant l'eau 3 fois par jour pour avoir un produit consommable ... mais bien bon . Ajoutez les pommes de terre de la riche terre rouge d'Aveyron, de bons oeufs, plein de persil et Ă©normĂ©ment d'ail et vous ferez un estofinada . Personne ne vous interdit d'ajouter un rien de bonne crĂšme si c'est estofador espatla Ă©paule, dos chez l'homme . Chez le cochon c'est le jambon avant , plus petit et moins charnu . Il peut ĂȘtre cuisinĂ© comme le cambajou il sĂ©chera plus vite bien sĂ»r mais il est plus "nerveux" et Ă  tendance logiquement Ă  ĂȘtre plus sec . Mangez-le plutĂŽt frais , en rouelles, rĂŽtis ...ou en saucisses ! "s'espatafar ou s'Ă©splatafar" comme qui dirait s' agrolir ... en français s'avachir, quoi! esponga l' esponga" l'Ă©ponge" ici l'agglomĂ©rat de fibrine qui coagule le sang du cochon . Il faut l'enlever en tournant sans arrĂȘt pour pouvoir le cuisiner et qu'il ne forme pas qu'une masse inutilisable A ne pas confondre avec la "Spontex" des pubs mais vous aurez intĂ©rĂȘt Ă  en avoir une bonne tout Ă  l'heure pour "netejar" et "espurgar" votre chantier nettoyer , Ă©ponger ! esporte le sport mot "importĂ©" du françois car on pratiquait chez nous tellement de sports toute la journĂ©e, de l'aube au coucher du soleil, dans les champs, avec les bĂȘtes, la ferme, la moisson, la vigne,par soleil de plomb ou pluie glaciale qu'on avait pas trop le temps pour l' "esporte" esquinta l'Ă©chine, ce morceau de viande du dessus du cou, toujours bien entrelardĂ© essugar essuyer , "torchonner" Estofador dites estoufadou plat trop consistant, bourratif, dans le "nort" on dirait "Ă©touffe -chrĂ©tien". De l’occitan estofador, Ă©touffer.. Pas bien fait l'estofinada du dessus pourrait bien devenir un estofador ... estranhier, estranhiĂšre on dit aussi forestier ou estranger des choses, des "gensses" pas "d'aqui", pas d'ici ... Ă©tranger donc forcĂ©ment un peu Ă©trange, un rien bizarre ... esquina l'Ă©paule on dit "tombar sul esquina" tomber sur la poitrine disaient les "anciens", attraper froid . Estobar, estordir estourbir, tuer avec des prĂ©cautions, le plus vite et le mieux possible, sans faire souffrir inutilement F A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S TU V Ă  Z diverses expressions fica la figue, a une forme tellement caractĂ©ristique que les gamins se toisaient en disant "permajas a tos ficas" fais gaffe Ă  tes figues falette la palette farcie dites farcitte de lard, Ɠufs et blettes et autres herbes vertes . Cuite au bouillon ou dans "lou confit", elle vient des montagnes aveyronnaises . En petits formats, cuites Ă  la poĂȘle elles deviennent "farçous" FAR faire . C'est simple ici "on fait tout" . Vous "autres" on dit ostres les "nordics" vous "faites pas grand'chose Ă  part " l'amor" . D'accord c'est l'essentiel . Ici si "fa" le blĂ©, on "fa" le vin, si"fa" los estudis" il arrive mĂȘme qu'on soit "perseguit per los estudis" , si "fa lo Tessou" et bien sĂ»r "lo grasse" etc . Rassurez-vous, "fasem l'amor tan ben"!on fait l'amour quand mĂȘme! Far fissa "faire vite", en urgence , se dĂ©pĂȘcher, se secouer bref ... far fissa quoi! farca ou farcit dites farsso ou farcitte c'est LE FARCIT voila . C'est toutes ces bonnes choses qu'on hache en mĂ©langeant viandes, lĂ©gumes et herbes . On va les cuire dans la "toile" pour de succulents fricandeaux pĂątĂ©s au four, en farcir la poule qui mijotera des heures avec sa "mique" dans le pot , dans une "fallette", pour les "salsissats blancas" boudins blancs ou des "melsats" dans l'Aveyron, etc . Devenu "farca" on dit farço c'est souvent juste la viande hachĂ©e avec sel poivre voir du "Rabelais" qu'on va "entonner" dans les "budels" pour saucisses, saucissons etc ou plier dans la teleta toile, crĂ©pine farson dites façoune voir au dessus la falette favl le haricot-fayot Ă  ne pas confondre avec lo manĂšfle une personne infrĂ©quentable ... ce fayot-lĂ  flambusquer passer, brĂ»ler Ă  la flamme pour enlever les custous des volailles et mille usages Ă  retrouver sur le flambusqueur femna , fenna on dit fĂ©no femme mais vous avouerais-je qu'en la matiĂšre les mots utilisĂ©s sont si variĂ©s qu'il faudrait presque un dictionnaire pour les citer tous ! Je vous donne un aperçu dans le seul gentil dictionnaire "pan occitan" , cela vous donnera une idĂ©e femme humaine , femna; ; femelalha 2. Ă©pouse, molhĂšr petite femme . femneta . femnicon , femnil .; femnĂČta femme active loc. trantĂ­s femme dĂ©gingandĂ©e loc. tranlassa femme dĂ©gourdie loc. baronda comme s’il en existait d’autre !!; femme effrontĂ©e loc. escamandre femme enceinte loc. emprenhant ; en couches loc. jasiniĂšra femme engagĂ©e loc. soldadiĂšra .; femme impudente loc. furbĂšc femme mĂ©chante loc. sirpa femme mignarde loc. vesiadĂšla femme nĂ©gligĂ©e loc. cabĂ s femme probe loc. profemna femme prude loc. prosemna femme renfrognĂ©e loc. monharra femme stupide loc. tĂČnca femme timbrĂ©e loc. FAM tibĂšrja femme vulgaire loc. gronhassa femme pauvre femme malheureuse, paureta , paurona vieille femme PEJ vielhassa n femme Ă  gros seins popardiĂšra ,tetinarda femme de capitoul loc. capitolessa femme de chambre loc. cambriĂšra femme de mauvaise vie puta femme de mĂ©nage . bona nom femme de peine . braciĂšra femme du monde loc. seglejadora grosse femme . femnassa , pandorga femme grande et grosse loc. joanassa femme grosse et maussade loc. borrombau femme grosse et sale loc. boldoirĂ s femme querelleuse et criarde loc. tindon femme qui dirige capitanessa nom f.; femmelette . femneta femme maitresse amante maitresse de maison mestra Mais pour ces messieurs je n’ai trouvĂ© que coureur de jupons femnassiĂšr, femnassiĂšra adj.; homme Ă  femmes . femelaire s'adonner aux dames oc. s'afemelir verbe pr. Ce doit ĂȘtre culturel . Au grand dan de ces messieurs , les femmes ici depuis la nuit des temps sont les gardiennes de la Civilisation . Choisissez !!! farinetta dites farineto une crĂšme dessert Ă  base de lait, de farine voir de MaĂŻzena c'est plus lĂ©ger et de bon chocolat fondu . Pour la consistance ?? Selon les oustals cela varie de l'estofador Ă  une crĂšme lĂ©gĂšre . La tradition est dans la moyenne , genre le "chocolate espeso" Ă©pais espagnol, en quelque sorte une crĂšme anglaise au chocolat un peu soutenue Fenetra on dit ? fĂ©nĂ©tro vous y arrivez ! Le gĂąteau de Toulouse, ancien Ă  base de pĂąte d'amandes, de fruits confits anciennement dans du miel et de blancs d'oeufs fouettĂ©s serrĂ©s fetge On dit "fetch" le foie , particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© dans le pĂątĂ© ou la saucisse du mĂȘme nom . Se dĂ©guste aussi salĂ© puis sĂ©chĂ© on dit alors "lo fetge penchat ". Sachez qu' en dehors du "brespaille" il est aussi dĂ©licieux avec des oeufs, une saladette et autres bonnes choses ...MAIS "FORMELLEMENT INTERDIT AUX "SANS SEL" fetja ou grasala pĂątĂ© de foie . Essentiellement au foie de porc mais il existe des versions avec des foies de volailles et dans ce cas on prĂ©cise fetja de polet, de git, etc... fetge grasse le foie gras de canard ou d'oie . Il y a deux Ă©coles . Les "pro-canard" prĂ©fĂšrent son moelleux , les "pro-oie" le prĂ©fĂšrent ferme , et disent-ils plus subtil . Le foie de canard est certes moins cher Ă  l'achat car plus rĂ©pandu mais il "rĂ©trĂ©ci" beaucoup plus en cuisant . Toujours plus petit celui de canard est plus facile d'usage pour nos familles actuelles plus petites aussi. Celui d'oie, magistral trĂŽne volontiers sur les tables de mariages ou de baptĂȘmes, bref pour les "grandes" fĂȘtes . Je n'ose pas - et puis si j'ose le dire - les foies de notre jeunesse c'Ă©tait autre chose . Je veux bien que le foie gras c'est comme le bon vin ça s'amĂ©liore en vieillissant mais j'ai encore sur la langue le goĂ»t d'un foie ouvert pour l'anniversaire de ma fille, 25 ans plus tard c'Ă©tait une merveille, quelque chose qu'on ne peux oublier ... un ange nous avait touchĂ© de son aile ... festa vous croyez que vous avez besoin d'une traduction ?? la fĂȘte, la joie, le partage ! Venez donc faire la "festa del tessou" avĂšs dites abĂ©sse los "viĂšlha et viĂšlh chots " fioc, fuoc, pitchou fioc feu , Ă  petit feu . Pensez toujours que le pitchou fioc c'est le feu de la patience ... et des bonnes choses qui demandent de l'amour, du temps pour s'Ă©panouir fidĂ©us les pĂątes Ă  potage vermicelle ou autres alphabets qu'on fait "gonflar dans le "bouhlon" fina l'aigardent , l'eau de vie, la "fine" mais la bonne , celle qu'on ressort aux grandes occasions de dessous le "plumon" de la grand mĂšre, la derniĂšre production du "papet" avant qu'il perde le droit d' "estillar" distillerles fruits tombĂ©s du verger . flambuscar flamber, enflammer, brĂ»ler avec une torche par exemple les "pels"les soies du cochon ou avec le chalumeau les "custous" des plumes du canard gras flaugnarde ou flognarde dessert ancien auvergnat , un genre de flan proche du clafoutis ou du far breton dans une croĂ»te de pĂąte Ă  pain On en trouve avec des pommes, des poires ou des pruneaux. Bref avec les fruits d'hiver flaune On utilise de la "recuite" un fromage frais fabriquĂ© avec le "petit lait" de brebis. En somme la "rĂ©cupĂ©ration" du "second lait" particuliĂšrement dĂ©licieux avec du miel on l'appelle "mĂ©li mato" en catalogne. Dans une pĂąte Ă  tarte sucrĂ©e on met un genre de flan sucrĂ© Ă  base de recuite dans le sud de l’Aveyron et c'est la flaune. flor Dites "floure" . La fleur Ă  offrir sera plutĂŽt la floreta dites floureto ... et "se ramelatz vĂČstre amorosa, fazĂštz plan" si vous couvrez de fleurs votre amour, vous faites bien foncilles Toujours pluriel . Toutes ces petites choses qui restent "au fond", qui risquent de passer mĂȘme si vous versez doucement exemple le marc de cafĂ© trop fin, le dĂ©pĂŽt de la vieille bouteille remontant de la cave etc ... fouace sorte de brioche en forme de couronne, que l’on fabrique dans l’Aveyron. La plus connue est la fouace de Laguiole. Fougasse De l’occitan fogassa dites fougasso sorte de pains confectionnĂ©s en fin de fournĂ©e car on les fait cuire en dernier. Assez fine elle cuirait trop vite en dĂ©but de cuisson . Le pĂąton bien aplati est fendu et Ă©cartĂ© . On en trouve chez nous d'agrĂ©mentĂ©es d’olives ou de ventrĂȘche voir de fromage ou de tomates suivant le boulanger . foc la chose la plus importante pour rĂ©ussir le confit . Asseoir une grand'mĂšre au coin de "foc=feu". C'est un art qui ne s'apprend qu'avec le temps car il faut juste assez de "foc" mais pas trop pour que l' "aucat" ou lou "git" ne se "dĂ©fassent" pas . Sans la "maĂŻrina" grand'mĂšre c'est sĂ»r c'est ce qui arriverait sĂ»rement qu'ils ne "gorgolhat" pas bien difficile Ă  traduire cuisent en gargouillant Ă  tous petits bouillons ... forqueta la fourchette . Catherine de MĂ©dicis avait bien importĂ©e en France la "forchetta" la petite fourche depuis les annĂ©es 1320 elle ne s'est gĂ©nĂ©ralisĂ©e que peu Ă  peu ... pour les "occasions" On prĂ©fĂ©rait manger avec ses doigts ou Ă  la cuillĂšre fort longtemps ... mĂȘme Ă  la table royale ! Et puis , entre nous soit dit, comment dĂ©guster les "ossets" petits os confits rĂ©cupĂ©rĂ©s tous chauds dans le cuveau ??? les osselets des pieds de cochon avec une forqueta ??? Je ne vous parle pas de l'adresse nĂ©cessaire c'est pire que des baguettes chinoises! .Et "sans les doigts " vous perdez le meilleur , le long de l'os !!! fragosta la framboise fraĂźchet fromage blanc frais plus ou moins Ă©gouttĂ© fraio frais, produit qui vient juste d'ĂȘtre fabriquĂ© , fruit ou lĂ©gume juste cueilli frĂ©ginat fricassĂ©e d'abats tomatĂ©e et Ă©picĂ©e. Se fait surtout lorsqu'on vient de tuer volailles ou tessou Ă  la maison . Sert parfois de base Ă  un "alicuit" voir le mot fresc le frais, la fraĂźcheur de l'oustal oĂč vous rentrez alors que le soleil dehors tombe sur l "espatla" des bĂȘtes et des hommes frescum ou frescun trĂšs dĂ©sagrĂ©able , l'odeur fade des linges qui ont mal sĂ©chĂ©s, des dessous d'Ă©vier mal entretenus, des papiers moisis bref ... une odeur de "frescum" fricandĂšus ou fricandeau Lorsque le pĂątĂ© de campagne est cuit au four pliĂ© dans de la toile la crĂ©pine de porc il est dit selon les villages "fricandeau" ou "fricandĂšu" ou "pastissat" freginat une fricassĂ©e d'abats tomatĂ©e et Ă©picĂ©e qui se cuisine lors de la tue-cochon fritons toujours pluriel. Un peu, les "grattons" ou les "gratterons" des "nordics" mais surtout diffĂ©rents quand vous les sortez du fond du cuveau du confit On les trouvent essentiellement sous forme de "pĂątĂ© de fritons" cochon ou canard ou oie . Bien Ă©gouttĂ©s de leur graisse ils sont "collĂ©s" entre eux . Ils se mangent comme une terrine . Il existe aussi des fritons un peu plus cuits, dorĂ©s, assez durs, bien sĂ©parĂ©s les uns des autres qui sont "cuisinĂ©s" dans les sopas, garbures et autres milhas, miques et autres farcits . Qu'il s'agisse de confit des canards, du cochon ou des oies il y reste parfois des morceaux assez consĂ©quents . Quel bonheur de les trouver !Vous avouerais-je que je laisse volontairement des morceaux dans les miens le moindre petit bout de viande devient gĂ©nial lĂ  dedans ! Les confits de canard ou d'oie sont toujours moelleux et plus fins et fins . Pour les faire facilement utilisez donc le KIPASSTOU de LVC vous ne regretterez pas votre peine fuĂšlh , fuelhs feuille de papier, de vĂ©gĂ©taux etc ... fugir tout Ă  fait c'est "fuir" d'oĂč l'expression la plus populaire d'ici pour dĂ©signer un fainĂ©ant on dit un "fug-l'obra" un "fuit l'ouvrage" voir au pays de soulel oĂč l'on est trĂšs gentil un "fug-soulel"fuit le soleil! "fug-l'obra" ou "fug-soulel" faignasse, fainĂ©ant, bon Ă  rien!!! fusta poutre du plafond toujours apparente dans l'oustal traditionnelle, malheureusement souvent cachĂ©e par des placo-plĂątres infĂąmes dans les fermes "restaurĂ©es" par quelque nĂ©o-rural fustam le plafond en particulier celui Ă  poutres apparentes oĂč l'on peut en toute confiance suspendre les cochonnailles et autres produits "maison" G A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S TU V Ă  Z diverses expressions gabarre grosses barges qui naviguaient sur la Garonne et ses affluents le Lot surtout . Ils descendaient depuis le Cantal et remontaient depuis Bordeaux poissons salĂ©s et morues, indispensables en ces temps anciens oĂč les jours "sans viande" Ă©taient plus nombreux que les autres !! galantina les diverses galantines galeto ou pascajon ou crespo ou crĂȘpe , galette de farines diverses garra ou garron le dĂ©lice suprĂȘme du" vieux hibou" c'est le jarret , la pointe du jambon ou de l'Ă©paule juste avant le pied . Vous pouvez le cuisiner de mille façons dans la "boĂąte" oĂč, dĂ©sossĂ© et juste assaisonnĂ© avant d'ĂȘtre stĂ©rilisĂ©, il dormira en attendant votre coup de "forqueta" . CuisinĂ© tout simplement dans un bon bouillon avec bouquet garni , poudre de Perlimpimpin etc il se sert chaud avec les lĂ©gumes de son "oule" , et deux ou trois sauces d'accompagnement sauce verte, sauce rose, moutarde de LVC et bien sĂ»r quelques "cornichounes" Ou bien confit dans son jus avec une choucroute de choux rouges mode LVC ce n'est pas mal non plus ... surtout si vous avez bien laissĂ© griller la peau et qu'elle craque comme une "cortesa" espagnole sous la dent ! Garbure de l’occitan garbura, c'est le modĂšle des "plats complets" .C'est la soupe pyrĂ©nĂ©enne nourrissante et typique. Car pour ĂȘtre complĂšte elle est complĂšte . C'est la soupe des anciens il y a de tout , toutes ces choses qui venaient du jardin, de la montagne , du troupeau , tous les lĂ©gumes secs et des rĂ©serves du "ricantou" avec les confits canard, cochon,oie, les salaisons, bref toutes ces bonnes choses sur lesquelles toute "maestra" maĂźtresse de maison veille et utilise au mieux tout le long de l'annĂ©e. Elle en fait une soupe bien Ă©paisse , pleine de lĂ©gumes carottes, choux,haricots tarbais, navets, oignons et autres avec un beau morceau de bonne ventrĂȘche, quelques os celui du cambajou est divin. On ajoute Ă  la fin plus ou moins de "confit" selon la richesse du pot . On "coulera" le tout sur des "trempes" de pain . Si la louche tient debout dans la soupiĂšre vous y ĂȘtes la garbure est faite pour des paysans partant aux champs la houe sur l'Ă©paule, pour Foebus ou plus tard des mousquetaires partant au combat , bref c'est dĂ©conseillĂ© aux mannequins squelettiques de nos journaux de mode . Tant pis c'est trop bon ! galabar ou galavar un trĂšs gros boudin noir Ă  la viande, "entonnĂ©" dans le bout du gros intestin du tessou la bodufĂ  . Un goĂ»t de vrai cochonnaille du "dĂ©junĂ " matinal ou du "vespralh" le bon vieux 4 heures Ă  l'ombre du "bartas" avant le reprendre le travail aux champs Garron jarret , entre le jambon et le pied . S'appelle aussi amicalement "cambajounet", la petite jambe chez le tessou, Gasconnade c’est un gigot d’agneau du Causse ou des PyrĂ©nĂ©es , tout tendre mais ferme et goĂ»teux , soigneusement piquĂ© d'ail partout et "emballĂ©" dans une crĂ©pine de porc qui emprisonne des anchois . Bien entendu pas de sel ... et bien sĂ»r INTERDIT AUX "SANS SEL". gardacamp une "espĂšce" de gendarme aujourd'hui disparue, un grand moustachu avec un tambour qui faisait les annonces au village sur la face "Ă©mergĂ©e" le jour. Mais il tentait de "pĂ©gar" le chasseur d'alouettes ou les bonbonnes de "fine" pas trop dĂ©clarĂ©es qui se promenaient parfois la nuit par la campagne ... gatis c'est une brioche "farcite" au Laguiole ou au Roquefort spĂ©cialitĂ© du sud de l'Aveyron gavela javelle, botte de blĂ© coupĂ© ou de sarments avant leur mise en botte ou fagots Gimblettes d’Albi parfumĂ©s au citron et au cĂ©drat ces petits gĂąteaux sont façonnĂ©s autour du doigt en anneaux plus ou moins dorĂ©s . Vous ne sauriez ignorer plus longtemps une spĂ©cialitĂ© d'une ville "mise en conserve" par le patrimoine Mondial ...! glacet sorbet , glace aux fruits Gense s on dit gensses les "gens" c'est les autres , c'est "on" Gentiane C'est une liqueur Ă  base de racines de gentiane plante des hauts plateaux de l’Aubrac . TrĂšs jaune cette liqueur trĂšs amĂšre est souvent le "pastis" de notre sud ouest . Glaçat trĂšs froid, rĂ©frigĂ©rĂ©, gelĂ© . Le verbe glacer est Glaçar .Le "glacer les sangs" du françois , se dit chez nous "sanglaçar" gonflar "gonfler" qui souffle sur le feu avec un soufflet ,comme un "quicom qui bufet lou foc" ... gorgolhar , gourgoular gargouiller doucement ... comme la graisse du confit quand elle cuit doucement avec de toutes petites bulles par ci par lĂ , mijoter "doucettement" au coin du feu, de la "cosiniĂšra" gota la pitchun gota la petite "goĂ»te" qu'on partage avec les amis ,les "vrais" ... comme les anciens lorsqu'il se retrouvaient au bon vieux temps de l'alambic "as rason es melhior que aquela de l'an passat" t'as raison elle est meilleure que celle de l'an passĂ© gourge ces jolis petits trous d'eau oĂč se rĂ©fugie la vie lorsque le ruisseau tari au fort de l'Ă©tĂ©. Vous savez bien, lorsque les gamins faisaient des barrages dans les rus dans le bas des champs. On faisait un petit Ă©tier , juste pour que l'eau s'Ă©coule et dans le "barrage" les petits poissons et autres habitants se rĂ©fugiaient . Il suffisait alors de les prendre dans les doigts et de les mettre dans un seau Ă  l'ombre pour faire une friture . Certes c'est INTERDIT ... mais je crois que c'Ă©tait plus amusant ... que bon . Les mamans souvent trouvaient que la pĂȘche ne mĂ©ritait pas de sortir la bassine Ă  friture . Alors on rapportait le seau Ă  la riviĂšre ... mais on c'Ă©tait bien amusĂ© lou "grass" le gras, le "confit, ce qui est "confit" dans la graisse qu'on "fond" au cuveau de cuivre en vu d'une conservation familiale grasala ou fetja pĂątĂ©, terrine le plus souvent Ă  base de porc mais on lui ajoute de la volaille etc ... guinas ou armagassoun s Les cerises qu'on met Ă  "l'aigardent" Ă  l'eau de vie , les petites cerises sauvages les merises ou les guignes . Bref ces petites cerises aigres de nos grands mĂšres qui sont les reines de la confitures ou de nos "millards nordics" et bien sĂ»r de la "fina" guit ou rit ou anada ou aned en Provence le canard ordinaire ... celui qui barbotte dans la mare et ne connaĂźtra pas la gavette mais l'odeur des"bigaradas", sous le "balet" chauffĂ© au "soulel" du soir ...enfin celui du "guit a l'irange" quoi! le canard Ă  l'orange guit la canard gras ... le vrai, celui qui a couru tout seul rejoindre la fermiĂšre assise sur sa caisse de bois . C'est qu'il aimait se faire cĂąliner le "col" le cou cet animal lorsqu'elle lui "entonnait" la "gavette" ! Et comme il Ă©tait déçu, lorsque sa gaveuse le renvoyait , jugeant qu'il n'avait pas assez bien digĂ©rĂ© , jusqu'au lendemain .. Sinon, vous le savez bien - pardon vous ne savez pas - le" fetge" le foie ne valait rien . grais , grassa , lou grass insistez sur le sss pour que ce soit bien gras ma foi ! C'est, selon le sens simplement quelque chose de gras, la graisse , le saindoux voir les confits on dit "far lou grasse" graissiair ou grassaĂŻr pot graissier dans lesquels vous garderez vos confits "sous la graisse" grasilhar grĂ©siller, gratiner sous le grill du four, avec un fer chaud ou un "pistolet-brĂ»leur LVC" voir fiche technique graulha , graulha s grenouille, grenouilles se mangent peu ici mais elles y chantent beaucoup dans les mares et les lavognes les jolies mares pavĂ©es, nĂ©es d'une source dans les Causses pelĂ©s oĂč venaient boire les moutons grillat grillĂ© au grill H I A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S TU V Ă  Z diverses expressions hypocras Vieux vin cuit avec des Ă©pices date de la cour de Foebus notre PhoĂ©bus Ă  nous, le comte de Foix la cuisson stabilise les vins peu alcoolisĂ©s de l'Ă©poque . Aujourd'hui remis au goĂ»t on le re-fabrique dans l'AriĂšge Ă  Tarascon. Il existe une version ancienne avec du miel et avec les Ă©pices . Le miel fermente et renforce le degrĂ© d'alcool . D'aucun prĂ©tendent que Dionysos aurait peut-ĂȘtre soufflĂ© la recette au brillant Phoebus son aimable compĂšre ... On l'utilise en apĂ©ritif. mais il participe volontiers des sauces de gibier J K A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S TU V Ă  Z diverses expressions le kezako une "chose" trĂšs ancienne qui porte selon les rĂ©gions d'Occitanie mille noms mique, farçoun, farcit etc ... ce qui est tout Ă  fait normal puisque les recettes varient selon les maisonnĂ©es ... et les ressources du moment . Voyez plutĂŽt le "KEZAKO de la viĂšlh chot" quelque chose comme le "kĂ©cekecĂ© d'une vieille chouette" le kasnoisos un outil bien pratique allez donc voir la fiche le kasnoisos de LVC jeisite on dit jĂ©suite Je ne suis pas tout Ă  fait sĂ»r que cette pĂątisserie soit bien occitane car on la trouve partout . Mais souvent on est ici encore plus jĂ©suite qu'ailleurs . Au lieu de farcir ces triangles de pĂąte feuilletĂ©e de crĂšme pĂątissiĂšre ordinaire on les fourre avec une crĂšme d'amandes Ă  laquelle s'ajoute souvent "un pitchoun" de notre cĂ©lĂšbre Armagnac jolverd le persil , souvent aussi les verdures de printemps utilisĂ©es dans les potages L A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S TU V Ă  Z diverses expressions lavogne mare au fond pavĂ© de pierre pour abreuver les bĂȘtes mĂȘme en temps de sĂ©cheresse . On en trouve de grandes dans certains villages du Lot et isolĂ©es par-ci par-lĂ  dans nos Causses ... mais il ne reste plus de bergers et de troupeaux qui s'y abreuvent!! laxiatiu Je pense que vous avez devinĂ© ça donne la "tourista" , es un "purga" , bref ça "descoulit" . Voila vous avez comprit ... n'en abusez qu'en cas de "tap", qu'en cas d'urgence ! lenga langue petite mais dĂ©licieuse chez le tessou et si rĂ©putĂ©e chez certains volatiles qu'elles constituaient " Le plat" des Rois ... en quantitĂ© suffisante ! NB notre langue , notre "parler" se dit aussi lenga lentilha s se dit lentillo s les lentilles , le lĂ©gume!! letche le lait mais le vrai, le produit animal de la vaca, de la cabra ou de la bediga . Dans notre tradition les "laits" vĂ©gĂ©taux c'est un non sens ... et je crois bien qu'on a raison "aqui" lingot haricot blanc, utilisĂ© pour le cassoulet, traditionnellement produit dans le Lauraguais . En Aquitaine, dans la partie ouest de l'Occitanie on lui prĂ©fĂšre le haricot tarbais , plus gros certes mais pratiquement sans peau ils fondent sur la langue lonza minhota le filet mignon, mignon comme en français car si gentil qu'il aime toutes des prĂ©parations M A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S TU V Ă  Z diverses expressions magret lou magre en occitan voyez la fiche lou grasse une institution dans notre sud-ouest oĂč les bonnes choses ne sont pas d'importation . Lorsqu'on lĂšve " lou mantel" le manteau c'est Ă  dire qu'on dĂ©tache tout le tour de la carcasse du canard ou de l'oie grasse l'ensemble des viandes "nobles", constituent lou mantel ..Comment ??? On fend sur le brĂ©chet et le "coutel" glisse contre la cage thoracique et on se retrouve avec les 2 cuisses et les 2 ailes avec les "blancs" les muscles de la poitrine sont les maigrets, les magrets, le tout reliĂ© par la dos . C'est "lou mantel" c'est comme qui dirait un ange qui ouvre ses ailes ... Ces "magrets" c'est la partie bien charnue oĂč s'insĂšre le "manchon" le dĂ©but de l'aile est un superbe morceau de confit futur . Ici on rĂ©servait un de ces morceaux de choix lorsqu'on "fondait" un nombre suffisant de bĂȘtes. Un "magret" en somme juste le "blanc" pour les "mainatges" petits ou les "ancianejats" les vieux . On le grillait alors sur la braise du "cantou" l'Ăątre . Les plus gourmands le dĂ©gustaient avec une "alhada tolosenca" dite aillado toulouzenco c'est l'aillade toulousaine Ă  voir Ă  la lettre A Aujourd'hui ces magrets se sont dĂ©mocratisĂ©s avec une production industrielle mais il s'agit rarement de bĂȘtes "gavĂ©es" dans les rĂšgles avec le temps et juste du maĂŻs . Nos palmipĂšdes actuels survivent dans le cadre d'Ă©levages intensifs et quelques "additifs" leur permettent seuls de survivre dans ces camps , En somme, il y a autant d'Ă©cart entre eux qu'entre la derniĂšre fermiĂšre assise sur un crĂȘt face au Causse surveillant son troupeau en tricotant devant le soleil couchant qui embrase l'horizon et les pauvres banlieusards entassĂ©s dans le mĂ©tro, jaillissant de lĂ  pour courir s'enfermer dans leurs "clapiers" des "villes-nouvelles" pour regarder bĂ©ats leur feuilleton Ă  la tĂ©lĂ© . Leurs vies n'ont pas le mĂȘme goĂ»t , leurs magrets non plus! Certes ils sont bien moins gras voir les rĂ©gimes “mannequins” mais forcement moins goĂ»teux ... voir insipides . Vous savez bien nos canards et nos oies se sont des "sudistes" , ils ont du caractĂšre , leur viande aussi, il faut savoir l'amadouer, la cuisiner pour la savourer . Choisissez le donc bien gras , “losangez” bien la peau le "gras" avec une lame de couteau - assez profond mais pas jusqu'Ă  la chair - avant de le poser cĂŽtĂ© peau sur la braise attention prĂ©voyez du sel pour "refroidir" la braise si elle s'enflamme trop; Retournez juste quand il devient ferme pour dorer l’autre face, la chair intĂ©rieure . C'est cuit . On peut aussi en ville utiliser un grill bien chaud ou mĂȘme une poĂȘle brĂ»lante il n'a besoin de rien d'autre ! La graisse fond et il vous faudra l'enlever avec une poire Ă  sauce par exemple au fur et Ă  mesure pour qu'elle ne brĂ»le pas . MĂȘme rĂšgles de cuisson qu'Ă  la braise Pratiquez de mĂȘme pour une cuisson au grill de fonte NB vous pouvez aussi glisser des grains de poivres dans chaque croisement des losanges . Ils tiendront le magret lĂ©gĂšrement surĂ©levĂ© ce qui permettra Ă  l'excĂ©dent de gras de s'Ă©vacuer Essayez-les farcis de foie gras mi-cuit . Dans une poche faites en ouvrant le magret au milieu comme pour une poitrine de veau farcie . Reformez bien le magret en le recousant soigneusement . Attention cuisson plus douce et plus longtemps Enfin avec un magret plutĂŽt "plat", essayez un truc LVC un "chausson de magret Ă  l'oseille" . Sur une pĂąte ronde, tartinez une couche d'oseille fondue assaisonnĂ©e, posez le magret ciselĂ© peau vers le haut et recouvrez d'une couche d'oseille . Fermez le chausson soigneusement . Vous pouvez opter pour une pĂąte brisĂ©e ou feuilletĂ©e Ă  votre choix la feuilletĂ©e est plus spectaculaire . N'oubliez pas une cheminĂ©e pour laisser sortir la vapeur excĂ©dentaire sinon ça s' "esclapat" . Four chaud ... et surveillez . Si ça va trop vite couvrez d'une feuille d'alu pour qu'il ne brĂ»le pas Nous utilisons aussi ici les magrets "sĂ©chĂ©s" au sel , autrement dit salĂ©s et sĂ©chĂ©s comme la "ventrĂȘche" ou le "cambajou" . Savoureux avec une salade d'herbes en tranches fines . Attention forcement INTERDIT AUX "SANS SEL" maie ou maĂŻe a deux sens - c'est d'abord un genre de "baignoire" autrefois en bois, aujourd'hui en tĂŽle, oĂč l'on donne son dernier bain au cochon pour lui redonner la belle peau bien rose qui le caractĂ©rise lorsqu'il a la possibilitĂ© de se laver.. mais oui ! - comme en français on y brasse la pĂąte Ă  pain maĂŻre la mĂšre, un genre "chef-de-famille" maĂŻsou ou maĂŻssou genre de "polenta d'aqui" servie en lĂ©gumes d'accompagnement comme une purĂ©e assez fluide mameta, menino la "mĂ©mĂ©", celle qui ne peut plus guĂšre "far los causetas" faire les choses, qui surveille si le confit "gourgoule" bien, et qui cache dans son "davantal" les pleurs du petit poursuivi par une "aoucat"oie manchon de canard , "margat de guit" le morceau d'aile entre le poitrail et la pointe de l'aile, un joli" mini-gigot" de canard , dĂ©licieux "confite" et que mĂȘme les grands ont le droit de grignoter en le tenant par l'os entre le pouce et l'index c'est le long de l'os que la viande est le meilleur c'est bien connu ! Essayez le aussi grillĂ© Ă  braise douce ou bien sĂ»r en "alicuit" oĂč il rĂ©vĂšle tout son gĂ©nie mandarinas mandarine . le mandarinier faisait souvent parti des arbres qui trĂŽnaient dans le "balet", qu'on protĂ©geait soigneusement des hivers rigoureux leurs fruits aidaient bien Ă  "allĂ©ger" les cuisinĂ©es trop grasses mĂȘme s'ils ne mĂ»rissaient pas toujours ... mais ils embaumaient les sauces des "mametas" manĂšfle il existe aussi desmanĂšfla s en bon "françois" le fayot", le "faux-cul" .DĂ©solĂ©e mais mĂȘme chez nous il y a aussi des "kifonsanblan" . A ne pas confondre avec lo "favl " le haricot-fayot mangisca le "manger", la "soupo" , le dĂ©jeuner ou le dĂźner, ce qui cuit sur le feu et va ĂȘtre dĂ©gustĂ© ... bien vite vu l'odeur mantel le canard ou l'oie grasse dont on enlĂšve la carcasse Ă  partir du brĂ©chet comme un livre qu'on ouvre en deux . Ce "mantel", ce manteau donnera les deux "magrets" voir le mot au-dessus et les deux cuisses Ă  confire marit le mari ; l'Ă©poux ... le "chef" . la preuve ??? "es aquel que coupa lo farsa" c'est lui qui coupe la farce donc ... ! marmada un genre de pĂątĂ© de tĂȘte , fabriquĂ© avec la tĂȘte du porc dĂ©coupĂ©e en tous petits bouts et tassĂ©s dans un sac de toile pour l'Ă©goutter au maximum de son "jus" . Cela "prend en gelĂ©e" . Pour cela vous pouvez comme pour les fritons vous servir du KIPASSTOU de LVC Et si vous ajoutez beaucoup de "persillade LVC", de l'Ă©chalote, de la ciboule ETC vous obtenez, dans des anciennes faisselles Ă  fromage blanc... de trĂšs agrĂ©ables "fromage de tĂȘte" berrichons mascagner voir en "en-tĂȘte", je n'arrive toujours pas Ă  une traduction correcte ! mastres les terrines comme en français la prĂ©paration culinaire et son contenant matefaim Une Ă©paisse crĂȘpe d'Auvergne oĂč elle se garni volontiers de fromage fondu sur la croĂ»te quand on la retourne . En Armagnac, cette grosse crĂȘpe est farcie de fruits divers pommes, poires ou fruits secs en hiver ... un peu "trempĂ©s" bien sĂ»r dans ce cas ... et arrosĂ©e comme il se doit d'un "cholha" dites "chouilla" = peu du breuvage local Dans un cas comme dans l'autre c'est meilleur chaud mais si vous envisagez de traverser le Causse MĂ©jan Ă  pied c'est un excellent "casse-croĂ»te" c'est ... ferme, roboratif bref ça fait pas maigrir mais "ten al stoumac" tient au corps Voyez aussi la pascajoun plus bas melsat une saucisse Ă©conomique et rustique . Un genre de gros boudin blanc Ă  base de rate melsa en occitan ou autres morceaux dĂ©laissĂ©s . On hache le tout . On ajoute pain trempĂ© dans du lait, des oeufs et les Ă©pices traditionnels le "Rabelais" est le plus frĂ©quent . PrĂ©-cuit au bouillon il est coupĂ© en tranches et revenu dans ... de la graisse de canard bien sĂ»r . C'est dĂ©licieux mais peut-ĂȘtre que ça semblerait une peu ... lourd Ă  NoĂ©mie Campbell mendihs les lentilles, plutĂŽt les petites lentilles des planĂ©zes du Cantal chez nous sur les gabares de bois du Lot sur le chemin des vins de Cahors vers l'OcĂ©an mĂšstra ou capmestra la maĂźtresse de maison , la "patronne" dans l'"oustal" voir aussi "capmĂšstra" vraiment le "chef" de la maison merça forcement brava bonnes fournitures, bonne marchandise, bonne qualitĂ© , bon marchĂ© merinjana l'aubergine , le gros fruit qui varie du blanc au violet lequel est indubitablement le lĂ©gume "sudiste" par excellence . PlutĂŽt mal Ă  l'aise dans notre rĂ©gion oĂč les terres lui Ă©tait peu favorables la "merinjana" est moins utilisĂ©e que dans d'autre paĂŻs d'Oc mesclum ou mesclun en fait le mot est "mesclum" mĂ©lange" mais on est pressĂ© de nos jours et on a raccourci la patte supplĂ©mentaire du "M" en "N" ... mais il ne faut pas vous presser pour faire un bon mesclum, une bonne salade d'herbes car il faut le temps pour faire "le" bon mĂ©lange ! milh le maĂŻs cette plante magique rapportĂ©e "des" AmĂ©riques parles conquistadors sans laquelle il n'y aurait pas de "counfit"! milhas ou millas vous l'avez devinĂ©, une prĂ©paration Ă  base de farine de maĂŻs . Il existe peut-ĂȘtre plus de sorte de milhas que de villages dans le sud-ouest. Il y a des variantes salĂ©es, sucrĂ©es, nature ou avec plein d'adjuvants autres farines, Ă©pices, fruits, fruits secs, fleurs, herbes sauvages ... . PĂąte trĂšs liquide il devient un genre de grosse crĂȘpe voir la pascajoun et le matefaim , Surtout de la farine de maĂŻs, refroidi on le coupe en morceaux. On le fait revenir Ă  la poĂȘle nature ou avec du sucre et il sert alors d'accompagnement de sauces, daubes etc ou bien de dessert Avec plus de farines diverses il est ferme et levĂ© avec de la levure boulangĂšre ou Alsacienne et devient miques, farcits etc ...voir en dessous millassou De l’occitan milh blĂ© d Inde -> le maĂŻs . C'est le "gĂąteau"de MontrĂ©jeau C'est une sorte de flan assez Ă©pais Ă  base de farine farine "s" car on emploi souvent la farine de maĂŻs . Le parfum varie selon les "cuisineras" mais vanille et citron sont souvent cachĂ©s par le rhum ... ou notre cher Armagnac miquo , farcoun, "farçon" ou "farcit" autant de noms, autant de recettes pour une spĂ©cialitĂ© de notre rĂ©gion. Je dirais que chaque village, chaque maison a SA "mique" . En fait il s'agit le plus souvent d'une façon dĂ©tournĂ©e par des mĂ©nagĂšres pauvres, Ă©conomisant sur tout ... d'utiliser ce qu'elles avaient pour nourrir leur famille . Et elles avaient trĂšs peu ! Souvent il s'agit d'un genre de pĂąte "levĂ©e", plus ou moins enrichie ritons, fruits, fruits secs, lĂ©gumes,oeufs .. des" restes" du "ricantou" . Quand on cuisait le pain au four banal on payait en fonction de ce qu'on cuisait donc on ne pouvait pas toujours l'utiliser . Alors on cuisait la "mique" chez-soi dans le bouillon . Cette "mique" Ă©tait "pliĂ©e" dans un linge , dans des feuilles de choux, de bettes etc , et cuisait dans la "toupina de la soupo" , surtout la soupe de petit salĂ©" ou avec la "poule au pot" de notre cher Bon roi Henri . Elle servait alors de "pain" . Parfois, il y avait de la place au four lorsque la fournĂ©e Ă©tait finie on y cuisait alors des "fouaces" et autres "fougasses" voir des "miques" dorĂ©es Voyez plutĂŽt la recette du KEZAKO molar mais non ;c'est pas une "caĂźssal, une dent c'est mollir, "s'esplatafer" , s' agrolir ... en francais s'avachir quoi! monge le "moine", une Ă©trange "balançoire" dans laquelle on suspendait une cassola avec des cendres chaudes et des tisons . On la glissait entre les draps pour rĂ©chauffer les lits mongeta se dit mongeto le "Haricot" d'ici , le fayot basique prĂ©fĂ©rĂ© est le "tarbais", un gĂ©ant au coeur fondant que vous retrouvez partout aujourd'hui Ă  prix d'or . Logique ce "viehl" haricot importĂ© d' AmĂ©rique avec son copain le maĂŻs est semĂ© traditionnellement Ă  son pied . Le plan de haricot pousse alors avec le maĂŻs qui lui sert de "tuteur" et "d'ombrelle" si il y a trop de "soulel". Il est donc ramassĂ© Ă  la main ... alors forcement il coĂ»te plus cher que les industriels fayots importĂ©s d'on ne sait d'oĂč ... Certes mais nous utilisons aussi d'autres mongetas comme les "mongils", faiolets, et autres faiĂČls dans la "mongetada " ou notre emblĂ©matique "cassolet" voyez donc la fiche cuisson des haricots sinon il n'y aurait pas de mongetas pour tout le monde ... mongetada un plat de haricots avec leur copain le tessou montanhas les "montagnes" bien sĂ»r , avant tout les "PirenĂšus" c'est trĂšs important , car quand "Bordeaux est obscur la pluie c'est sĂ»r" . Ici, la mĂ©tĂ©o c'est une quasi religion car toute notre vie agricole en dĂ©pend . Et dĂšs qu'il y a un "penchat" c'est important pour les tracteurs dans nos "boulbĂšnes" mauvaises terres argilo-sablonneuses trop sĂšches l'Ă©tĂ© et bourbiers en hiver . En somme, il ne faut pas de "montanhas" dans une ferme ... sauf pour l'oustal ainsi on peut surveiller de loin morre, mourou le museau, la hure , le meilleur morceau c'est bien connu dans la tĂȘte du cochon!! Mais le" mourou" est aussi un mot gentil pour le visage d'une "mainada" le "museau d'une gentille gamine" mossiur, mossiur, je dirais presque munsenhor , surtout si vous mettez une majuscule , ne cherchez plus c'est LE COCHON , Lou Tessou celui qui invite tous ses amis pour sa derniĂšre fĂȘte mountayrols un genre de merveilleux mĂ©lange de dĂ©licieuses choses , un genre de "viĂšlh cassoulet" voyez la recette Ă  ne pas confondre avec le "mortaĂŻrol " du Quercy mortaĂŻrol Le Quercy est le pays du safran alors forcement il y en plein dans leur poule au pot au safran qu'on sert sur des trempes trĂšs Ă©paisses, lesquelles absorbent le bouillon dans les Ă©cuelles de service . On y sert lĂ©gumes et viandes en mĂȘme temps . LĂ  aussi " aquo ten al stoumac" mounjeto , mounjetos haricots secs monjetado vient de "mongeta = haricot coco . C'est fĂ©minin Ă  Pamiers c'est un genre de cassoulet un peu "pesuc" lourdaud ... mais je serais peut-ĂȘtre un peu chauvine ... monge le "moine" les deux . Le "saint" homme en robe de bure qui chante si bien les psaumes grĂ©goriens et le moine un genre de panier de bois et d'osier oĂč Ă©tait suspendu un seau de braises . On le glissait dans les draps froids pour rĂ©chauffer le lit avant de se coucher ...Je vous parle d'un temps si ancien oĂč n'existait pas le chauffage et oĂč nous ne connaissions pas encore le "rĂ©chauffement climatique"! Mais au fond peut-ĂȘtre ce "chauffe-lit", ancĂȘtre des couvertures chauffantes, fut-il inventĂ© par les moines pour les malades qu'ils accueillaient dans leurs hĂŽpitaux et hospices ??? N A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S TU V Ă  Z diverses expressions naut dites "naote" c'est un faux ami", rien de naut-ique c'est juste haut, grand !!! nora ou belfilh la bru, la belle- fille celle Ă  qui on a transmis les recettes de l' "oustal" de plus ou moins bon grĂ© ... mais une fois que le "pitchoun a pescat ni podem " le "petit" a pĂ©chĂ©, on y peut rien, nordic quelqu'un qui est nĂ© ou vit au nord de Cahors, ville limitrophe "del sud", comme qui dirait la "FrontiĂšre", un genre de "far-west", pardon "Far nort" ! Bref des pauvres "genses" sin "soulel" des pauvres gens sans soleil O P A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S TU V Ă  Z diverses expressions obra travail . un mot peu utilisĂ© pour le Tessou qui est comme chacun le sait une fĂȘte Ortalissa s lĂ©gumes du jardin , ils viennent du moins on l'espĂšre du jardin l'ortal . l'ortal ?? lĂ  oĂč grandissent les rĂȘves des jardiniers en mĂȘme temps que les graines mettent leur bout de nez dans la lumiĂšre de notre soulel Ortega l’ortega c'est tout simplement l'ortie . Il y a plusieurs mots selon les orties dans les flores et dans les rĂ©gions aussi mais ce mot est le plus utilisĂ© ... au moins par LVC Ortetas les herbes aromatiques, sauvages utilisĂ©es en cuisine OUSTAL peut-ĂȘtre un des mots Ă  apprendre tout de suite la "MAISON" . Sans avoir , comme chez les basques un sens aussi stricte, c'est lĂ  que les gens de la maisonnĂ©e retrouvent leurs racines, les traditions familiales, que se transmettent, les histoires, les recettes , l'identitĂ© de la famille, du nom . C'est si vrai que l' "escail" se transmet aux membres de la maisonnĂ©e . Chez "l'abona" ,comme qui dirait le surnom " l'avoine" par exemple sera le "nom" usuel des membres de la famille directe tant que des "piĂšces rapportĂ©es" !!! Du gendre ou la nouvelle belle-fille qui entrent dans la famille et travaillent avec le beau-pĂšre dans la ferme, on dira " lo Marcel de l'abona " ou la "Victorine del abona"! Et comme l' "escail" fait vraiment partie du nom de famille, dans les registres paroissiaux, qui tenaient lieu d'Etat civil jusqu'Ă  la RĂ©volution, cet "escail" figurait dans les libellĂ©s des "mariages, baptĂȘmes ou sĂ©pultures" ... Ceci est une aide fabuleuse pour les gĂ©nĂ©alogistes car pas de problĂšme pour distinguer un "Vidal" dit "l'abona " d'un "Vidal" dit " lo lapine", mĂȘme si ce patronyme, cet ancien prĂ©nom latin, est largement rĂ©pandu dans tout le midi et du sud de l'Espagne au sud de l'Italie !!! oule la "casserole" , le poĂȘlon, le "pot-au-feu" souvent Ă©maillĂ© on le suspendait au "cremalh". En terre les toupinas Ă©taient posĂ© sur les "trepes" sous lequel se glissaient bois et tisons Pus plus tard en fonte la tourtiĂšre avait un couvercle muni d'un rebord qui permettait de mettre des tisons pour une cuisson" dessus" l'oule est le terme le plus souvent utilisĂ© pour dĂ©signer le poelon oĂč l'on fait la "soupa" dites la soupo, "le tourin", bref lo "mangisca". C'est la piĂšce maĂźtresse d'un trousseau de la mariĂ©e elle figure sur les actes notariĂ©s uous oeufs ostalamenta dites ostalamento c'est le pĂątĂ© de campagne de l'oustal, de la maison tout simple et tout parfumĂ© Ă  ne pas confondre avec les "cacas" industrielle . Lorsque le pĂątĂ© est cuit au four pliĂ© dans de la toile de la crĂ©pine de porc il est dit selon les villages "fricandeau" ou "fricandĂšu" ou "pastissat" Voir plus bas P pascajon ou crespo ou galeto crĂȘpe , galette de farines diverses padena se ditb padĂ©no la poĂȘle Ă  frire,plate padenassa trĂšs grande poĂȘle, genre poĂȘle espagnole pour la paella, genre bassine Ă  confiture ou Ă  confit padenassa se dit pabĂ©nasso "grandasse padĂ©ne", genre les cuveaux Ă  confits, les bassines espagnoles pour paĂȘlas, bref le genre de casserolerie qu'on sort pour les "occasions", baptĂȘmes, mariages, "tue cochon" paĂŻs le pays , l'ensemble de toutes ces choses d'ici . "Lou paĂŻs" c'est le coin, le village, c'est la rĂ©gion oĂč on "parle" le vrai occitan" . Il est entendu ici qu'on ne saurait confondre le gascon, le languedocien le vrai , le provencal voir le nissard c'est un seul pays l'OCCITANIE qui a Ă©tĂ© "coblamentat" colonisĂ©e par les "nordics francĂšs" . Mais vous voyez, je suis Ă  vos cĂŽtĂ© pour vous "traduire" ce merveilleux pays pan goussĂ© le pain frottĂ© d'ail . De deux sortes - Soit des trempes voir plus bas le mot trempe , tranche de pain sec sur lequel on frotte les gousses avant de "couler" la "soupa", le "boulhon" ou le "tourin" - Soit des tranches de pain lĂ©gĂšrement grillĂ©es Ă  la flamme au grille-pain de nos jours et frottĂ©es vivement de mĂȘme avec des gousses d'ail . Elles se mangent Ă  la saison avec des grappes de raisin et des noix ou l'Ă©tĂ© avec des tomates paĂŻsanallha, paĂŻsanallhas paysannes mais aussi "payses" avec un rien "d'autochtone" panaĂŻre s ou volur voleur, bandit paniera le panier Ă  provisions, la corbeille dans laquelle on "ramasse" les choses prĂ©cieuses paredon le banc de pierre sous le "balet" ou l'arbre de la cour, solide il rĂ©siste au temps parleta la "causette" pascade vient de l'Occitan pascos On prĂ©parait dans l'Aveyron cette recette traditionnelle pour les fĂȘtes de PĂąques. C'est un genre d'Ă©norme omelette "renforcĂ©e" avec de la farine, le tout cuit Ă  la poĂȘle ... dans un "pauc" de graisse de canard ... ou d'oie bien sĂ»r . Elle se consommait salĂ©e ou sucrĂ©e ... et mĂȘme parfois sucrĂ©e et salĂ©e. pascajou ou pascajoun grosse crĂȘpe rustique , souvent farcie . Pouvait constituer un repas Ă  elle toute seule . Plus ou moins riche selon les possibilitĂ©s du "ricantou" , l'humeur de la cuisiniĂšre et les ressources de l'oustal pasta pastas se dit pasto les macaronis, nouilles, pĂątes,de toutes sortes mais pour les pĂątes Ă  potage on dit "fidĂ©us" pastat Ă  peu prĂšs le mot "pĂątĂ©" mot pour l'ensemble des "boĂątes", terrines , tourtes ... on prĂ©cise avec quelques qualificatifs Ă©vocateurs pastenaga la carotte existe aujourd'hui en tout un tas de couleurs rouge; orange ; violet etc mais toutes sont issues de sĂ©lections Ă  partir de la girolha ou pastenague la carotte sauvage de chez nous . La carotte blanche Ă  ne pas confondre avec sa cousine Ă  collet vert aujourd'hui rĂ©servĂ©e aux animaux comme l'escaravic son cousin le panais elle fut longtemps dĂ©daignĂ©e injustement . Pourquoi ?? Parce qu'un jardinier du Prince d'Orange, pour ce "mettre bien en cour" sĂ©lectionna ses cousines jusqu'Ă  obtenir de superbe racines "oranges" . Elles ont perdu du goĂ»t au passage mais vous savez comme moi que sur les podiums on fait dĂ©filer les "modĂšles" pour leurs seules qualitĂ©s esthĂ©tiques. pastissat pĂątĂ© de campagne , souvent cuit au four dans de la crĂ©pine de porc laquelle forme une dentelle ocrĂ©e sur la croĂ»te brune et craquante du pĂątĂ© pastenague est le nom courant de la carotte sauvage des friches dont raffolent les rongeurs, les lapins et en particulier les cochons d'Inde , les chers cobayes des petits enfants patana = truffa C'est ??? vous avez raison la pomme de terre pauquet dites "oune paoukete" un peu, un rien, une pincĂ©e , un soupçon, un nuage ; ça dĂ©pend du contexte!! pebre poivre en principe utilisĂ© non moulu et l'on prĂ©fĂšre ici le poivre noir classique au poivre blanc certes trĂšs parfumĂ© mais moins "tonique". Ne pas confondre avec le "pebron" le poivron . Logiquement, les Ă©pices ont toujours coĂ»tĂ© trĂšs chers et on les remplaçait comme on le pouvait . Les Ă©pices, produits exotiques inaccessibles aux bourses rurales et difficiles d'approvisionnement Ă©taient remplacĂ©es par des plantes locales . Attention, ne pas confondre non plus avec le "pebre d'asin", le poivre d'Ăąne qui est le serpolet, le thym sauvage dans le pays de Mistral pebron poivron s pĂ©gar, pĂ©ger pĂ©gat quelque chose comme "coller", mais pas solidement. Sauf bien sĂ»r oĂč il ne faudrait pas le bonbon poisseux sur les cheveux de votre petite fille ou dans les poils de la fourrure de belle maman pel poil , soie du porc car d' "aqui", "Mossiur a des "pels" = cheveux ! pela la peau, le dessus d'un gratin pelara ou tumbera d'autre nom de la fĂȘte du cochon pelha, pelhot ou petat selon "lou pays" c'est le chiffon , vieux si possible de rĂ©cupĂ©ration vieux sous vĂȘtements de vrai coton "qui pompat" bien ou qu'on pouvait sacrifier pour les "essais" de couture des pitchouns . Les vieilles robes , les vieux chemisiers avaient la meilleures des cĂŽtes! penchadou une belle barre de cornouiller ou d'acacia bien Ă©pluchĂ©e de son Ă©corce et bien polie . Vous la suspendrez par de solides attaches Ă  la "fustam" du plafond pour y pendre vos salaisons hors de portĂ©e des souris , belette et autres amateurs de bonnes choses . Si vous avez des gros bambous dans votre jardin, servez-vous en c'est lisse naturellement et c'est hyper solide . Les asiatiques s'en servent pour des Ă©chelles, Ă©chafaudages voir armatures de buildings !! penjar , penchat Je ne vous raconterais pas ma honte quand on prĂ©parait la premiĂšre "tue-cochon" et qu'on m'expliquait qu'on allait "penchat lou tessou" . Et je me figurais dans ma pauvre tĂȘte , ce futur sacrifiĂ© penchant Ă  gauche, Ă  droite, en arriĂšre , en avant . Bref Je ne voyais vraiment pas comment le "pencher" rendait la chose plus simple et plus rapide. Jusqu'au moment oĂč il fut "penchat", suspendu Ă  la poutre du "balet" pour ĂȘtre plus facilement saignĂ© par le "tuaĂŻre" . Je peux vous le dire maintenant sans ĂȘtre ridicule il y a prescription ! peses pois . Autrefois les pois carrĂ©s qu'on remplacĂ© les haricots dont nos dĂ©licieux "tarbais" dans les garbures ou les mounjetos peses trincats pois cassĂ©s pedaçatge rapetassĂ© , rapiĂ©cĂ© pedaçar rapiĂ©cer on dirait plutĂŽt "boucher les trous" dans des tissus dĂ©jĂ  souvent largement reprisĂ© et dont on espĂšre que le morceau rajoutĂ© "tiendra" encore un peu le tout pĂ©pin s pĂ©pinas pĂ©pins C'est pas du tout des "pĂ©pins" au contraire !!! C'est les "anciens" grands parents , grands mĂšres , grands pĂšres mots affectueux , mots d'enfants genre pĂ©pĂ©, mĂ©mĂ© pet , pets des mauvais coups, des sales coups... bref des mauvaises choses patana l'autre nom de la" trufa", de la pomme de terre. Eh oui, rappelez vous qu'ici la "trufa" c'est la pomme de terre car bien entendu la truffe c'est la "rabasse" et la pomme c'est la pomme de pommier voyons !! pĂ©taram Plat emblĂ©matique de la ville de Luchon c'est Ă  l'origine un ragoĂ»t de tripes de mouton des PyrĂ©nĂ©es. La version "tripes de Caen" des vaches normandes est devenue dans nos pays de mouton le pĂ©taram . picafars dites picafarce la planche Ă  dĂ©couper . Ne vous servez surtout pas de la "banca" la planche Ă  laver de votre grand'mĂšre gardez cette merveille pour y dĂ©doubler les boyaux . Je sais les "surveillants-de-votre-santĂ©" veulent que vous utilisiez des planches en plastique parce que c'est soit-disant plus hygiĂ©nique ... qu'ils disent... mais vous pourrez faire ce que vous voudrez c'est "in-nettoyable" . Pour moi je persiste, et je signe mieux vaut des mini-copeaux de bois ça se digĂšre trĂšs bien que plein d'esquilles de plastique dans lo "stoumac" ! Donc rĂ©cupĂ©rez plutĂŽt un morceau de planche du toit de la grange qu'on a dĂ©montĂ© elle est vieille, hyper sĂšche, bien droite et bien Ă©paisse. Et elle sera de bonne composition elle passe Ă  la brosse, Ă  l'eau de Javel, Ă  la machine Ă  laver et elle supportera mĂȘme le hachoir ! C'est que en ce temps lĂ  on coupait les arbres Ă  la bonne Ă©poque, en sĂšve descendante et on ne lĂ©sinait pas sur la marchandise . Votre arriĂšre petite fille se servira toujours de votre "picafars", votre "planche Ă  dĂ©couper",Ă  faire les "farcits votre "picafars"! On dĂ©coupe la viande du cochon au "coutel" sur la planche. La chair ainsi coupĂ©e est certes moins rĂ©guliĂšre qu'Ă  la machine mais elle ne "chauffe" pas et son goĂ»t est incomparable . Mais je reconnais que devant 200 kgs de viande Ă  "far" Ă  dĂ©couper, hacher, mettre en boĂątes etc ... bref "travailler" le plus vite possible ce ne serait pas "faisable". Surtout que le secours de l'entr'aide rĂ©ciproque avec les voisins a aujourd'hui disparue. Dommage c'Ă©tait du "travalh" mais quelle fĂȘte aussi "bietase" ! pietase ou bietase quelque chose comme, non mais, pardi, pardines etc ... avec plein de regrets dans la voix, etc ... avec plein de regrets dans la voix. Vous le traduire en "nordic" ? Impossible, ce serait peut-ĂȘtre la grande envolĂ©e de dĂ©sarroi de mamĂ©ta Toinette, "cĂ© ti pa Dieu possible"! Vous voyez ce que je veux dire ? non ... PiĂ©tase, je sais pas quoi vous dire , TĂ©! pipapelada bavardes, mauvaises langues ... je crois que c'est plus pĂ©joratif que le "françois" pipelette pĂšs e paquets del tessou ragoĂ»t de pieds et "paquets" de tripes de mouton en tomatĂ©e dit les pieds-paquets pedaçatge rapiéçage, ravaudage, le genre "cache-misĂšres" pour "boucher"les trous et prolonger les vĂȘtements de travail ou les toiles "de mĂ©nage" . IL fut un temps oĂč on avait quasi honte de les porter en public. mais les jeans et autres piĂšces maĂźtresses de la garde robe moderne ont remis Ă  la mode ces "bouche-trous", qui n'ont eux comme seul but de faire racheter un vĂȘtement neuf Ă  la nouvelle saison !! pedaçar rapiĂšcer, ravauder, raccommoder avec une piĂšce de tissus ... qui n'Ă©tait pas toujours trĂšs assortie . Et quand la couturiĂšre avait pris soin de "rĂ©cupĂ©rer" un morceau de tissus dans l'ourlet, elle avait bien travaillĂ© et ça se voyait quand mĂȘme car le tissus n'avait pas "passĂ©" de la mĂȘme façon avec le soleil!! pehha ou pelhĂČt ou petat un chiffon mais pas n'importe quoi, pas un de ces truc en couleur, bien pliĂ© dans un joli emballage , un "textile technique" moderne soit disant gĂ©nial ... rĂ©cupĂ©rez donc un vrai "genat" de chez nous, un vieux tee-shirt ou une ancienne combinaison de grand'mĂšre de coton tricotĂ© le top . Ce "chiffon lĂ  ce sera un vrai pelhĂČt , un vrai petat pinhon , la "pine" de pin le dĂ©licieux amandon , la graine cachĂ©e dans la pomme des pins du MIdi, le dĂ©lice des dĂ©lices pintada dites pinetado l' "escail" dĂ» Ă  leur aspect de "poule peinte" leur est restĂ© mĂȘme en français depuis leur arrivĂ©e d'Afrique . Piota et son Piot la dinde et "le mari de la dinde" ... mĂȘme en version humaine !!! le dindon la dinde ... mais dans les deux sens comme en "françois" ! Gros volatile trĂšs laid, grosse bĂȘte stupide qui "fonce" droit devant elle. Teigneuse elle terrorise la basse-cour dans les "airals" . MĂȘme le coq n'ose lui tenir tĂȘte . Il est vrai que c'est un "char d'assaut" que mĂȘme les jars pourtant hargneux par nature n'osent pas affronter en combat singulier . Et sa chair n'est certes pas un chef d'oeuvre non plus mais avec de "nouveaux modĂšles" les industriels de l'Ă©levage ont "fabriquĂ©" des dindes Ă©normes qu'on dĂ©bite en cuisses, escalopes, filets et autres "piĂšces dĂ©tachĂ©es" livrĂ©es sous barquettes allĂ©chantes . Avec une bonne cuisiniĂšre, plein de bonnes choses autour, ma foi, on fait un repas . C'est des protĂ©ines certes mais ça vous a Ă  peu prĂšs autant de goĂ»t qu'une boulette de papier mĂąchĂ© ! Testez quelques recettes autour de la dinde LVC quand mĂȘme piperade vient du gascon c'est encore l'Occitanie vient de pipĂšr, poivron. -> piperada et dites pipeurado. Le façon basque de prĂ©parer les poivrons, Ă  la graisse de canard, avec des oignons et des tomates. Traditionnellement cette garniture se sert avec des oeufs au plat voir des oeufs cuits dans la sauce et du bon jambon . Bien sĂ»r vous connaissez le jambon de Bayonne de moins en moins de Bayonne du reste! mais un vrai "cambajou d' acqui" vous donnera un vrai frisson de plaisir . piper ou pebron poivron le nom change selon les villages produit exotique nouvellement acquis dans la langue d'oc . Ne pas confondre avec le "pebre" le poivre . piquer l'ail la couper en mini cubes de la pointe du couteau entre le pouce et l'index et les faire tomber dans l'oule en dispersant les petits bouts sur toute la surface . J'avoue avoir pour moi une mĂ©thode moins spectaculaire couper en tranches et les recouper ensuite, sur une planche dans les deux sens pour faire mes cubes ... c'est moins rapide que les MĂ©mĂ©s et c'est moins bien. Mais de grĂące ne pas utiliser de "presse-ail" c'est de la bouillie et c'est ...nul! PirenĂšus devinez ? c'est ça nos montagnes qui, lorsqu'on les voit ici nous annonce la pluie BordĂšus escur, pluĂšja e sur Bordeaux obscur, la pluie c'est sĂ»r pistache ne pas confondre avec l'amande bien connu du pistachier ! Dans la rĂ©gion de Luchon ., il s'agit alors d'un genre de cassoulet Ă  base de mouton ou d'agneau Pitcho, pitchou ou pitchoun enfant , les "petits" comme ceux que la "cloqua" la "glousse" serre autour d'elle . le petit , le maigrelet, celui qui sait pas mais aussi celui qui est tendre, fragile, qu'on console mĂȘme s'il pleure avant d'avouer sa bĂȘtise, avant d'ĂȘtre grondĂ© plumon l'Ă©norme chose qu'on posait sur les lits des chambres pas chauffĂ©es. Comme la "mameta" devenait un peu plus frileuse chaque annĂ©e, on y ajoutait du bon duvet Ă  chaque saison des oies . Accessoirement on y tenait au chaud les petits chats qui avaient perdus leur maman ... et on y "arregandis" planquait la "fina" des regards trop curieux du "gardacamp"garde-champĂȘtre ! pola dites pollio la poule, la mĂšre du coq en somme lequel n'est ici que lou "pol" , le pitchoun de la pola ! Pardines avec un pol coq ça suffit pour tout un poulailler pourvu qu'il soit "valent " vaillant, valeureux Tandis que les polas ça pond, ça fait des tas de poussins... et ça fini dans le pot d'Henri . Bref tout bĂ©nĂ©fice! polit dire "poulite" c'est un "faux ami" ça ne veut pas dire "poli", mais beau, joli !!! poma on dit plutĂŽt ici "poma de pomiĂšr" pomme de pommier histoire de les distinguer de l' "entrefega", de la "trufa" , de la "patana" les "pommes" qui ici ne sont pas "de terre" mais pommes tout court. Je sais pour vous, cher "nordic" c'est un peu compliquĂ© mais une fois qu'on sait que la "poma" peut tomber sur la "trufa" on peut plus se tromper!! pompe un "gĂąteau-pain" rustique . Selon les rĂ©gions on amĂ©liore la pĂąte Ă  pain de base avec du beurre voir des oeufs et du sucre vers l'Auvergne , avec des "gratons" ou des" fritons" en Rouergue, de l'huile d'olive ou/et des olives en Provence , poutourlado purĂ©e, Ă©crasĂ©e de lĂ©gumes pounti ou picoussel Selon les "coins" de l'Aveyron, le nom et les ingrĂ©dients varient mais c'est toujours un gĂąteau sucrĂ©-salĂ© composĂ© d’Ɠufs, de lait, de farine, de blettes et de lard ou bien de chair Ă  saucisse de "farca" chicorĂ©e cuite et des fruits secs variĂ©s pruneaux, poires "tapĂ©es" voir noix J 'en ai mĂȘme trouvĂ© une recette avec des Ă©pinards, des poires et du Roquefort. Dans l’Aveyron on utilise ce plat "sucrĂ©-salĂ©" plutĂŽt en entrĂ©e ou en plat principal ... avec un "pauc" de salade herbes, pissenlits, roquette pour ... l"allĂ©ger" quand mĂȘme porcalha la chair Ă  saucisse . La vraie se faisait au couteau dans mes jeunes annĂ©es, elle Ă©tait incomparable et par l'aspect et par le goĂ»t . Avec les hachoirs de grand'mĂšres Ă  manivelle Ă  tourner ...- le temps nĂ©cessaire - c'Ă©tait dĂ©jĂ  moins long, efficace mais certes encore pĂ©nible . Mais personne ne dit que cette corvĂ©e en est une quand elle est partagĂ©e ! . Vous n'avez pas cet engin ?? Quelque vide-grenier et vous serez muni pour 3 francs six sous , pardon quelques euros . Mais Ă©vitez les hachoirs Ă©lectriques certes faciles et rapides mais ça "Ă©chauffe" la viande qui virera plus facilement et sera moins bonne car toute "Ă©chareugnate" .. porrĂ© le poireau, le vrai bien sĂ»r, un peu tordu , bien vert mais qui a pris tout son goĂ»t au jardin. Vous n'avez que des poireaux "z ordinaires" , ne jetez donc pas le vert c'est lui qui a plus de goĂ»t vous pouvez mĂȘme vous en servir pour remplacer les oignons oubliĂ©s!! Au printemps, si vous en trouvez dans une vigne pas encore traitĂ©e , prĂ©fĂ©rez leur les "poireaux des vignes" notre "porraca" , si dĂ©licat . Mais vous savez ce que c'est ? c'est l' aĂŻeul du poireau, alors forcement comme tous les "bibelots anciens" il est rare, prĂ©cieux et dĂ©licat . Traitez le alors avec tendresse Ă  peine quelques minutes Ă  la vapeur . Il se suffit Ă  lui-mĂȘme . Vous pouvez tenter le FAO de LVC si vous ne rĂ©sistez pas au plaisir de dĂ©guster votre trouvaille tout de suite mais alors ... surveillez !! Mais Inversement c'est un lĂ©gume Ă  oublier pour ceux qui sont "sous AVK "car c'est avec les choux le produit qui a le plus de vitamine K Puhento, puhenta qui "^pique', corsĂ©, piquant e, Ă©picĂ© e pusca ou polsa se disent pousco ou polso c'est la poussiĂšre! J'avoue que je trouve ravissante l'histoire d'une vieille amie qui m'a dit " Ne t'Ă©nerve pas, fais comme moi, passe un pacte avec les moutons de poussiĂšre .Tu dis - Restez donc sous les meubles et que je ne vous vois pas ainsi je ne suis pas obligĂ©e d'intervenir " . Je n'en ai pas connu qui sont sortis exprĂšs pour me narguer tu sais " Vous avouerais-je que quand la maladie me gĂąche un peu trop la vie, j'ai tendance Ă  suivre son excellente idĂ©e pousse-rapiĂšre Un vin jeune, gai plein de bulles dit "vin sauvage" lequel vous verserez une " pointe d'Ă©pĂ©e" d'une liqueur d'Armagnac parfumĂ©e Ă  l'orange amĂšre . Un apĂ©ritif original inspirĂ© des anciens . On distillait le moĂ»t du raisin re-fermentĂ© et on extrayait l'alcool . Armagnac blanc d'abord il s'ambrait peu Ă  peu dans les foudres oĂč il vieillissait . A la vendange suivante on goĂ»tait le vin nouveau avec une "pauc" de bon vieil Armagnac potinga, potinga s ou poutigne dites poutinego ou poutinegos le mĂ©dicament , la potion . Mais chez nous, je l'ai remarquĂ© trĂšs tĂŽt chez ma petite fille c'est bien meilleur qu'un "mĂ©dicament" . Essayez la mĂ©thode . Un mĂ©dicament ? ç'est pas possible de l'avaler mais un "poutingue", ça passe bien mieux potiot, potiots le petit pot; les petits contenants en gĂ©nĂ©ral , en principe selon l'adage "c'est petit, c'est joli " . Surtout c'est destinĂ© Ă  contenir des bonnes choses . L'eau de Cologne en grandes bouteilles, les parfums en petits flacons ! profidou, profidous les claies traditionnelles en forme de grandes raquettes en lames de chĂątaignier trĂ©ssĂ©es sur lesquelles on mettait les prunes de Damas Ă  sĂ©cher pour les transformer en pruneaux dit d'Agen puar, putar, putiffar comme qui dirait "cocotter" ferme en "francĂšs" ordinaire Q R A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S TU V Ă  Z diverses expressions qualq'um quelqu'un parfois "un quicon " = "on" qualque quelque chose quicon ou quicoun on dit kikoune quelqu'un, on connaĂźt pas trop ... R rabasse la "truffa negra", la truffe . Eh oui, rappelez vous qu'ici la "trufa" c'est la "patana", la pomme de terre Ă©tant entendu que la poma c'est la pomme de pommier voyons !! ratrapar, un verbe qui traduit plein de choses , bien sĂ»r c'est "rattraper", mais c'est surtout "rĂ©cupĂ©rer" quand mĂȘme par exemple des chaussettes trouĂ©es qu'on reprise sur une reprise ou bien pour un drap de lin ancien usĂ© "Ă  prolonger" Vous savez...ou vous ne saviez pas que les draps anciens de lin Ă©taient tissĂ© par des tisserands ambulants sur les mĂ©tiers qu'ils portaient sur le dos avec le lin roui dans la ferme. ForcĂ©ment les panneaux n'Ă©taient pas trĂšs larges et donc on les cousait bord Ă  bord au milieu pour avoir la largeur du lit. Lorsqu'ils Ă©taient usĂ©s, on dĂ©cousait le milieu et on les "ratrapates" en recousant les deux bords ... qui devenaient le milieu !, rebichichiner se relever en s'Ă©brouant, un genre de "rebiscouler" mais en plus gai par exemple quand un "tessou" est en bonne santĂ© sa queue est en "tire-bouchon" elle rebichichine rebiscouler, rebiscoulĂ© guĂ©rir, regonfler, retaper, rĂ©tablir . Par exemple les fruits secs ou confits se "rebiscoulent" en se gonflant d'alcool pour garnir un gĂąteau... recĂšpta , recĂšptas Prononcez rĂ©cepto la recette, la "mĂ©toda"dites mĂ©todo , le mode d'emploi rechauchon le repas bien festif, entre amis , oĂč l'on rit bien, mange bien , boit parfois trop bien redola s roulĂ©s , essentiellement utilisĂ© pour "cansalada" la ventrĂȘche ou les "codanas" couennes roulĂ©es et si vous vous ĂȘtes appliquĂ©s pour les "roladar" vous ne le regretterez pas rĂ©galida certes vous allez vous rĂ©galer, mais avec les yeux c'est la flambĂ©e, la "flambuscade" dans la cheminĂ©e !!! rescrotet s dites rĂ©scrottĂštz petits restes, ces petites choses qui, "rĂ©cupĂ©rĂ©s", feront des merveilles en cuisine ! resĂšrva s les "reserves" le contenu de toutes les bonnes choses que vous avez dĂ©jĂ  fabriquĂ© ... et que vous allez pouvoir utiliser pour les ""zocazou" rica, rico riche, plein de bonnes choses, trĂšs beau ... ricantou cette sorte "d'arriĂšre-cuisine" oĂč trĂŽnent les trĂ©sors de l'oustal, les "boĂątes" les bocaux de conserve , "les tupinas" dites toupines ou graissaĂŻres pots graissiers oĂč dorment bien serrĂ©s l'un contre l'autre lo "gras" dites "lou grasse" les "confits" , Bien sĂ»r, si ce "cellier" est bien aĂ©rĂ©, au plafond trĂŽnent bien rangĂ©s le long de la branche de cornouiller, le cambajou, les salsissots, et autres merveilles . Dans un coin il y a la "pipa" le barricot avec la "rĂ©serve" du "pĂ©pin" pĂ©pĂ© , un petit "Fronton" ou un "Lavilledieu" pour le moins .. On ne peut quand mĂȘme pas entamer lou tessou avec de la "vinada" piquette bietase ! a richaudon de bonne mesure rit ou guit ou anada ou aned en Provence le canard ordinaire ... celui qui barbotte dans la mare et ne connaĂźtra pas la gavette mais l'odeur des" bigaradas", sous le "balet" chauffĂ© au "soulel" du soir ...enfin celui du "guit a l'irange" quoi! le canard Ă  l'orange rodabel lardon bien frit, parfois remplacĂ© par des "lardons de couenne confits" rodolada ou rodolara roulĂ© sur soi-mĂȘme comme le gĂąteau roulĂ© ou la ventrĂȘche roulĂ©e la ventresca redolara rouzolle vient de l'Occitan rousolo qui a roussi . C'est un genre de galette de "tessou" hachĂ© trĂšs plate avec des herbes et parfums au choix de la "mainada" "tournĂ©-retournĂ©" S A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S TU V Ă  Z diverses expressions sagine " lou grasse" , le saindoux des "nordics" sal sel saladou le saloir, une grosse caisse en bois ou un ancien tonneau; On y empile les morceaux de cochon noyĂ©s dans le sel bien sec . Il existait mĂȘme du temps oĂč il y avait encore des tonneliers des saloirs "sur pattes" plus larges en bas qu'en haut , avec un joli couvercle en bois pour bien les refermer quand on avait sorti du "salĂ©". Vide on le passait Ă  l'eau et on l'essuyait bien ... et il attendait la saison suivante pour qu'on le remette sur ses pattes . Mais je n'en ai pas vu depuis bien longtemps ma foi . Dans le nort, les habitudes sont diffĂ©rentes et l'on garde plus de viandes au saloir. Celui-ci est en grĂšs et on ne sale pas de la mĂȘme façon on sale dans une saumure trĂšs concentrĂ©e ... Certes je vous donnerais les recettes quand mĂȘme mais sachez que ce n'est absolument pas d'ici ! ET DANGER POUR LES "sans sel" salada La salade . Presque toujours une salade verte seule mais on utilise aussi plein d'herbes sauvages dans notre sud-ouest mais c'est moindre quand mĂȘme que vers l'est en Provence oĂč au contraire on ne saurait concevoir une salade que de "mesclum" mĂ©lange souvent appelĂ© "mesclun" sanadĂšla dites sanalĂšlo l'oseille , les trĂšs "pointus" , les "scientifiques de la langue", vous diront aussi "agreta" . Voyez aussi "vineta" l'oseille sauvage salsa bien sĂ»r vous dites "salso" =sauces , toutes les sauces du "jus" du plat aux sauces Ă©laborĂ©es salcissa ou salssissa un mot Ă  connaĂźtre au plus vite . Nous parlons que de la vraie; pas des "choses" de l'industrie agro-alimentaire qui usent de mots qui n'ont que des rapports approximatifs avec les choses . La salssissa de Tolosa est un monument de l'art culinaire d'ici mais plus encore un sommet de la gastronomie française reconnue aujourd 'hui par les instances internationales comme un trĂ©sor Ă  prĂ©server d'Art Vivant . Mais pour combien de temps ?? car il n'y a pas de miracle pour faire de la bonne saucisse il faut du bon cochon . Et comme vous le savez, le vrai Tessou ça devient aussi rare que l'ArlĂ©sienne encore une merveille d'Occitanie . On en parle, on les cherche ... mais il et bien rare qu'on les trouve ! Ajoutez au problĂšme que la maĂźtrise , je dirais plus la "maestria" de la "cuisinera" fait tout . Le dosage qui dĂ©pend de chaque oustal fait toute la diffĂ©rence salcissier ou salcissaĂŻr celle ou "celui-qui-sait " pour la saucisse... Parfois celui qui la dĂ©bite pour "se la manger" ! salcissou ou salcissot le roi de la "tue-cochon" LE saucisson ... mais une merveille quasi interdite aux "sans sel" . Mais si vous devez un jour faire un "extra" de rĂ©gime pour une grande occasion, optez pour une rondelle de brava salcissot . du vrai saucisson d'ici, fait avec du "vrai" tessou Car le saucisso , le vrai, logĂ© gracieusement par le tessou dans ses boyaux Ă  lui, vous le savez, "aqui"ici le salcissou c'est presque aussi sacrĂ© que le cambajou . Alors n'allez pas le confondre avec les "choses" dites saucisson dans la grande distribution, mĂȘme si l'Ă©tiquette est bien faite pour tromper son monde.... C'est, que c'est une industrie ... le "rustique" . N'absorbez pas un de ces saucissons industriels dits "allĂ©gĂ©s", emballĂ©s avec des jolies Ă©tiquettes et bien "farinĂ©s" pour qu'on croit que c'est la "fleur" pour vous enfariner somme toute! . Vous n'y trouverez que du "cochon-de-batterie" ... Le moins mauvais n'aura pas de goĂ»t, les autres bourrĂ©s de sel, de "glace" et autres artifices seront carrĂ©ment mauvais ! Bon, je sais faut bien se nourrir ... Mais manger du "salcissou" c'est pas pareil, il faut venir ici et "tastar un brava" salcissou tester, dĂ©guster un vrai .. AprĂšs.... salcissoun Ă  cosser CuisinĂ© si possible dans du "boulhon" de tessou avec des lĂ©gumes du jardin, il est sublime . L'apparition du congĂ©lateur permet d'en profiter plus tard dans la saison voir la fiche "Salcissoun Ă  cosser" salmon le saumon, ce poisson si rĂ©pandu autrefois dans nos riviĂšres que les contrats de louage des "baylets" prĂ©voyaient de n'en pas mettre Ă  la table de l'oustal plus de deux fois par semaine!! Aujourd'hui nous nous contentons des prĂ©sumĂ©s "sauvages", lesquels Ă  force de roder autour des fermes aquatiques pour y trouver pitance toute prĂȘte?? ont perdu leur "museau" si caractĂ©ristique de prĂ©dateur . Mais au fond , bien cuisinĂ© , avec de bonnes herbes c'est quand mĂȘme pas mauvais salsissier celui qui fabrique la saucisse et ses copains sanqueta vient de l'Occitan sanqueta, diminutif de sang.. On dit aussi "sanquette" ou "sanguette" . D'aucun prĂ©tendent qu'il n'y a que le boudin de cochon qui vaille de consommer du sang . Nos grand'mĂšre ne perdaient rien . Lorsqu'elles "estourbissaient" une vieille poule qui ne pondait plus ou un vieux coq dont les ergots prenaient une longueur dangereuse, elles saignaient soigneusement la bĂȘte . Dans une poĂȘle des petits lardons, des oignons doux et bien sĂ»r de l'ail "piquĂ©" coupĂ© fin avaient bien dorĂ©s dans un "pauc" de graisse d''oie . LĂ  deux Ă©coles Dans le "nort" on saigne la bĂȘte directement dans la poĂȘle en rĂ©partissant bien le sang au fur et Ă  mesure partout Dans le sud, on recueille le sang dans un bol qui contient du vinaigre et l'on "touille" pour qu'il ne coagule pas . Ensuite on verse le tout d'un coup quand on cuit la sanguette NB La tradition veut que chez nous cette sanquette s'accompagne d'une sauce "paure Ăčme" pauvre homme et de pommes de terre en robe des champs saureta ou immortelle de Corse ou hĂ©licrise ou l'herbe Ă  curry est trĂšs typique de nos Causses . Voyez la fiche scompaha s assistant, compagnon, commis, "aucisedor" sĂšnher le Seigneur, le chef ; parfois mĂȘme Monseigneur sequet sec dans tous les sens comme en françois siestoune voila un mot indispensable Ă  votre dico occitan! Ce merveilleux repos "al fresc" tandis que la canicule mort la peau des hommes, que les vaches se serrent sous le gros chĂȘne, bref ce repos indispensable sin sans . Sin sal = sans sel sin cap de dopte sans aucun doute soĂŻsse toujours "pitchoun" puisqu'il s'agit du "petit suisse"!! sopar souper, dĂźner le copieux repas lorsqu'on rentre des champs Ă©puisĂ© et qu'on a souflette le soufflĂ©, quelque chose ou quelqu'un! qui gonfle !! soulel le SOLEIL le mot Ă  apprendre tout de suite quand on arrive au pays de Cocagne soupa la soupe de campagne cuite Ă  petit feu dans la "toupine penchat al cremalh" la marmite pendue Ă  la crĂ©maillĂšre sopar le dĂźner du soir . Logique on y mange la soupe ! solier la poutre maĂźtresse du plafond, vĂ©rifiĂ©e avec tous les soins nĂ©cessaires . On y plante la grosse pointe Ă  laquelle on pendra la corde qui supporte le "cambajou" dans son sac de toile Ă  l'abri des souris , des mouches etc ... bref qui nous permet de le surveiller , de sentir son parfum qui se bonifie dans le temps ... Mais le solier est solide, soyez sage un vrai cambajou ça se mĂ©rite . sopa = soupa bien sĂ»r se dit sopo sopada la "toupine" dans laquelle on "trempait" la soupe devenue la "soupiĂšre" avec l'avĂšnement du "Limoges" soteunilles les quatre "sabots" du tessou, ses deux "escarpins" qu'on lui enlĂšve pendant la "pellara", la "tue cochon" stoumac ou estoumac l'estomac des "genses" et du" tessou" . C'est souvent aussi le gras double panse, bonnet , caillette et feuillet des ruminants utilisĂ©s pour les tripes, les tripoux , le tablier de sapeur et autre dĂ©licieuses cuisinĂ©es suri, odeur de suri Un genre de "frescun", de rance, de vieillerie T U A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S TU V Ă  Z diverses expressions taillous originaire de l'AriĂšge ce sont des galettes Ă  base de pommes de terre et de "cambajou" qui sont liĂ©es avec des oeufs . Permettent d'utiliser des pommes de terre dĂ©jĂ  cuites et constituent un excellent "souper" avec une bonne salade verte de saison talhadaĂŻr celui qui dĂ©coupe le cochon ... celui-qui-sait- comment-tailler , n'est pas talhadaĂŻr qui veut c'est comme le bon vin "Ça vient en vieillissant" tap le bouchon , le truc qui bloque, qui ferme de toutes natures tarta dites bien tarto c'est ?? c'est ça la tarte taula la table devient donc taulassa = la grande table ; prend parfois un sens pĂ©joratif quand il y a trop de gens autour d'une table tisana dĂ©coction, tisane, bouillon d'herbes tela ou teleta toile, toilette crĂ©pine du porc , la membrane qui "emballe" l'ensemble des boyaux et sert pour fabriquer caillettes, crĂ©pinettes, fricandeaux etc voir Ă©galement "crespina" TESSOU le cochon mais comme je vous l'ai dit , le vrai cochon de la ferme pas les "cochons industriels" qui n'ont aucune part dans ce livre !! Existe aussi le mot "porc" mais c'est le cochon ordinaire, mort , achetĂ© ... et qu'on connaĂźt pas!!! tinĂšl ou cuveau la grande bassine de cuivre dans lequel tient le "confit" pour y "gorgolhar" Ă  l'aise le temps nĂ©cessaire pour transformer la viande en confit dites bien "counfite" toupina, toupi ou tupina une grande casserole, un grand pot de terre cuite , munie d'un couvercle dans laquelle vous ferez mijoter sur un trĂ©pied sur la braise au coin du feu ou dans le four en version moderne le cassoulet , la garbure ou le mountayrols et autres "sopas". Tout petit feu et cuisson longue sont le secret de toutes ces vieilles recettes si parfumĂ©es . Portait aussi ici ce nom la marmite qu'on suspendait Ă  la crĂ©maillĂšre pour y cuire la "soupo" ou le "tourin" Tourin ou tourain ou toril spĂ©cialitĂ© de l'oustal avec un lĂ©gume frit Ă  la "grasse" ail , oignon, cebettes etc.. avec beaucoup de bouillon lequel est coulĂ© sur les "trempes" . LiĂ© Ă  l'oeuf il devient le "tourin blanchi" A signaler un tourin particulier celui des mariĂ©s pour leur "nuĂšch de nĂČça", lequel tourin est de contenu ... variable mais lĂ  aussi les recettes locales sont infinies ... et dans" lo nĂČstre paĂŻs", on a beaucoup d'imagination culinaire torril une des versions trĂšs occitane de la soupe Ă  l'oignon trabalh le travail, ce qu'on doit faire , "so que s'executa e si discuta despues" ce qui s'exĂ©cute et se discute aprĂšs toujours difficile Ă  faire ... rien que d'y penser ... trempes fines tranches de pain rassis de campagne, de miche taillĂ©e bien fine avec bien sĂ»r un vrai "Laguiole" et soigneusement sĂ©chĂ©es dans une corbeille coiffĂ©e de sa capeline de toile fine . J'ai mĂȘme vu des trempes sĂ©cher dans un ricantou sous l'ancien bonnet brodĂ© de la Mamie de la maison . On avait "rapetassĂ©" les trous du temps pour que les mouches ne puissent goĂ»ter le pain et c'Ă©tait par ma foi fonctionnel lĂ©ger et Ă©tanche et fort joli Les trempes donc, y sĂšchent et attendent de prendre leur bain dans un tourin pour s'y gorger de bon jus en gonflant d'aise . Il arrive que, pour certains tourins la "capmestra" frotte des gousses d'ail c'est les "pans goussĂ©s" sur lesquelles on "coule" la soupe, le "tourin" ou lou "bolhon" trenels recette typique de Milhau Millau pour les "nordics" des morceaux de panses de brebis ou d’agneau bourrĂ©s de "farcit" puis roulĂ©es en petits paquets voyez aussi dessous les tripoux . Comme tous les plats de tripes " mai es rescalfat, melhor es " plus on rĂ©chauffe meilleur c'est trempe tranches de pain sec bien fines , faciles Ă  "ailler" car la mie dure sert de rĂąpe pour les gousses d'ail trespes le trĂ©pied, l'engin mĂ©tallique Ă  trois pieds indispensable dans une cheminĂ©e digne de ce nom on s'en sert pour "monter" le cuveau du confit, l'oule de la soupe, poser le grill pour y cuire la saucisse ... Vous le trouverez toujours au coin du feu, "al cantou" tripoux plat typique de l’Aveyron. Des carrĂ©s de panses d'agneau mais aussi de veau sont farcies avec du jambon,de l’ail et du persil. Traditionnellement, on prĂ©parait de plat dans la "toupina" de terre et il cuit trĂšs longuement au moins 6 heures . On le mangeait souvent le dimanche car il Ă©tait courant de finir de cuire les tripoux pendant la messe dans le four banal ... ou celui du boulanger . Ainsi la "capmĂšstra" partait tranquille Ă  son devoir et Ă©tait sĂ»re d'un "dĂ©junĂ " tout chaud au retour ! Tous les gens du pays vous diront du reste que " mai es rescalfat, melhor es " plus c'est rĂ©chauffĂ© meilleur c'est ! trespes le trĂ©pied, in dispensable pour y tenir les fond de la toupine sur le feu puisqu'il est rond !!! troucho la truite , si possible une vraie de torrent , sinon essayez de trouver quelque chose de "bien Ă©levĂ©" ... si vous pouvez trufa ou truffa = patana la bonne vieille patate, la "pomme" d'aqui . Car ici il n'y a pas de pommes de terre ce sont des pommes . Inversement les pommes des "nordics" sont des "pommes de pommier" truffada on dit troufado .Le nom vient de son principal Ă©lĂ©ment les pommes de terre qui dans notre pays sont les trufas dites bien troufos ici . Je vous rappelle que les pommes fruit sont ici les "pommes de pommier" . On ne peut pas se tromper! Plat emblĂ©matique de l'Aveyron du nord il ressemble au cĂ©lĂšbre "aligot" auvergnat . Mais si on y trouve lĂ  aussi beaucoup d'ail, de la tome fraĂźche de Cantal ou de Laguiole, il contient aussi des lardons bien grillĂ©s au saindoux . Il "file" moins que son cousin d'Occitanie du "nort" mais il va si bien avec notre "salsissa de Tolosa grasilhat" !, vous savez cette merveilleuse chose d'ici qu'on copie dans le monde entier si mal la saucisse de Toulouse grillĂ©e trulets 2 sens diffĂ©rents . D’abord le boyau, un des trĂ©sors sorti du ventre du cochon pour ĂȘtre bien nettoyĂ© et servir d’écrin aux divers trulets = boudins, “trulets a las cebos” ou autres . Dans certains villages on dit Ă©galement trulets pour certaines saucisses blancos par exemple trudelh ou trulle ou botifara boudin s Ne vous Ă©tonnez pas de tant de noms il y a mille sortes de boudins! tumbera un des autres noms de la "tue cochon" avec la "pellara" TuaĂŻr ou tuair tueur de cochon , un Monsieur trĂšs estimĂ© car sans son talent le cochon souffre . Si le "tessou" souffre il n'est pas bon , n'importe qui vous le dira ici Ăčmes homme dans le sens le plus noble bien sĂ»r ... Je me demande si je ne devrais pas l'Ă©crire en majuscules L HUMES . Par exemple les "Ăčmes" de l'oustal" dont on sait bien qu'ils sont des ĂȘtres supĂ©rieurs aux "femnas" voir article V Ă  Z A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S TU V Ă  Z diverses expressions velhadas les veillĂ©es ces rĂ©unions autour de l'Ăątre pendant lesquelles circulaient les lĂ©gendes, les histoire des familles, des villages et les "pachacas del paĂŻs" potins, cancans du pays tadis qu'on dĂ©pĂ©luquait lo milh ou qu'on mangia lo castanhas" ventrou ventre , mais avec une notion de sympathie, presque un "bidon" .. ventresca , ventrĂȘche le lard, dite aussi "cansalada " , trĂšs aimĂ©e ici lorsqu'elle est roulĂ©e avec sel et Ă©pices et servie sĂ©chĂ©e . Elle peut ĂȘtre grillĂ©e sur un barbecue , la graisse fond.. et elle est si peu grasse mais tellement parfumĂ©e . Mais essayez lĂ  aussi en tranche fine avec des oeufs au plat ..; ou bien refroidie avec une salade aux herbes sur la terrasse en Ă©tĂ© DĂ©signe parfois la viande salĂ©e , le "petit-salĂ©" viatge voyage vrespail ou brespail ou vespertine casse-croĂ»te, "petit" en-cas, "goĂ»ter", des petites choses consistantes et sympathiques qui se digĂšrent ... toutes seules et vous donnent plein de gaietĂ©, de bonheur et de forces vineta l'oseille sauvage , le sanadĂšla des champs viraman le tour de main, les astuces pour faire les choses ... les "trucs" de la vieille chouette volur voleur, bandit voyez la recette du vinaigre des 4 volurs EXPRESSIONS A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S TU V Ă  Z diverses expressions “ al cop de ven” Ă  tout de suite BonanuĂšch et al deman !” bonne nuit et Ă  demain coma si fa ancianament comme on faisait dans le temps Quelques "chapitres" concernant le "cochon" darriĂšr viatge de Mossiur lou Tessou dernier voyage de Monsieur le Cochon , de l'Ă©table Ă  la table estobar Mossiur lou Tessou estourbir le cochon , la mort du cochon l'alestir del Tessou, budels et lou ventrou boyauderie et prĂ©paration "du "ventre" du cochon Butiflau, trufets et autres boudins divers diverses versions et utilisations l'altalhonar lou tessou "prĂ©parer" le cochon saucisses et saucissons et saucissonnailles diverses confits, pastats et grassalts confits, fritons, pĂątĂ©s avec terrines , viandes cuisinĂ©es etc. salar lou tessou saler le cochon salaisons , cambajou, salsissots etc leissic françois occitan CE SERA POUR PLUS TARD SI VOUS ÊTES SAGES ! Regardez donc aussi le livre des techniques, les ateliers ou la "Boitatou" par exemple .. , ou Mossiur lo TESSOU et LE LIVRE fleurs, herbes et autres plantes sauvages ET N'OUBLIEZ PAS D 'ALLER VOIR LA "BOITATOU" Contactez , s'il vous plait le ou le ou le Insistez, s'il vous plait, la vieille chouette est souvent dans ses casseroles et le vieux hibou au jardin et laissez un message nous vous rappellerons bien vite vous pouvez aussi nous envoyer un mail en recopiant dans votre messagerie A BIENTÔT !!!
Lesenluminures qui illustrent cette page proviennent d’une Ă©dition des Chroniques de Froissart conservĂ©e Ă  la BNF (BNF FR 2643)Glossaire des mots français du quatorziĂšme siĂšcle devenus hors d’usage au dix neuviĂšme [NDLR et encore plus certainement au 21Ăšme siĂšcle], avec des exemples tirĂ©s uniquement des Chroniques de Jean Froissart.
Maie, malle ancienne de mariage, en chĂȘne, bon Ă©tat. Dimension Longueur 135 cm Largeur 65 cm Hauteur 77 cm Bon Ă©tat, prix 100 euros Ă  dĂ©battre Petites annonces gratuites - acheter et vendre en France CLASF - copyright ©2022 LecĂ©anothe se plante de prĂ©fĂ©rence dans un endroit ensoleillĂ© ou lĂ©gĂšrement ombragĂ© mais pas Ă  l’ombre car il fleurirait mal. Optez pour le cĂ©anothe en haie ou en isolĂ© au milieu du jardin et il vous comblera ! A l’automne ou au printemps, vous prendrez soin de la planter dans une terre lĂ©gĂšre car un excĂšs d’humiditĂ© pourrait altĂ©rer la bonne croissance du cĂ©anothe.
ï»żflore Messages 68 Inscription mer. sept. 30, 2020 1244 pm Contact Maie [ancienne en chĂȘne XIXe ou avant] Bonjour Ă  tous, J'ai encore besoin de vos compĂ©tences pour me renseigner sur l'Ă©poque , l'essence et la valeur de cette grande maie ancienne Longueur = cm Profondeur = cm Cordialement Flore Supellex Site Admin Messages 2609 Inscription mer. mai 31, 2017 1256 pm Contact Re Maie [ancienne en chĂȘne XIXe ou avant] Message par Supellex » mer. oct. 07, 2020 105 pm Bonjour, Alors, il me semble que votre maie, façon coffre, soit en chĂȘne. J'avais pensĂ© Ă  du chĂątaignier car trĂšs sombre mais je pense plutĂŽt que cela est dĂ» Ă  la patine trĂšs belle et bien cirĂ©e. L'assemblage chevillĂ© et Ă  rainures et languettes est bien traditionnel. Il s'agit d'une production sĂ»rement de la fin XVIIIe ou de la premiĂšre moitiĂ© du XIXe siĂšcle difficile de dire la rĂ©gion.... Je dirais qu'elle vaut autour de 150-175 euros ses atouts Ă  dĂ©fendre sont sa trĂšs belle patine et sa belle largeur. Des vues de l'intĂ©rieur et des ferrures de l'abattant aideront peut-ĂȘtre Ă  confirmer l'anciennetĂ©. Et voilĂ ! flore Messages 68 Inscription mer. sept. 30, 2020 1244 pm Contact Re Maie [ancienne en chĂȘne XIXe ou avant] Message par flore » mer. oct. 07, 2020 458 pm Bonsoir, Voici une photo des ferrures de l'abattant pour affiner votre expertise...Selon toute probabilitĂ©,cette maie est d'origine picarde. Cordialement Supellex Site Admin Messages 2609 Inscription mer. mai 31, 2017 1256 pm Contact Re Maie [ancienne en chĂȘne XIXe ou avant] Message par Supellex » mer. oct. 07, 2020 538 pm Oui, cela est tout Ă  fait probable. Il faut dire que le style picard possĂšde peu de caractĂ©ristiques spĂ©cifiques donc il reste difficile Ă  identifier. Les ferrures sont d'origine, ce qui est un trĂšs bon point. On observe bien aussi la patine ancienne entre la partie couverte et celle de l'extĂ©rieur dont le meuble est bien ancien. VoilĂ , voilĂ , Supellex Site Admin Messages 2609 Inscription mer. mai 31, 2017 1256 pm Contact Revenir Ă  Meubles de style - Prix et identification » Aller Meubles ↳ Meubles de style - Prix et identification ↳ Meubles design et industriels - Prix et identification ↳ Meubles contemporains - Prix et identification Objets d'antiquitĂ© ↳ CĂ©ramiques ↳ Miroirs et trumeaux ↳ Tableaux, peintures et arts graphiques ↳ Luminaires ↳ Verrerie et cristallerie ↳ Statuettes, bronzes et marbres d'ornement ↳ Argenterie et orfĂšvrerie ↳ Horloges, pendules, cartels ↳ Dinanderie, Ă©tain, vaisselle en bronze ↳ Tabletterie Coffrets, petits objets soignĂ©s et artisanaux ↳ Objets religieux ↳ Art tribal Afrique, OcĂ©anie,... ↳ Ustensiles de toilette / de Couture ↳ CheminĂ©e et ses accessoires ↳ Jeux et jouets ↳ Autres objets divers d'antiquitĂ© - Prix et identification Restauration de mobilier Conseils, retour d'expĂ©rience, oĂč vendre, sites, restaurateurs,... Autres discussions
GuerreI, 6 : Il m'a paru absurde que les Parthes [— les JudĂ©ens qui vivent parmi les Parthes], les Babyloniens [= les JudĂ©ens qui vivent en Babylonie], que ceux qui vivent au loin parmi les Arabes, et tout le peuple de nos frĂšres qui vivent au-delĂ  de l'Euphrate, en AdiabĂšne, connaissent la vĂ©ritĂ© d'une maniĂšre exacte par mes soins, comment elle a commencĂ©, cette guerre,
TĂ©lĂ©charger l'article TĂ©lĂ©charger l'article Le chĂȘne est un des arbres les plus rĂ©pandus sur la planĂšte et il est trĂšs facile Ă  reconnaitre. Il fut et est symbole de puissance, de stabilitĂ© et de majestĂ©. Louis IX rendait la justice sous un chĂȘne ! Son bois n’est peut-ĂȘtre pas prĂ©cieux, mais il est trĂšs recherchĂ©. Si certaines espĂšces sont faciles Ă  reconnaitre, il en est d’autres que l’on n’aurait jamais attribuĂ© au genre Quercus. 1 Sachez que grande est la famille des chĂȘnes. Dans le genre Quercus, l’on compte sur la planĂšte pas moins de 600 espĂšces de chĂȘnes, d’arbres et d’arbrisseaux. Certains sont Ă  feuilles caduques, d'autres persistantes [1] . Les chĂȘnes sont essentiellement dans l’hĂ©misphĂšre nord, aussi bien aux latitudes moyennes qu’élevĂ©es. On les trouve aussi bien en AmĂ©rique du nord et centrale qu’en Europe et en Asie. Il est assez difficile de pouvoir faire une subdivision taxonomique des chĂȘnes, en raison de leur grande variĂ©tĂ© et d’une hybridation complexe, mais limitĂ©e au fil des siĂšcles. Si bien que l’appellation de chĂȘnes » recouvre plusieurs genres, comme les genres Mesobalanus chĂȘne de Hongrie, Cerris, Protobalanus ou Lobatae. À ce jour on connait quelques hybrides entre Quercus chĂȘnes que nous connaissons en France et Mesobalanus. Certains chĂȘnes sont soupçonnĂ©s d’ĂȘtre des hybrides sans plus de preuves chĂȘne blanc. 2 Faites connaissance avec les chĂȘnes de votre rĂ©gion. Il existe certes des guides sur les seuls chĂȘnes, mais ils sont rares. Par contre, dans n’importe quel guide sur les arbres en France, vous devriez avoir une foule de renseignements, de photos et de schĂ©mas sur les chĂȘnes. En France, on peut classer les chĂȘnes en deux catĂ©gories les espĂšces Ă  feuilles lobĂ©es et caduques, et les espĂšces Ă  feuilles persistantes, entiĂšres ou Ă  lobes aigus, cette catĂ©gorisation vaut ce qu'elle vaut et n'a pas la prĂ©tention d'ĂȘtre scientifique [2] ! Dans les espĂšces Ă  feuilles caduques, il y a des espĂšces autochtones, comme les chĂȘnes pĂ©donculĂ©s Quercus robur, sessiles Quercus petraea, pubescents Quercus pubescens et tauzins Quercus pyrenaica, et des espĂšces introduites, comme le chĂȘne hispanique Quercus hispanica, le chĂȘne rouge Quercus rubra et le chĂȘne des marais Quercus palustris. Parmi les espĂšces Ă  feuilles persistantes, plutĂŽt prĂ©sentes en milieu mĂ©diterranĂ©en milieu plutĂŽt sec, citons le chĂȘne vert ou yeuse, Quercus ilex, le chĂȘne kermĂšs ou des garrigues, Quercus coccifera et le chĂȘne-liĂšge Quercus super
 pour les bouchons [3] !. La sĂ©cheresse limite la propagation des chĂȘnes, arbres de milieux plus humides. 1 Sachez identifier un chĂȘne par ses feuilles. Observez plus particuliĂšrement la forme gĂ©nĂ©rale de la feuille, puis le contour, les nervures et enfin le pĂ©tiole. La forme des lobes, ces parties qui constituent le pourtour des feuilles, est souvent caractĂ©ristique. Tout un chacun connait cette forme en une dizaine de lobes. Certaines feuilles ressemblent Ă  celles du pissenlit chĂȘne des marais, tandis que d’autres ressemblent Ă  s’y mĂ©prendre aux feuilles de houx kermĂšs. Enfin, certains chĂȘnes prĂ©sentent des feuilles aux bords rectilignes chĂȘne vert. La partie entre chaque lobe est la dĂ©chirure » ou plus scientifiquement le sinus ». Ce sinus, selon les espĂšces est plus ou moins marquĂ©, profond, large ou dĂ©coupĂ©. 2 Faites une observation poussĂ©e. Au sein d’un mĂȘme arbre, vous pouvez avoir des feuilles aux formes diffĂ©rentes. Votre identification devra s’appuyer sur un Ă©chantillon de quelques dizaines de feuilles [4] . Parfois, la description de la seule feuille n’est pas suffisante pour l’identification de l’espĂšce. Il faut alors se rabattre sur d’autres caractĂ©ristiques, comme le gland, l’écorce ou l’implantation rĂ©gionale. Les feuilles de chĂȘne sont simples non groupĂ©es et disposĂ©es de façon alterne dĂ©calĂ©es les unes par rapport aux autres de part et d’autre de la branche. Les branches et les feuilles du chĂȘne sont disposĂ©es de telle façon qu’elles laissent passer une lumiĂšre tamisĂ©e. Autant dire que les branches grosses et petites sont espacĂ©es les unes des autres. Si le chĂȘne est de forme pyramidale Ă  ses dĂ©buts, il a une silhouette plutĂŽt ronde Ă  l’ñge adulte et une forme alĂ©atoire en fin de vie au rythme des coupes et des accidents. 3 Observez les changements de couleur des chĂȘnes. Bien vertes au printemps et en Ă©tĂ©, les feuilles tournent au rouge orange Ă  l’automne et au brun beige Ă  l’arrivĂ©e de l’hiver elles se dĂ©tachent alors de l’arbre pour les espĂšces caduques. Le chĂȘne fait partie de ces arbres qui sont somptueux Ă  l’automne grĂące Ă  ses couleurs flamboyantes. C’est une des raisons qui expliquent que les gens le connaissent et le reconnaissent. Au printemps, certains chĂȘnes sont remarquables avec une teinte rouge ou rosĂ©e, mais ces couleurs passent trĂšs vite au vert tendre, puis plus foncĂ©. Si les feuilles du chĂȘne tombent, c’est tard Ă  l’automne, parfois mĂȘme elles se maintiennent, d’un beige clair presque blanchĂątre, sur les branches jusqu’au printemps, moment oĂč elles laissent place aux jeunes feuilles. Nombre de chĂȘnes sont Ă  feuilles caduques et pourtant dans une forĂȘt de feuillus, ils sont faciles Ă  reconnaitre ils ont encore bon nombre de leurs feuilles. Si on les remarque en hiver durant une promenade en forĂȘt, c’est parce que ce sont celles du bas qui ont rĂ©ussi Ă  se maintenir, protĂ©gĂ©es qu’elles ont Ă©tĂ© du vent qui dĂ©garnit le centre et le sommet de l’arbre. 4 RepĂ©rez les diffĂ©rentes familles de chĂȘne Ă  l’automne. Les chĂȘnes mĂ©diterranĂ©ens verts, kermĂšs et liĂšge se parent de couleurs vives, comme ceux des zones plus tempĂ©rĂ©es, mais les tons ne sont pas les mĂȘmes. On est ici plutĂŽt dans les tons de beige et de marron intenses [5] . De loin, Ă  l’automne, une chĂȘnaie du nord de la France peut faire penser Ă  une forĂȘt d’érables, tant est flamboyante tons de rouge et de jaune intenses la canopĂ©e. En se rapprochant, les feuilles aux lobes arrondis ne peuvent faire illusion. Par contre, il existe quelques espĂšces ayant des feuilles Ă  lobes effilĂ©s et lĂ , la confusion est possible, quand bien mĂȘme la taille des feuilles est bien diffĂ©rente. 1 Comprenez bien ce qu’est le gland du chĂȘne. Le gland renferme ce qui va germer plantule et radicule si les conditions de sol et de climat s’y prĂȘtent. Tous les glands ne donneront pas des chĂȘnes majestueux. Le gland est formĂ© d’une cupule bien visible qui fait la jonction entre le pĂ©doncule et le gland lui-mĂȘme. Ce petit bonnet » protĂšge certes le gland durant toute sa maturation, mais c'est par lui que passent, selon un procĂ©dĂ© complexe, tous les nutriments nĂ©cessaires Ă  la croissance du gland. Selon les espĂšces, cette cupule est plus ou moins grande, plus ou moins boursoufflĂ©e. Dans un gland, il y a gĂ©nĂ©ralement une graine, parfois deux ou trois. Selon les espĂšces, la maturation des glands va de 6 Ă  18 mois. La germination nĂ©cessite des sols humides, mais pas dĂ©trempĂ©s et s’ils sont plantĂ©s ou s'enfouissent tout seuls Ă  la fin de l’automne en extĂ©rieur, le froid hivernal a tendance Ă  favoriser la germination [6] . Les glands se consomment nombre d’animaux de la forĂȘt s’en nourrissent, comme les biches, les Ă©cureuils
, certains chĂȘnes donnent des glands comestibles pour les hommes ! Ces animaux qui se nourrissent de glands ont un rĂŽle non nĂ©gligeable dans la dispersion des chĂȘnes en absorbant les glands et en les dĂ©composant, ils rejettent les graines de chĂȘne rĂ©sistant Ă  la digestion ! dans la nature par leurs excrĂ©ments. Quant aux Ă©cureuils, comme ils cachent les glands, il leur arrive d’en oublier et ces glands germent pour, parfois, donner naissance Ă  de beaux arbres. Quand un gland tombe Ă  terre, la probabilitĂ© qu’il devienne un de ces arbres majestueux, vieux de plusieurs siĂšcles, est de 1 pour 10 000 ! Est-ce pour cette raison qu’un chĂȘne produit autant de glands ? 2 Observez les glands du chĂȘne. Observez, si c’est possible les glands sur les branches et pour une Ă©tude plus poussĂ©e, ceux tombĂ©s Ă  terre, autour de l’arbre. Les glands sont des akĂšnes, soit des fruits secs, dont la taille et la couleur varient selon les espĂšces et l’ñge de l’arbre. Un gland est composĂ© de deux parties un petit chapeau dur la cupule et le fruit proprement dit l’akĂšne. Observez tout d’abord le nombre et l’implantation des glands. Parfois, le gland est seul Ă  la base d’un groupe de feuilles, d’autres fois, ils sont rĂ©unis par deux ou par trois, jointifs par le haut de la cupule. Notez l’aspect de la cupule. Tout gland est protĂ©gĂ© par une espĂšce de demi-coque en bois, comme si le gland en Ă©tait coiffĂ©. Chaque espĂšce de chĂȘne a des cupules diffĂ©rentes, certaines sont lisses, d’autres profondĂ©ment bosselĂ©es. La cupule est un identifiant pratique et sĂ»r pour l'identification. 3 Prenez les mesures des glands. Ils diffĂšrent en longueur et en diamĂštre. Le gland est un fruit trĂšs reconnaissable, pouvant parfois atteindre trois ou quatre centimĂštres. De forme gĂ©nĂ©ralement oblongue, il peut parfois ĂȘtre plus sphĂ©rique, mais plus petit. Bien sĂ»r, il ne s’agit que d’une remarque gĂ©nĂ©rale, mais la cupule couvre entre un quart et un tiers du gland. Cette proportion n’est pas un indice fiable pour l'identification [7] . Les jeunes chĂȘnes moins de 20 ans ont cette particularitĂ© de ne pas produire de glands. Par contre, Ă  partir de 60 ans, la production est importante et le maximum est atteint au bout d’un siĂšcle. 4 Notez les principales caractĂ©ristiques d’un gland. Notez les couleurs de l’akĂšne, sa forme terminale reste du style, voyez s’il y a des stries ou des rayures. Les glands des chĂȘnes rouges sont plutĂŽt foncĂ©s dans les tons de rouge et brun, tandis que ceux des chĂȘnes blancs sont gris pĂąle. Les chĂȘnes blancs produisent des glands une fois par an. Comme ils contiennent peu de tanins et ont un bon gout, ils sont un des aliments prĂ©fĂ©rĂ©s de certains animaux de la forĂȘt ou non, comme les biches, les sangliers, les oiseaux et autres rongeurs. Les glands des chĂȘnes de la rĂ©gion mĂ©diterranĂ©enne, encore faudrait-il demander conseil, sont plus aptes Ă  la consommation, car ils contiennent moins de tanins que leurs homologues des zones plus froides. Ils se consomment alors comme des chĂątaignes Ă  la condition de les faire cuire dans plusieurs eaux pour en extirper les tanins solubles. Les glands sont riches en glucides 50 % et lipides 30 %. Les chĂȘnes des zones plus septentrionales sont trop chargĂ©s en tanins, ce qui n’empĂȘche pas les animaux sauvages d’en consommer Ă  dĂ©faut de meilleurs, mais ils n’ont pas le mĂȘme estomac que nous ! 1 Observez l’écorce d’un chĂȘne. Elle est assez reconnaissable avec ses sillons longitudinaux roses et ocre, de plus en plus marquĂ©s au fil du temps. Les sillons sont, sur la partie basse du tronc des vieux spĂ©cimens, sĂ©parĂ©s par des parties d’écorce plus ou moins planes, et plus larges avec l’ñge. Dans les branches, plus jeunes, les sillons sont moins marquĂ©s. La couleur de l’écorce est variable d’une espĂšce de chĂȘne Ă  l’autre, mais dans l’ensemble, l’écorce est grise, les autres couleurs ne sont que nuances. La couleur de l’écorce va du presque noir ou presque beige, avec toutes les nuances entre. 2 Observez la taille de l’arbre. Les chĂȘnes trĂšs ĂągĂ©s se remarquent gĂ©nĂ©ralement par leur taille imposante. Les plus beaux chĂȘnes de France, plus de 40 m, sont dans les forĂȘts de BercĂ© et de Tronçais. Les chĂȘnes adultes sont imposants, certains dĂ©passent les 20 ou 30 mĂštres de hauteur, avec une largeur Ă©quivalente. Sauf accident, l’arbre est Ă©quilibrĂ©, droit et sa masse est bien rĂ©partie dans les deux tiers supĂ©rieurs. Quant au tronc, il n’est pas rare de voir des chĂȘnes, en milieu tempĂ©rĂ© ocĂ©anique, ayant une circonfĂ©rence de 8 Ă  9 m, voire plus. Les chĂȘnes vivent facilement 200 ans et le plus vieux chĂȘne de France est le chĂȘne pĂ©donculĂ© d'Allouville-Bellefosse 1 200 ans [8] ! C’est connu, plus un tronc est large, plus l’arbre est ĂągĂ©. La couronne ensemble des feuilles et des branches est souvent imposante, ce qui en fait toujours un arbre trĂšs recherchĂ© pour son ombre lors des Ă©tĂ©s chauds
 et sa beautĂ© ! 3 Observez le bois de chĂȘne. Une fois coupĂ©, le bois de chĂȘne peut ĂȘtre facilement identifiĂ© par sa couleur, son odeur et son grain c'est une trĂšs belle essence ! Le bois de chĂȘne est extrĂȘmement dur, ce qui en fait un matĂ©riau idĂ©al aussi bien pour des piĂšces de charpente que pour des parquets, des meubles
 Bien que couteux, il est apprĂ©ciĂ© par certains particuliers qui en font du bois de chauffage, sa combustion est lente et le rendement calorifique Ă©levĂ©. Mis Ă  part les bucherons et les travailleurs sur bois, il est difficile d’identifier un chĂȘne sans connaitre nombre de caractĂ©ristiques. Chaque rĂ©gion a ses chĂȘnes et Ă  force, vous devriez reconnaitre sans peine les trois ou quatre espĂšces qui constituent votre environnement. Si vous voyagez, en France ou Ă  l’étranger, vous risquez de tomber sur des espĂšces nouvelles, parfois trĂšs diffĂ©rentes. En sĂ©chant, le bois des chĂȘnes rouges devient encore plus foncĂ©, alors que celui des chĂȘnes blancs s’éclaircit un peu plus. Le bois de chĂȘne est souvent confondu avec celui de l’érable, mais Ă  l’odeur, il n’y a pas de confusion possible. Celle de ce dernier est douce comme celle du sirop qui en est tirĂ©, tandis que le chĂȘne a une odeur de fumĂ©e, plus puissante. À propos de ce wikiHow Cette page a Ă©tĂ© consultĂ©e 34 993 fois. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ? EnAuvergne, l'hiver ne fait grĂące de rien, pas une annĂ©e de passĂ©e depuis la mort de ma vieille voisine, la vieille tante handicapĂ©e est en maison, incapable de vivre seule mĂȘme avec des repas pris chez sa niĂšce, pas de maison on on peut vraiment l'accueillir, elle a dĂ» quitter cette ferme, trop grande, trop chĂšre Ă  entretenir, et qui revient, de droit Ă  ses neveux et niĂšces. Il y a une belle brochette de rappeurs français qui ont remportĂ© un disque d’or cette annĂ©e 2017 avec leurs albums respectifs. Mais combien d’argents touchent les rappeurs en obtenant cette certification. On dĂ©voile une estimation approximative Source Rap City.Et bien cela dĂ©pend de plusieurs facteurs parmi eux Le nombre d’équivalent vente grĂące au streamingLe streaming est-il gratuit ou payant ?L’artiste est-il diffusĂ© en radio ?Prenant un rappeur imaginaire qui est disque d’or donc il doit avoir Ă©coulĂ© 50 000 exemplaires vendus. En sachant qu’un album de rap coĂ»te Ă  peu prĂšs 13 euros 1-12 500 ventes physiques Un artiste touche moins de 10% des revenus. Il aura alors 1,05€ sur un album. Pour 12 500 ventes physiques, cela fait donc 13 125€.2-12 500 ventes digitales Sur le digital, le rappeur imaginaire gagne 6% donc soit 83 centimes par album vendu. RĂ©sultat il percevra 10 375€.3-25 000 ventes en streaming 1000 Ă©coutes sur les plateformes de streaming sont Ă©quivalentes Ă  un album vendu. Donc faut avoir 25 millions d’écoutes pour avoir 25 000 ventes. Si on considĂšre que la moitiĂ© des Ă©coutes est sans abonnement payant, et l’autre moitiĂ© avec abonnement, l’artiste gagne 4000€.Le Total est de 27 500€. Attention ceci n’est qu’une estimation approximative basĂ©e sur beaucoup de suppositions Ă  prendre donc avec des pincettes. D’autres Ă©lĂ©ments pourraient entrer en compte et rĂ©duire ou augmenter le revenu.
Ceque l'on mange sous ce nom, soit en salade, soit comme aromate avec les viandes ou seules, ce sont les bases des feuilles, les tiges non dĂ©veloppĂ©es, que l'on Ă©tiole en les entourant de terre et en les privant ainsi de leur Ă cretĂ© primitive. Les jeunes racines traitĂ©es de la mĂȘme maniĂšre deviennent volumineuses, char- nues, renflĂ©es et napiformes. Celles de la variĂ©tĂ© connue sous
Ce doit ĂȘtre ici. La voiture ne peut qu'avancer d'une dizaine de mĂštres dans ce qui fut autrefois le chemin menant Ă  la ferme. Des frĂȘnes et des saules ont conquis le terrain et forment, Ă  prĂ©sent, une haie rĂ©barbative. La petite pancarte de bois, oĂč Ă©tait inscrit Les Chagnoux » Ă  la peinture blanche, a disparu. De toutes parts, les hautes herbes sĂšches, les orties et les grandes cigĂŒes ont colonisĂ© la moindre parcelle de terrain. Bambou » n'a pas attendu pour se prĂ©cipiter dans les fourrĂ©s avec ardeur, reniflant tout et n'importe quoi, remuant son moignon de queue et jappant sur les sauterelles bondissantes. Il y a combien de temps ? Trente ans ? Trente-trois ans exactement, qu'il n'est pas revenu sur les lieux. A dire vrai, Ă  part la disposition gĂ©nĂ©rale des bĂątiments, il ne reconnait plus grand-chose. A droite, en arrivant dans la cour, la grange et l'appentis attenant, sont en ruine. Des pans entiers de murs lĂ©preux se sont effritĂ©s laissant apparaitre des pierres de silex Ă©parses et du chaume terreux. Comme un rĂątelier oubliĂ©, les solives du toit, rongĂ©es par les mousses et gondolĂ©es par l'humiditĂ©, ont laissĂ© choir au sol, les tuiles plates et rougeĂątres de la rĂ©gion en petits tas disloquĂ©s. Par les trouĂ©es, de fins troncs de hĂȘtres jettent leurs ramures vert-bouteille vers le ciel laiteux de ce matin d'automne. Des ronces sortent par les fenestrons de l'Ă©table, dissimulant la terre battue autrefois foulĂ©e par cinq ou six ferrandaises » aux robes blanches Ă  larges taches rousses. Au centre de la cour, l'armature de fer forgĂ© d'un treuil domine encore la haute margelle du puits. Le cylindre de bois a disparu, mais la chaine, distendue, finit de rouiller, embobinĂ©e sur les tringles de fer torsadĂ©es, entrainĂ©es jadis, par une Ă©norme manivelle Ă  cliquet. Pour peu qu'il puisse en juger, la maison tient encore debout malgrĂ© le monstrueux lierre qui s'efforce d'en disjoindre les pierres, s'aventurant dĂ©jĂ  sur l'avant du toit. Les portes et les fenĂȘtres ont Ă©tĂ© barricadĂ©es par des planches clouĂ©es, rendant la demeure jadis avenante, inhospitaliĂšre voire franchement hostile. La petite niche au-dessus de la porte est veuve de la jolie statuette bleue de la Vierge, qu'il admirait tant, jeune garçon. Martin Gouverneur est nĂ© Ă  BĂ©con-les BruyĂšres en banlieue parisienne. Alexandre Gouverneur, son pĂšre, y travaille alors comme manutentionnaire Ă  Presse-Routage, une sociĂ©tĂ© de mise sous adresse des quotidiens rĂ©gionaux. La famille Gouverneur loge au rez-de-chaussĂ©e d'un petit immeuble du siĂšcle dernier, sans prĂ©tention mais confortable oĂč Marie-Rose, la mĂšre, repasse du linge, principalement celui des officiers du 119Ăšme de cavalerie de la caserne Charras, toute proche. C'est par sa mĂšre, nĂ©e Boutal, qu'il connait Les Chagnoux ». Ce bout de Berry lui est bien restĂ© en mĂ©moire car les Gouverneurs » venaient chaque Ă©tĂ©, en vacances Ă  Bardais, chez PĂ©pĂ© et MĂ©mĂ© Boutal. Les grands-parents maternels, aprĂšs une vie laborieuse comme mĂ©tayers dans une locaterie », finissent leurs jours dans une modeste maisonnette de pierre, noyĂ©e dans un bosquet de chĂȘnes Ă  la sortie du bourg. A un jet de pierre, sur l'autre rive de la Marmande, paisible cours d'eau qui se traine jusqu'Ă  l'Ă©tang de Pirot et sĂ©pare les deux hameaux de Bardais et de l'Isle, on pouvait apercevoir, entre les arbres, la ferme des Chagnoux ». Martin, dĂ©solĂ© par l'aspect dĂ©labrĂ© de l'ancienne ferme, poursuit son exploration. Des lĂ©zardes gĂ©antes fracassent le pignon de la bĂątisse sur toute sa hauteur. Elles sont colonisĂ©es par des fougĂšres et des mousses qui semblent sortir des pierres. Le battant de bois donnant accĂšs au grenier est toujours en place mais l'Ă©chelle y menant git, brisĂ©e, dans les hautes herbes. Martin, choquĂ© par l'Ă©tat de dĂ©labrement qu'il n'avait pas envisagĂ©, entreprend de contourner le bĂątiment, fauchant Ă  grands coups de bĂąton, l'exubĂ©rante vĂ©gĂ©tation. Au coin de l'antique potager, le cabanon qui servait de latrines aux propriĂ©taires, s'effondre lentement sur le cĂŽtĂ©, poussĂ© vers le sol par la grosse branche d'un chĂȘne prenant toutes ses aises. A l'arriĂšre, la maisonnette n'a plus de porte. Au fur et Ă  mesure qu'il s'approche de l'ouverture bĂ©ante, la curiositĂ© monte. L'intĂ©rieur est trĂšs sombre et sent l'humus et le champignon. Des images lui reviennent, encore floues. L'Ă©vier en grĂšs, la cheminĂ©e, le sol en carreaux de terre, le passĂ© Ă©merge lentement du brouillard. Quelques gros meubles sont toujours Ă  leur place, recouverts de poussiĂšre et de toiles d'araignĂ©es. Il a du mal Ă  s'orienter, il lui faut faire appel Ă  ses moindres souvenirs. Les odeurs de chicorĂ© grillĂ©e, mĂȘlĂ©es aux oignons fricassĂ©s dans la sauteuse de fonte sur la cuisiniĂšre. Le tablier blanc Ă  liserĂ© rouge nouĂ© sur le gros ventre de Germaine. Le gros brule-gueule » de Fernand, posĂ©e Ă  mĂȘme la soucoupe en porcelaine bleue de Mehun, qui finit de fumailler, avec des odeurs de caramel. Les lourds bancs sans dossier bordant la table en noyer, les Ă©clats de soleil dans les assiettes exposĂ©es sur le grand vaisselier. Et lĂ ... Au mitan de la piĂšce, les milliers de petites poussiĂšres qui tourbillonnent dans le rai de lumiĂšre venant du dehors et Ă©claboussant le carrelage rouge sang. Les Gouverneurs ne prenaient pas de vraies vacances, mais descendaient Martin dĂšs le lendemain de la fermeture de l'Ă©cole communale Saint Joseph. Martin y retrouvait Emilien, un cousin du mĂȘme Ăąge, laissĂ© en pension, lui aussi, pour la durĂ©e de l'Ă©tĂ© chez pĂ©pĂ© et mĂ©mĂ© Boutal. C'Ă©tait un temps d'insouciance, de course sans fin dans les pĂątures, de pĂȘche aux Ă©crevisses dans la riviĂšre et de dĂ©gustations de mĂ»res. Grands-dieux ! Que cette Ă©poque parait lointaine au vu du dĂ©sastre qu'il a devant lui... Ses yeux s'habituent doucement Ă  l'obscuritĂ©. Le lourd vaisselier bourguignon n'a plus ses portes, des Ă©clats d'assiettes gisent dans la poussiĂšre. La lourde table est renversĂ©e contre le mur du fond, un de ses pieds pendouille, tragiquement fracturĂ©. Les bancs ont disparus, des pages de vieux journaux, chiffonnĂ©es, sont dispersĂ©es dans la piĂšce. Un calendrier de l'annĂ©e 1955 est accrochĂ© au-dessus de la cuisiniĂšre Ă  charbon. La porte de la chambre, Ă  demie arrachĂ©e du chambranle, pend, comme agonisante. Les Gouverneurs n'Ă©taient pas les seuls Ă  confier leur progĂ©niture aux grands-parents, aux oncles et tantes de province dĂšs le dernier coup de cloche dans les Ă©coles. Entre le bourg et les fermes environnantes, sept ou huit marmots entre six et douze ans, Ă©taient mis au vert durant la belle saison. Les plus ĂągĂ©s aidaient aux moissons, Ă  la garde des vaches et aux menus travaux des fermes. SitĂŽt l'angĂ©lus du matin, les plus jeunes se regroupaient, comme une volĂ©e d'Ă©tourneaux sur un cerisier, autour des trois arbres qui, de la place centrale, surveillaient le cafĂ© du village. Se chamaillant dĂ©jĂ , ils organisaient leur journĂ©e sous le haut commandement de Victor, fils d'Ă©migrĂ© polonais, fier de ses douze ans et de ses dĂ©buts avec son paternel, comme manƓuvre sur les toits de Moulins, la grande ville, qu'on savait quelque part plus Ă  l'est. Comme tous les gamins de leur Ăąge, ils couraient les alentours, construisant cabanes en forĂȘt et barrages sur la Marmande, avec la lĂ©gĂšretĂ© et l'ingĂ©nuitĂ© de l'enfance. Se joignaient parfois Ă  eux Alia, onze ans, et son frĂšre BĂ©lio, huit ans, apparus brusquement aux Chagnoux », au milieu de l'Ă©tĂ© 1940. Alia Ă©tait une fillette toute en longueur, aux cheveux roux, Ă  la peau trĂšs blanche et aux yeux tristes. Elle s'exprimait dans un français abrupt et rudimentaire, Ă  l'accent rauque, qui intimidait jusqu'Ă  Victor. BĂ©lio, blondinet timide, n'obĂ©issait qu'Ă  sa sƓur. Son air farouche, ses gestes toujours brusques, inspirait la mĂ©fiance de la part du petit groupe, d'autant plus qu'il ne semblait pas connaitre un mot de français et ne rĂ©pondait qu'aux traductions de sa sƓur dans une langue inconnue. Les deux enfants prĂ©tendaient ĂȘtre en vacances chez GrĂ pi et GrĂ mi Chagnoux, propriĂ©taire de la ferme aujourd'hui en ruine. Entre dĂ©ception et fatalisme, Martin, Ă©carte le vantail Ă  demi arrachĂ© et pĂ©nĂštre dans la piĂšce contemplant les mĂ©faits du temps et de l'oubli. Dans la chambre dĂ©pouillĂ©e, le souvenir du gros Ă©dredon de plume perchĂ© sur le double matelas de crins et de coton, lui extirpe un lĂ©ger sourire. Le miroir de l'Ă©norme armoire, fissurĂ© en Ă©toile sur toute sa hauteur, lui renvoie la tristesse du papier peint oĂč une jeune ingĂ©nue en robe Marie-Antoinette fait de l'escarpolette, poussĂ©e par un gentilhomme en justaucorps. Ce romantisme incongru dans le dĂ©labrement gĂ©nĂ©ral fait presque mal. Les bois de lit, vides, ressemblent Ă  une tombe, impression douloureuse rehaussĂ©e par une croix de lumiĂšre blafarde sortant du volet cadenassĂ© pour s'Ă©craser sur le mur. Les senteurs fĂ©tides de moisissures et de renfermĂ©, commencent Ă  lui donner la nausĂ©e. Il n'y a plus rien de bon Ă  attendre de cet endroit abandonnĂ©. Quel besoin avait-il de faire ce pĂšlerinage imbĂ©cile. Ne valait-il pas mieux garder les bons souvenirs de cette Ă©poque ? Maintenant la vision de cette apocalypse va couvrir les joyeuses images qu'il avait en mĂ©moire, d'un mĂ©phitique voile terne. Bambou jappe Ă  l'extĂ©rieur. Il a dĂ» renifler le passage d'un liĂšvre ou aperçu l'ombre d'un chevreuil en lisiĂšre de bois. La soudaine lumiĂšre du jour force Martin Ă  froncer les sourcils et plisser les yeux. Les aboiements viennent de derriĂšre les latrines. Les parents d'Alia et de BĂ©lio sont eux aussi en vacances » chez les Chagnoux. Enfin... En vacances... Ils aident Ă  la ferme, participent Ă  tous les travaux et mĂȘme, donnent la main chez d'autres fermiers des environs. Le deuxiĂšme Ă©tĂ©, Alia ne venait plus tous les jours se joindre Ă  la bande et le troisiĂšme plus du tout. BĂ©lio baragouinait le français avec le mĂȘme accent que sa sƓur et affirmait qu'Alia devait travailler maintenant qu'elle avait treize ans et que ce serait bientĂŽt son tour. D'ailleurs Victor Ă©tait lui aussi au travail et c'Ă©tait maintenant Martin le chef de troupe. Le petit cabanon d'aisance devrait s'Ă©crouler d'un jour Ă  l'autre, si l'on en juge par son flanc complĂštement dĂ©mantelĂ© et l'inclinaison du restant. A l'arriĂšre, Bambou aboie sur la fosse, ouverte Ă  tous vents. Le trou fait deux mĂštres de large sur autant de profondeur. Il a l'air complĂštement vide, exceptĂ© les feuilles des arbres et des branchages tombĂ©s au hasard des futaies qui entourent le clos. Bambou semble bougrement intĂ©ressĂ© par cette fosse abandonnĂ©e. Une bestiole peut ĂȘtre ? Pour lui montrer qu'il n'y a rien qui vaille la peine d'aboyer Ă  tout va, Martin se saisit d'une grande branche et triture l'humus du fond. Un Ă©clat mĂ©tallique scintille quelques fractions de seconde sur le sombre du terreau vĂ©gĂ©tal. IntriguĂ©, Martin continue de fouiller les feuilles. Sa branche accroche un obstacle. Pas facile de ramener l'objet Ă  la surface. A force de contorsion et d'application la branche ramĂšne enfin l'objet Une chaussure de femme ! Un escarpin Ă  talon carrĂ©, avec une boucle argentĂ©e sur le cĂŽtĂ©... Somme toute, le dĂ©but du conflit mondial n'a qu'assez peu de rĂ©percussion sur la vie d'un prĂ©-adolescent de dix-onze ans. Les parents font grise mine, l'oreille collĂ©e Ă  la radio chaque soir, les pommes de terre sont de tous les repas et le lait devient rare mais le maitre d'Ă©cole est sur son estrade, le tableau noir se couvre de dictĂ©es et de calculs et les jours passent, sereins. Quelques amis, comme Julius Ribendaum, celui qui louchait, ou le petit Naftali, le rigolo du cours Ă©lĂ©mentaire, ont bien disparu mais pas de quoi inquiĂ©ter la cour de rĂ©crĂ©ation. Le maitre a simplement dit qu'ils avaient dĂ©mĂ©nagĂ©. L'hiver 41 fut extrĂȘmement rude, gelant la Seine pendant un mois. La colline de St Cloud se transforme en une vĂ©ritable station de sports d'hiver. L'Allemagne essaie d'envahir l'URSS et le japon frappe Pearl Harbor. Au printemps pluvieux et froid succĂšde brusquement un Ă©tĂ© torride. Les denrĂ©es ordinaires sont rationnĂ©es. Martin, lui, ne manque de rien dans son refuge d'Ă©tĂ©. Chez pĂ©pĂ© et mĂ©mĂ© Boutal rien ne changeait vraiment. Les affres de la guerre semblaient filtrĂ©es, semblables Ă  des mythes inventĂ©s pour une autre planĂšte. PĂ©pĂ© jardinait dĂšs le lever du jour jusqu'Ă  midi pĂ©tant, puis, aprĂšs un frugal dĂ©jeuner, s'accordait une longue pause avec sieste, qu'il Ă©tait hors de question de troubler. On pouvait le retrouver tous les aprĂšs-midi sur le bord de la Marmande, juste aprĂšs le pont de la souche, assis sur son tabouret, les yeux mi-clos, observant le point rouge de son bouchon, tressautant dans le fil du courant. MĂ©mĂ© aussi se levait tĂŽt pour aiguillonner le feu de la cuisiniĂšre et surveiller le grelottement du monte-lait dans la casserole Ă  grande queue de bakĂ©lite noire. Entre prĂ©paration des repas, entretien de la maison et de ses innombrables pots de fleurs, ses journĂ©es passaient dans une monotonie besogneuse et rassurante. Seul le gars Raymond », le facteur, semait le trouble dans cette quiĂ©tude en dĂ©posant, toujours avec une emphase exagĂ©rĂ©e, le Berry RĂ©publicain quotidien. Les gros titres ramenaient l'atroce actualitĂ© en pleine figure des deux retraitĂ©s qui commentaient, par borborygmes offusquĂ©s, l'envahissement de la Patrie et le recul de nos forces armĂ©es. Puis tout retombait dans un sentiment trouble de philosophe fatalitĂ© jusqu'au prochain arrivage. Les nouvelles ne sont pas si mauvaises Ă  l'Ă©tĂ© 43. L'Allemagne a reculĂ© Ă  Stalingrad, Varsovie s'est rĂ©voltĂ©e, l'Italie se libĂšre. Les journaux parlent de l'arrestation d'un certain Jean Moulin, d'une offensive alliĂ©e en Afrique du Nord et, Ă  l'Isle-et-Bardais, comme sur une grande partie de la France, le printemps a Ă©tĂ© caniculaire et l'Ă©tĂ© embraye sur le mĂȘme chemin. Les sources de la forĂȘt de Tronçais sont en passe de se tarir, la Marmande n'est plus qu'un ruisseau et les foins s'annoncent famĂ©liques. La bande de vacanciers en herbe dĂ©boule dans une campagne somnolente, engourdie par les restrictions et recroquevillĂ©e dans une rĂ©sistance fataliste. Alia est une jeune fille Ă  la silhouette ingrate d'adolescente qui passe ses journĂ©es entre les lessives et les mĂ©nages dans les maisons des bourgeois du bourg. BĂ©lio prĂȘte la main au pĂšre Magnon et apprend sur le tas le dur mĂ©tier de murailler. Martin a bien essayĂ© de l'entrainer dans leurs rĂ©crĂ©ations estivales mais les Chagnoux sont intransigeants si le gamin veut manger, il doit travailler ! Par le petit Jussieu, le petit-fils du pharmacien, chez qui travaille rĂ©guliĂšrement Alia, Martin a appris leur nom de famille Ben Gazion ! Nom bizarre, qui fait tache dans cette campagne fossilisĂ©e. Martin dĂ©laisse de plus en plus souvent sa bande de polissons pour baguenauder dans le bourg ou du cĂŽtĂ© des Chagnoux dans l'espoir d'apercevoir Alia. Un Ă©trange sentiment l'a envahi l'autre jour quand il l'a aperçue sur l'autre rive de la Marmande, pĂ©dalant avec ardeur pour se rendre au bourg. Une chaleur inhabituelle, une rougeur aux oreilles et un picotement tout le long de la colonne vertĂ©brale. Plus moyen d'oublier le flottement de la robe bleue au-dessus du porte-bagage et les genoux blancs qui s'affolent pour arriver Ă  l'heure au travail. Il a commencĂ© Ă  passer du temps dans les pĂątures prĂšs de la ferme, espionnant les Ben Gazion et les Chagnoux Ă  leurs travaux des champs. La famille Ben Gazion loge dans le grenier de la ferme, auquel on accĂšde par une Ă©chelle extĂ©rieure. BĂ©lio l'a invitĂ© Ă  voir les jouets en bois articulĂ©s que lui confectionne son pĂšre. Le grenier est sombre, sent le foin et les fruits sĂ»rs. Un peu de jour transparait par les interstices des tuiles et constelle le plancher de bois brut. Une toile le coupe en deux, sĂ©parant une large paillasse recouverte d'une couverture Ă  carreaux de deux paillots ventrus. BĂ©lio et sa sƓur y couchent directement sous les tuiles, juste chauffĂ© par le large conduit de cheminĂ©e en brique qui transperce le milieu de la maison. Sur le paillot de crins, BĂ©lio Ă©tale ses trĂ©sors trois ou quatre marionnettes vĂȘtues d'habits cousus par Alia, un camion de pompier avec grande Ă©chelle et tuyau en corde de paille et toute une mĂ©nagerie de petits animaux. Le pĂšre de BĂ©lio est manifestement douĂ© pour la sculpture sur bois et la crĂ©ation de sujets articulĂ©s. Madame Ben Gazion, une petite femme au visage bruni, sĂšche comme un scion de pommier, leur a servi un cafĂ© au lait et des bugnes » qu'elle venait de confectionner. C'Ă©tait la premiĂšre fois qu'il mettait les pieds chez les Chagnoux. L'intĂ©rieur Ă©tait propre et sentait le feu de bois et la cire d'abeille brute. Une large table de hĂȘtre et deux bancs prenaient tout le milieu de la piĂšce. Une cuisiniĂšre, toute de fonte et d'acier, qui semblait n'avoir jamais servie tant elle Ă©tait rutilante, occupait un pan de mur. Un Ă©vier de grĂšs, large et profond comme un abreuvoir prolongeait une paillasse carrelĂ©e. Des branchages de prunellier, en fagot serrĂ©, sĂ©chaient dans le fond de la cheminĂ©e, probablement pour fumer un jambon de porc et quelques charcutailles. Un vaisselier Ă  trois portes, une maie sculptĂ©e d'Ă©pis de blĂ© en couronne et une horloge de style franc-comtois formaient tout le mobilier des Chagnoux. Un copier-coller de beaucoup d'intĂ©rieurs de la rĂ©gion. Du bout de sa branche, Martin, Ă©lectrisĂ© par sa dĂ©couverte improbable, retourne les feuilles en profondeur. Son pouls s'est accĂ©lĂ©rĂ© et son cerveau Ă©chafaude des dizaines de scĂ©narios complĂštement loufoques. LĂ  ! De nouveau un Ă©clat de lumiĂšre ! Fascinant ! La branche ramĂšne une fine gourmette en mĂ©tal. De l'argent peut-ĂȘtre... Elle est gravĂ©e... Martin frotte le bijou contre la jambe de son pantalon pour ĂŽter les traces de terre qui masquent l'inscription Mag-da-le-na. Magdalena ? Qui cela peut-il bien ĂȘtre ? C'est maintenant avec une frĂ©nĂ©sie morbide que Martin fouille les dĂ©chets au fond de la fosse. Il en sort des lambeaux de tissus, une fine ceinture de cuir puis, soudain, un grand os dĂ©passe de l'humus. Bambou aboie furieusement. Alors lĂ , ça n'est plus la mĂȘme histoire ! Le cursus scolaire de Martin n'a rien eu d'extraordinaire. AprĂšs le primaire Ă  Saint Joseph, il a suivi docilement les cours du collĂšge George Thomann, Ă©minent mais oubliĂ© explorateur du 19Ăšme siĂšcle, puis au lycĂ©e Albert Camus de Courbevoie. Il avait voulu devenir, aviateur, pompier, grutier et autres cavaliers de la Garde RĂ©publicaine, mais c'est le journal quotidien qui va tout faire basculer. Les yeux bleus de MĂ©mĂ© Boutal ne distinguent plus que les gros titres et c'est Ă  Martin qu'elle demande maintenant de lui lire les articles. Tout en prĂ©parant les lĂ©gumes de la soupe elle Ă©coute religieusement la voix aigĂŒe de son petit-fils lui Ăąnonner, en suivant la ligne avec le doigt, le feuilleton de l'avant-derniĂšre page son pĂ©chĂ© mignon. Ça parle de la vie enchanteresse de jeunes filles pauvres qui Ă©pousent des hommes riches. Un classique de ces romans-feuilletons Ă  l'eau de rose » qu'adorent lire les mĂ©nagĂšres. Martin aime voir les effets de sa lecture sur le visage marquĂ© de sa grand-mĂšre. Les demi-sourires entendus quand l'hĂ©roĂŻne teste son prince charmant et les froncements de sourcils lorsque le mĂ©chant beau-pĂšre s'oppose au bonheur des fiancĂ©s. Entre articles et romans-feuilletons Ă  Ă©pisodes, Martin a trouvĂ© sa voix, lui aussi veut apporter joie et surprise aux lecteurs. Sur le bord de lancienne fosse d'aisance, Martin est abasourdi. Qu'est-ce que ces ossements et ces dĂ©bris de vĂȘtements font lĂ  ! Il pressent le drame, tout en ne voulant surtout pas y croire. Aux Chagnoux ! Une tombe sauvage! Un meurtre peut-ĂȘtre ! Il lui faut prĂ©venir les gendarmes. Une curiositĂ© malsaine le pousse Ă  racler le fond du trou encore et encore, Ă  dĂ©ranger les os, Ă  remonter des morceaux de tissus informes. Soudain c'est un lourd godillot qu'accroche sa ligne improvisĂ©e. Il lui semble le reconnaitre... sa croute de cuir raidie par l'humiditĂ©, ces crochets de mĂ©tal, ce reste de lacet, une chaussure de travailleur. L'horreur de la situation lui apparait enfin il a sous les yeux la sĂ©pulture fantĂŽme d'un couple. Sa lecture terminĂ©e, Martin courait rejoindre le dernier carrĂ© des vacanciers pour une Ă©niĂšme construction forestiĂšre en attendant le goĂ»ter oĂč les enfants, changeant de maison tous les jours, se rĂ©unissaient en piaillant autour d'un bol de lait Ă  la chicorĂ©e et de larges tartines de purĂ©e de fayots. Alia Ă©tait toujours sa plus grande prĂ©occupation, mais la jeune fille dormait dorĂ©navant chez le pharmacien, son patron. BĂ©lio travaillait comme un forçat Ă  remonter les murs de pierre. Leurs parents trimaient dans les fermes comme des esclaves Ă  la merci de la moindre dĂ©nonciation. Les Ă©tĂ©s suivants n'eurent plus la mĂȘme saveur. Certains ne venaient plus se perdre deux mois dans le Berry, la libĂ©ration avait bouleversĂ© les habitudes et tous et toutes avaient grandis. A l'Ă©tĂ© 1944 tout s'Ă©tait accĂ©lĂ©rĂ©. DĂ©barquement alliĂ©, dĂ©bĂącle allemande, massacres d'innocents et reprĂ©sailles, les nouvelles dĂ©posĂ©es par le gars Raymond » oscillent entre consternation et allĂ©gresse. La famille du pharmacien a brusquement dĂ©mĂ©nagĂ© pour la cĂŽte d'azur, croyait-on. Alia ne fait pas partie du voyage. Elle retourne un temps chez les Chagnoux, travaille aux champs le jour et dans l'arriĂšre salle du CafĂ© la nuit avant d'ĂȘtre envoyĂ©e, si l'on en croit vox populi » au service d'une famille d'industriels de Moulins. Adieu les amourettes platoniques, les espionnages d'adolescent et les rĂȘves mouillĂ©s. Martin Ă  quinze ans et c'est sa derniĂšre annĂ©e chez pĂ©pĂ© et mĂ©mĂ© Boutal. Les Ben Gazion confiĂšrent BĂ©lio Ă  un rĂ©seau de passeurs qui devait l'extrader vers l'Espagne, avant de disparaitre eux-mĂȘmes sans laisser d'adresse. Les Ă©poux Chagnoux ont vivotĂ© dans leur ferme jusqu'au dĂ©but des annĂ©es cinquante, puis ont dĂ©mĂ©nagĂ©, sans prĂ©avis, pour les plages de l'ile de RĂ©, d'aprĂšs la fromagĂšre de Bardais qui disait avoir croisĂ© la mĂšre Chagnoux sur un marchĂ© de Sainte Marie. La ferme n'a jamais Ă©tĂ© vendue. Aucun hĂ©ritier, s'il en existait, n'a semble-t-il voulu reprendre le petit domaine. Le dĂ©cor que dĂ©couvre Martin n'est que le rĂ©sultat d'un renoncement depuis plus de trente ans. A BĂ©con-les BruyĂšres, Martin a rĂ©ussi ses examens et trouvĂ© miraculeusement une place comme apprenti au Patriote Berrichon », grĂące Ă  l'entregent du gars Raymond », le vieux facteur du village. Cinq ans d'apprentissage intensif avant que le journal ne soit absorbĂ©, au milieu des annĂ©es cinquante, par son concurrent le Berry RĂ©publicain. En 1960, le Berry est vendu Ă  un ponte de l'Ă©dition, soupçonnĂ© un temps d'ĂȘtre un ancien collaborateur des nazis. Martin, en plein cas de conscience, dĂ©missionne et passe Ă  un grand journal national d'obĂ©dience communiste. Il n'a jamais regrettĂ© ses choix et doit ses meilleurs moments Ă  son mĂ©tier. Un homme de la section technique d'investigation criminelle de la Gendarmerie, emberlificotĂ© dans sa combinaison de plastique blanc, tend une main gantĂ©e pour qu'on l'aide Ă  s'extirper du trou. Les ossements qu'il a extraits de la terre de la fosse sont entassĂ©s dans un sac mortuaire. PremiĂšres constations du lĂ©giste un homme et une femme de moins de quarante ans. Traumatisme crĂąnien pour l'un, probable dĂ©charge de chevrotine pour l'autre. Des dĂ©bris de vĂȘtements, des chaussures, des papiers sont dĂ©posĂ©s sur les planches du cabanon abattu pour les besoins des recherches. Un tourbillon de vent emporte une de ces reliques jusqu'au museau de Bambou, qui surpris, aboie sur cet intrus amorphe. Martin ramasse le papier deux photographies aux bords dentelĂ©s, deux clichĂ©s noir et blanc, collĂ©s l'un Ă  l'autre par l'humiditĂ© et le terreau. Sur l'un des papiers flĂ©tris on distingue la famille Ben Gazion devant un wagon de chemin de fer. Une pancarte derriĂšre eux indique Hombourg- Saarpfalz-Kreis », au dos une date 24. Juni 1940. Sur la deuxiĂšme photo on reconnait aisĂ©ment Alia et BĂ©lio, debout, devant les Ă©poux Chagnoux, Ă  la porte de la ferme. Sur la blouse des enfants une Ă©toile jaune de sinistre mĂ©moire.
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